Story of LA FISICA DELL’ACQUA
LA FISICA DELL'ACQUA
Alessandro, 8 ans, a perdu son père quand il était tout petit. Il vit avec sa mère Giulia. Ils sont restés dans la villa familiale trop grande pour eux, au bord d’un lac. Depuis quelques semaines, son oncle Claudio, le frère de son père, propriétaire de la moitié de la villa, est venu s’installer chez eux dans le but de convaincre Giulia de vendre afin de récupérer sa part. Elle est indécise car Alessandro est très attaché à cette maison. Mais Claudio insiste et il obtient le consentement de Giulia. Il est sur le point de partir pour rencontrer un acheteur lorsque Giulia se ravise encore et demande à l’accompagner.
Alessandro paniqué la voit monter dans la voiture qui démarre aussitôt. Il crie et se lance à leur poursuite. À la sortie d’un tunnel, il découvre l’accident : la police, les sirènes et l’ambulance qui emporte sa mère. Il est emmené et un commissaire s’occupe de lui. En larmes, Alessandro, avoue qu’il avait saboté les freins de la voiture. Le commissaire veut comprendre. Petit à petit il parvient à lui faire raconter toute son histoire qui commence avec le retour de l’oncle Claudio qu’il ne voyait pas depuis l'âge de deux ans. Alessandro évoque les hallucinations qui ont commencé depuis lors à le hanter, qu’il n’arrive pas à s’expliquer, ni à connecter avec le déplaisir de voir sa mère céder aux avances de Claudio.« La fisica dell’acqua est une perle plutôt rare dans le cinéma italien. D’abord parce qu’il s’agit d’un thriller psychologique, un genre que nos cinéastes fréquentent peu. Ensuite parce que Felice Farina a porté la plus grande attention à la forme, qui a souvent été secondaire dans notre cinéma. Heureusement, Garrone, Sorrentino et quelques autres prouvent que les choses sont en train de changer. L’utilisation du numérique, le choix de cadrages peu conventionnels et le recours bien dosé aux effets spéciaux créent un climat émotionnel qui amène le spectateur à s’identifier à l’enfant et à comprendre son malaise. Enfin, il faut souligner la qualité des interprètes qui sont parfaitement entrés dans ce jeu de tromperies et de trahisons. Lorenzo Vavassori n’avait que sept ans lors du tournage. Sa façon de parler, ses gestes, ses regards parfaitement maîtrisés arrivent néanmoins à rendre de manière époustouflante le tourment d’Alesandro. Les trois adultes, Claudio Amendola, Paola Cortellesi et Stefano Dionisi sont à l’unisson dans ce triangle généré non par l’amour mais par le remords et l’envie de revanche. »
Piercarlo FABI, moviesushi.it, 15 juin 2009
- RéalisationFelice Farina
- ScénarioFelice Farina, Mauro Casiraghi, Eleonora Fiorini
- ImagePietro Sciortino
- MontageEsmeralda Calabria
- MusiqueFranco Piersanti
- Producteur (s)Felice Farina
- ProductionsNina Film, en coproduction avec Rossellini Film & TV
- Distribution FranceNina Film
- InterprètesClaudio Amendola, Paola Cortellesi, Stefano Dionisi, Lorenzo Vavassori, Lorenzo Pavanello, Fabio Ferrari, Anita Zagaria
- Année2009
- Durée1h 16
- Pays de productionItalie
- Citation"La guerre, ça sert à montrer qui est le plus fort, celui qui reste. L’autre s’en va."