LA DISCESA DI ACLÀ A FLORISTELLA

LA DISCESA DI ACLÀ A FLORISTELLA

Aurelio Grimaldi

0h 1min
1992
Story of LA DISCESA DI ACLÀ A FLORISTELLA
LA DISCESA DI ACLÀ A FLORISTELLA Les époux Rizzuto vivent misérablement dans la région de la Sicile où se trouve lamine de soufre de Floristella ; ils ont une multitude d'enfants à nourrir, auxquels s'ajoute Santina,  une enfant illégitime que leur fille Concetta a eu à18 ans avec le piocheur Caramazza. En plus du père et des deux fils aînés, Calogero et Pino,tous trois mineurs, Aclà, jeune garçon blond âgé de 11 ans, ira aussi travailler à la mine : il a en effet été vendu pour une durée    de    huit    ans    au    piocheur Caramazza comme "caruso" – personne chargée de transporter sur le dos le soufre jusqu'à la surface de la terre - et ce en échange de cinq cents lires qui devraient être rendues si jamais l'enfant se sauvait. Accueilli par son patron avec une gifle en guise d'avertissement, le lundi, Aclà descend à la découverte d'un environnement infernal, où le soufre rend l'air irrespirable et où une chaleur suffocante oblige les mineurs à travailler presque nus. En outre, la violence la plus terrible et cruelle règne dans la mine. La nuit, les travailleurs dorment dans les galeries à même le sol, dans une promiscuité qui favorise les rapports homosexuels entre adultes et la sodomie des enfants. Aclà est rapidement remarqué par quelques adultes qui voudraient abuser de lui, mais il refuse toujours fermement, et Pino, son frère qui est l'amant du piocheur Melino, bien que moqué par ses compagnons, prend toujours sa défense. Une nuit, alors qu'Aclà est chargé de surveiller le soufre, il s'endort et le minerai est volé. Pour le punir, Caramazza le fouette violemment à coups de ceinture. Le jeune garçon s'échappe alors et rentre chez lui, espérant trouver de l'aide auprès des siens, mais son père le bat rudement et le raccompagne à la mine. Là, l'enfant se trouve à nouveau aux prises avec un mineur et, parce qu'il prend sa défense, Pino est couvert de coups et d'insultes. Aclà s'échappe à nouveau de la mine, décidé à atteindre la mer et à embarquer pour l'Australie, où il veut rejoindre sa sœur. Mais il erre en vain dans la campagne, car la mer est lointai­ne, et il est arrêté par des carabiniers qui le reconduisent chez lui. L'enfant est sauvagement frappé par son père, sous les yeux de toute la famille et de Caramazza, qui assistent à la punition. On ramène l'enfant dans la mine et on le charge à nouveau de garder le soufre. Aclà imagine qu'il s'enfuit encore et qu'il réussit finalement à rejoindre la mer.   " Malgré quelques longueurs narratives et quelques baisses de ton, le film a une valeur indéniable quant au choix du thème, qui, bien que faisant référence à des mœurs des années 30, est très touchant et vif, et peut être comparé à la vie d'esclaves que mènent encore aujourd'hui de nombreux enfants, dans certains contextes sociaux. La photographie est particulièrement soignée en ce qui concerne les lumières et les couleurs, et le scénario, œuvre (tout comme le sujet) de Grimaldi, a de remarquables qualités surtout dans la description de la descente aux "enfers" de Aclà, parmi des violences physiques et psychiques de tous genres. " CinENciclopedia -©1995 Editoria Elettronica Editel.      
    • LA DISCESA DI ACLÀ A FLORISTELLA

      Les époux Rizzuto vivent misérablement dans la région de la Sicile où se trouve lamine de soufre de Floristella ; ils ont une multitude d'enfants à nourrir, auxquels s'ajoute Santina,  une enfant illégitime que leur fille Concetta a eu à18 ans avec le piocheur Caramazza. En plus du père et des deux fils aînés, Calogero et Pino,tous trois mineurs, Aclà, jeune garçon blond âgé de 11 ans, ira aussi travailler à la mine : il a en effet été vendu pour une durée    de    huit    ans    au    piocheur Caramazza comme "caruso" – personne chargée de transporter sur le dos le soufre jusqu'à la surface de la terre - et ce en échange de cinq cents lires qui devraient être rendues si jamais l'enfant se sauvait.

      Accueilli par son patron avec une gifle en guise d'avertissement, le lundi, Aclà descend à la découverte d'un environnement infernal, où le soufre rend l'air irrespirable et où une chaleur suffocante oblige les mineurs à travailler presque nus. En outre, la violence la plus terrible et cruelle règne dans la mine. La nuit, les travailleurs dorment dans les galeries à même le sol, dans une promiscuité qui favorise les rapports homosexuels entre adultes et la sodomie des enfants. Aclà est rapidement remarqué par quelques adultes qui voudraient abuser de lui, mais il refuse toujours fermement, et Pino, son frère qui est l'amant du piocheur Melino, bien que moqué par ses compagnons, prend toujours sa défense. Une nuit, alors qu'Aclà est chargé de surveiller le soufre, il s'endort et le minerai est volé. Pour le punir, Caramazza le fouette violemment à coups de ceinture. Le jeune garçon s'échappe alors et rentre chez lui, espérant trouver de l'aide auprès des siens, mais son père le bat rudement et le raccompagne à la mine. Là, l'enfant se trouve à nouveau aux prises avec un mineur et, parce qu'il prend sa défense, Pino est couvert de coups et d'insultes. Aclà s'échappe à nouveau de la mine, décidé à atteindre la mer et à embarquer pour l'Australie, où il veut rejoindre sa sœur. Mais il erre en vain dans la campagne, car la mer est lointai­ne, et il est arrêté par des carabiniers qui le reconduisent chez lui. L'enfant est sauvagement frappé par son père, sous les yeux de toute la famille et de Caramazza, qui assistent à la punition. On ramène l'enfant dans la mine et on le charge à nouveau de garder le soufre. Aclà imagine qu'il s'enfuit encore et qu'il réussit finalement à rejoindre la mer.

       

      " Malgré quelques longueurs narratives et quelques baisses de ton, le film a une valeur indéniable quant au choix du thème, qui, bien que faisant référence à des mœurs des années 30, est très touchant et vif, et peut être comparé à la vie d'esclaves que mènent encore aujourd'hui de nombreux enfants, dans certains contextes sociaux. La photographie est particulièrement soignée en ce qui concerne les lumières et les couleurs, et le scénario, œuvre (tout comme le sujet) de Grimaldi, a de remarquables qualités surtout dans la description de la descente aux "enfers" de Aclà, parmi des violences physiques et psychiques de tous genres. "

      CinENciclopedia -©1995 Editoria Elettronica Editel.

       

       

       

    • Réalisation
      Aurelio Grimaldi
    • Scénario
      Aurelio Grimaldi
    • Image
      Maurizio Calvesi
    • Montage
      Raimondo Crociani
    • Musique
      Dario Lucantoni
    • Productions
      Cineuropa'92 Nova films Pentafilm
    • Vente à l’étranger
      Intra films
    • Interprètes
      Francesco Cusimano, Tony Sperandeo, Luigi Maria Burruano, Lucia Sardo, Giovanni Alamia, Benedetto Raneli, Rita Barbanera
    • Année
      1992
    • Durée
      1h 26
    • Pays de production
      Italie
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