LA CITTÀ DELLE DONNE

LA CITTÀ DELLE DONNE

LA CITÉ DES FEMMES

Federico Fellini

0h 2min
1980
Story of LA CITTÀ DELLE DONNE
LA CITTÀ DELLE DONNE LA CITÉ DES FEMMES

Au cours d'un voyage en train, Snaporaz (Marcello Mastroianni), la cinquantaine, sort de sa somnolence et découvre, face à lui, une jeune femme attirante (Bernice Stegers). Il la suit aux toilettes pensant pouvoir la séduire mais elle se dérobe. Le train s'arrête en pleine nature et l'inconnue en descend. Snaporaz se décide à la suivre et il se retrouve inopinément en pleine forêt dans un hôtel fantasmagorique où se tient un congrès féministe. Pris dans la souricière, le malheureux assiste de plus en plus effrayé aux rites menaçants de ces créatures. Contraint de se plier à leurs moindres volontés, il devient leur souffre-douleur. Il trouve refuge dans la villa de Katzone (Ettore Manni), le macho par excellence, où il découvre le reliquaire de ses multiples conquêtes dont les orgasmes ont été enregistrés. Lors de la soirée que Katzone organise pour fêter sa dix-millième maîtresse, parmi les invités, Snaporaz rencontre sa femme, Elena (Anna Prucnal), et ils échangent les rituels griefs d'une crise conjugale. Les festivités sont gâchées par l'irruption des féministes. Snaporaz s'échappe sur un toboggan où il revit les souvenirs sexuels de sa jeunesse. Mais il finit par être capturé et, alors qu'aucune échappatoire n'est possible, Snaporaz se réveille en sursaut dans le train. Autour de lui : sa femme, l'inconnue tentatrice et deux autres personnages de ses cauchemars.

 

« La femme comme une obsession magnifique. Comme un rêve impossible, comme une promesse et simultanément comme une menace. À travers le voyage de son alter ego Snaporaz (Mastroianni), Fellini opère une plongée dans le mystère de la féminité, au milieu de Femmes Provocantes, de Femmes Guerrières, de Femmes Guérisseuses, de Femmes Castratrices. Féministe ou antiféministe ? Peut-être l’un et l’autre à la fois. Car pour Fellini la Femme est domina et l’Homme ne peut que lui être soumis. C’est ce que montre le parcours de Katzone, le mâle convaincu de pouvoir dominer mais qui est en réalité sous l’emprise de la puissance féminine. C’est sans aucun doute l’un des films les plus visionnaires et visuellement puissants de la filmographie fellinienne, une œuvre visuelle hypertrophiée et ambiguë, baroque et fuyante, excitée et effrayée, d’où affleure la crainte inavouable (de Snaporaz et de son créateur-demiurge) de ne plus être en mesure de se confronter à ce que la femme est en train de devenir et - peut-être - ce qu’elle est déjà. »

Gianni Canova, critique cinématographique et historien du cinéma

Rétrospective Federico Fellini - Villerupt, octobre 2018  

La rencontre de Mastroianni avec Fellini date de La dolce vita (1960). Dans (1963 - Huit et demi) il est un « véritable double cinématographique » du réalisateur. La collaboration se poursuit avec La città delle donne (1980 - La cité des femmes), Ginger e Fred (1985 - Ginger et Fred), Intervista (1987).

    • LA CITTÀ DELLE DONNE

      LA CITÉ DES FEMMES

      Au cours d'un voyage en train, Snaporaz (Marcello Mastroianni), la cinquantaine, sort de sa somnolence et découvre, face à lui, une jeune femme attirante (Bernice Stegers). Il la suit aux toilettes pensant pouvoir la séduire mais elle se dérobe. Le train s'arrête en pleine nature et l'inconnue en descend. Snaporaz se décide à la suivre et il se retrouve inopinément en pleine forêt dans un hôtel fantasmagorique où se tient un congrès féministe. Pris dans la souricière, le malheureux assiste de plus en plus effrayé aux rites menaçants de ces créatures. Contraint de se plier à leurs moindres volontés, il devient leur souffre-douleur. Il trouve refuge dans la villa de Katzone (Ettore Manni), le macho par excellence, où il découvre le reliquaire de ses multiples conquêtes dont les orgasmes ont été enregistrés. Lors de la soirée que Katzone organise pour fêter sa dix-millième maîtresse, parmi les invités, Snaporaz rencontre sa femme, Elena (Anna Prucnal), et ils échangent les rituels griefs d'une crise conjugale. Les festivités sont gâchées par l'irruption des féministes. Snaporaz s'échappe sur un toboggan où il revit les souvenirs sexuels de sa jeunesse. Mais il finit par être capturé et, alors qu'aucune échappatoire n'est possible, Snaporaz se réveille en sursaut dans le train. Autour de lui : sa femme, l'inconnue tentatrice et deux autres personnages de ses cauchemars.

       

      « La femme comme une obsession magnifique. Comme un rêve impossible, comme une promesse et simultanément comme une menace. À travers le voyage de son alter ego Snaporaz (Mastroianni), Fellini opère une plongée dans le mystère de la féminité, au milieu de Femmes Provocantes, de Femmes Guerrières, de Femmes Guérisseuses, de Femmes Castratrices. Féministe ou antiféministe ? Peut-être l’un et l’autre à la fois. Car pour Fellini la Femme est domina et l’Homme ne peut que lui être soumis. C’est ce que montre le parcours de Katzone, le mâle convaincu de pouvoir dominer mais qui est en réalité sous l’emprise de la puissance féminine. C’est sans aucun doute l’un des films les plus visionnaires et visuellement puissants de la filmographie fellinienne, une œuvre visuelle hypertrophiée et ambiguë, baroque et fuyante, excitée et effrayée, d’où affleure la crainte inavouable (de Snaporaz et de son créateur-demiurge) de ne plus être en mesure de se confronter à ce que la femme est en train de devenir et - peut-être - ce qu’elle est déjà. »

      Gianni Canova, critique cinématographique et historien du cinéma

      Rétrospective Federico Fellini - Villerupt, octobre 2018

       

      La rencontre de Mastroianni avec Fellini date de La dolce vita (1960). Dans (1963 - Huit et demi) il est un « véritable double cinématographique » du réalisateur. La collaboration se poursuit avec La città delle donne (1980 - La cité des femmes), Ginger e Fred (1985 - Ginger et Fred), Intervista (1987).

    • Réalisation
      Federico Fellini
    • Scénario
      Federico Fellini, Bernardino Zapponi, Brunello Rondi
    • Image
      Giuseppe Rotunno
    • Montage
      Ruggero Mastroianni
    • Musique
      Luis Bacalov
    • Producteur (s)
      Franco Rossellini, Renzo Rossellini, Daniel Toscan du Plantier
    • Productions
      Opera Film Produzione, Gaumont
    • Distribution France
      Gaumont
    • Interprètes
      Marcello Mastroianni, Anna Prucnal, Donatella Damiani, Bernice Stegers, Ettore Manni, Iole Silvani, Fiammetta Baralla, Hélène Calzarelli, Catherine Carrel, Dominique Labourier
    • Année
      1980
    • Durée
      2h 20
    • Pays de production
      Italie, France
    • Format
      VOSTF
    • Citation
      Ce vaurien est toujours le même : nous autres femmes ne sommes que des prétextes pour lui permettre de raconter encore une fois son bestiaire, son cirque, son cabaret névrotique.
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