Story of LA GABBIANELLA E IL GATTO
Kengah, une mouette, vient s'échouer dans le port de Hambourg après s'être engluée dans une nappe de pétrole. Elle tombe sous les yeux du chat Zorba qui somnolait dans une cour. Avant de mourir, elle pond un œuf et arrache au chat la triple promesse de ne pas manger l'œuf, de s'occuper de la mouette qui va en éclore et de lui apprendre à voler. Zorba est très embarrassé avec cet œuf. Il ne sait pas très bien comment s'y prendre pour le couver et il éprouve aussi une certaine gêne vis-à-vis de ses amis, les autres chats du quartier. Mais un chat digne de ce nom se doit de tenir sa promesse. Il se résout donc à s'occuper de l'œuf et de la mouette qui en naît et que la communauté des chats a baptisée Félicité. Elle va apprendre à se connaître, à comprendre et à accepter qu'elle n'est pas un chat avant de pouvoir voler. En attendant, elle se bat aux côtés de ses amis félins contre le grand rat et ses sbires qui les terrorisent.
Et Zorba doit s'acquitter de sa troisième promesse : il doit lui apprendre à voler. Il entre alors en contact avec le seul humain du port en qui les chats ont un peu confiance : la fille d'un poète...
« L'adaptation cinématographique de l'excellent livre pour enfants Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, de Luis Sepùlveda, fable animiste tissée avec une grande poésie et inspiration, a été faite par deux excellents auteurs italiens, Enzo D'Alò et Umberto Marino, qui avaient déjà réalisé La freccia azzurra (La flèche bleue). Même s'il ne parvient pas à conserver l'intensité poétique du livre, le film en garde toute la chaleur et les valeurs fondamentales : l'amour et le respect pour la nature, le sens de la solidarité et la générosité désintéressée. La vision que l'auteur a du monde et de l'homme est intacte. L'homme est un être capable de détruire son environnement, mais il est aussi le seul qui soit en mesure de réparer les dégâts qu'il cause. (…)
L'animation et la technique n'ont rien à envier aux autres dessins animés sortis en cette période (Le prince d'Égypte et Mulan), mais pour ce qui concerne les qualités de cœur, pardonnez ma franchise si peu professionnelle, les colosses américains ont encore du chemin à faire. Alors, pour une fois, soyons fiers de ce produit de l'animation italienne. »
Luca Fava, intermed.it
LA GABBIANELLA E IL GATTO
LA MOUETTE ET LE CHAT
Kengah, une mouette, vient s'échouer dans le port de Hambourg après s'être engluée dans une nappe de pétrole. Elle tombe sous les yeux du chat Zorba qui somnolait dans une cour. Avant de mourir, elle pond un œuf et arrache au chat la triple promesse de ne pas manger l'œuf, de s'occuper de la mouette qui va en éclore et de lui apprendre à voler. Zorba est très embarrassé avec cet œuf. Il ne sait pas très bien comment s'y prendre pour le couver et il éprouve aussi une certaine gêne vis-à-vis de ses amis, les autres chats du quartier. Mais un chat digne de ce nom se doit de tenir sa promesse. Il se résout donc à s'occuper de l'œuf et de la mouette qui en naît et que la communauté des chats a baptisée Félicité. Elle va apprendre à se connaître, à comprendre et à accepter qu'elle n'est pas un chat avant de pouvoir voler. En attendant, elle se bat aux côtés de ses amis félins contre le grand rat et ses sbires qui les terrorisent.
Et Zorba doit s'acquitter de sa troisième promesse : il doit lui apprendre à voler. Il entre alors en contact avec le seul humain du port en qui les chats ont un peu confiance : la fille d'un poète...« L'adaptation cinématographique de l'excellent livre pour enfants Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, de Luis Sepùlveda, fable animiste tissée avec une grande poésie et inspiration, a été faite par deux excellents auteurs italiens, Enzo D'Alò et Umberto Marino, qui avaient déjà réalisé La freccia azzurra (La flèche bleue). Même s'il ne parvient pas à conserver l'intensité poétique du livre, le film en garde toute la chaleur et les valeurs fondamentales : l'amour et le respect pour la nature, le sens de la solidarité et la générosité désintéressée. La vision que l'auteur a du monde et de l'homme est intacte. L'homme est un être capable de détruire son environnement, mais il est aussi le seul qui soit en mesure de réparer les dégâts qu'il cause. (…)
L'animation et la technique n'ont rien à envier aux autres dessins animés sortis en cette période (Le prince d'Égypte et Mulan), mais pour ce qui concerne les qualités de cœur, pardonnez ma franchise si peu professionnelle, les colosses américains ont encore du chemin à faire. Alors, pour une fois, soyons fiers de ce produit de l'animation italienne. »Luca Fava, intermed.it
- RéalisationEnzo D'Alò
- ScénarioEnzo D'Alò, Umberto Marino, d'après le récit Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepùlveda
- ImageDirecteur de l’animation : Silvio Pautasso
- MontageRita Rossi
- MusiqueDavid Rhodes
- Producteur (s)Vittorio et Rita Cecchi Gori
- ProductionsCecchi Gori Group Tiger Cinematografica, Lanterna magica
- Distribution FranceSplendor Films
- InterprètesPersonnages : Walter Cavazzutti
- Année1998
- Durée1h20
- Pays de productionItalie
- FormatVF
- CitationEt moi Zorba, même si je ne sais pas voler, quand je fais une promesse je la tiens.