Story of IL SINDACO DEL RIONE SANITÀ
IL SINDACO DEL RIONE SANITÀ
Naples aujourd’hui. À la sortie d’une discothèque, deux jeunes miment un duel, mais lorsque le coup part l’un d’eux est blessé. Il est amené dans la villa de Don Antonio Barracano (Francesco di Leva), où réside contraint et forcé le Professeur (Roberto De Francesco), son médecin attitré pour des opérations discrètes. Don Antonio est surnommé le Maire du quartier Sanità. C’est un boss de la camorra respecté car il rend la justice, et craint, parce que c’est parfois de manière expéditive. Le casier judiciaire de Don Antonio est vierge alors qu’il a assassiné Gioacchino Marvizzo. Mais la culpabilité n’est qu’une question de témoignages lors d’un procès et Barracano le sait très bien. Ce matin-là Don Antonio règle plusieurs différends avant de se saisir d’une affaire délicate. Elle concerne Don Arturo Santaniello (Massimiliano Gallo), un boulanger napolitain honnête qui a travaillé toute sa vie durement et qui demande à Don Antonio de ne pas interférer dans son différend avec son fils. Barracano ne le supporte pas, de
plus le récit des sentiments du fils Rafiluccio Santaniello envers son père fait écho au sentiment de vengeance qui l’avait animé lorsqu’il était jeune et l’avait changé à tout jamais. Le Maire décide d’intervenir afin de réconcilier le père et le fils et de les sauver tous les deux.« Dans la pièce d’Eduardo De Filippo, Antonio Barracano est un homme de soixante-quinze ans, dans mon film il en a la moitié. Un glissement aussi net de l’âge du protagoniste dans le film permet de soumettre le grand texte de De Filippo à l’épreuve de la contemporanéité (aujourd’hui les parrains sont très jeunes) et de le lire comme s’il était nouveau. Ne vous attendez pas aux illusions du vieux Barracano né au 19e siècle, qui pouvaient encore
permettre de définir certaines limites morales. Ici une humanité féroce affleure, ambiguë et douloureuse, dans laquelle le bien et le mal se font face dans chacun des personnages et les deux villes dont on parle toujours à Naples (la légale et la criminelle) s’affrontent dans une surprenante
rencontre. »Mario Martone, Biennale Cinema
- RéalisationMario Martone
- ScénarioMario Martone, Ippolita Di Majo, adapté de la pièce d’Eduardo De Filippo
- ImageFerran Rapedes Rubio
- MontageJacopo Quadri
- MusiqueRalph P
- Producteur (s)Nicola Giuliano, Francesca Cima, Carlotta Calori, Alessandra Acciai, Giorgio Magliulo, Roberto Lombardi
- ProductionsIndigo Film, Rai Cinema, Malia, avec les soutiens de Regione Campania et Film Commission Regione Campania
- Vente à l’étrangerTrue Colours - Glorious Films
- InterprètesFrancesco Di Leva, Massimiliano Gallo, Roberto De Francesco, Adriano Pantaleo, Daniela Ioia, Giuseppe Gaudino, Gennaro Di Colandrea, Lucienne Perreca, Salvatore Presutto, Viviana Cangiano, Ernesto Mahieux
- Année2019
- Durée115 min
- Pays de productionItalie