Story of LA RAGAZZA DEL LAGO
« Sous ses airs de Twin Peaks transalpin avec sa jeune femme retrouvée morte au bord d'un lac, La ragazza del lago est une très jolie surprise. Polar sombre à la conclusion plus qu'amère, le premier film d'Andrea Molaioli, ancien assistant de Nanni Moretti, laisse apparaître des qualités narratives et visuelles étonnantes. Lancinant et à fleur de peau, le récit permet de découvrir une brochette de personnages tour à tour intriguants et émouvants. Sachant parfaitement garder l'élucidation du meurtre, le cinéaste joue une habile partie de poker avec ses spectateurs. Tout en filmant dans un cinémascope séduisant accompagné d'une photo non moins attractive, Molaioli soigne aussi bien son ambiance (la vie hors du temps d'une petite ville de campagne) que ses personnages à l'image d'un vieil inspecteur de police charismatique et non dénué d'humour.
Avec son habile mélange entre enquête policière et étude de mœurs, ses comédiens impliqués et justes (la toujours aussi émouvante et gracieuse Valeria Golino), et sa technique irréprochable, La ragazza del lago n'a rien à envier aux meilleurs films du genre actuel. Reste à espérer qu'un distributeur français le prenne sous son aile… »
Laurent PECHA, ecranlarge, 05/09/2007
LA RAGAZZA DEL LAGO
LA FILLE DU LAC
Le matin d'une belle journée comme tant d'autres dans un village du Frioul. Marta huit ans rentre chez elle après avoir dormi chez sa tante. Une fourgonnette s'arrête Marta monte la voiture s'en va. Sa mère inquiète de son retard prévient la police. Le commissaire Sanzio vient rapidement sur les lieux. La fillette est retrouvée elle avait simplement accompagné dans sa ferme un homme un peu simplet mais inoffensif. Plus de peur que de mal. Si ce n'est que Marta dit au commissaire que Mario l'a conduite au Lac du Serpent pour lui raconter la légende du monstre qui émerge de temps à autres des eaux du lac et qui endort ceux qui le regardent. Et Marta continue : ce jour-là le serpent est sorti de l'eau puisqu'ils ont vu sur la rive une jeune fille endormie, immobile et nue. Le commissaire donne l'alerte et se rend sur les lieux où est retrouvé le cadavre d'une jeune fille du village, Anna Nadal. L'enquête commence. Le commissaire entend tous les proches de la victime et tout le monde semble disposé à l'aider.
« Sous ses airs de Twin Peaks transalpin avec sa jeune femme retrouvée morte au bord d'un lac, La ragazza del lago est une très jolie surprise. Polar sombre à la conclusion plus qu'amère, le premier film d'Andrea Molaioli, ancien assistant de Nanni Moretti, laisse apparaître des qualités narratives et visuelles étonnantes. Lancinant et à fleur de peau, le récit permet de découvrir une brochette de personnages tour à tour intriguants et émouvants. Sachant parfaitement garder l'élucidation du meurtre, le cinéaste joue une habile partie de poker avec ses spectateurs. Tout en filmant dans un cinémascope séduisant accompagné d'une photo non moins attractive, Molaioli soigne aussi bien son ambiance (la vie hors du temps d'une petite ville de campagne) que ses personnages à l'image d'un vieil inspecteur de police charismatique et non dénué d'humour.
Avec son habile mélange entre enquête policière et étude de mœurs, ses comédiens impliqués et justes (la toujours aussi émouvante et gracieuse Valeria Golino), et sa technique irréprochable, La ragazza del lago n'a rien à envier aux meilleurs films du genre actuel. Reste à espérer qu'un distributeur français le prenne sous son aile… »
Laurent PECHA, ecranlarge, 05/09/2007
- RéalisationAndrea Molaioli
- ScénarioSandro Petraglia, Andrea Molaioli
- ImageRamiro Civita
- MontageGiogiò Franchini
- MusiqueTheo Teardo
- Producteur (s)Francesca Cima, Nicola Giuliano
- ProductionsIndigo Film, Medusa Film avec la contribution du MiBACT
- Distribution FranceLes Films de l'Astre
- InterprètesTony Servillo, Nello Mascia, Valeria Golino, Marco Baliani, Giulia Mivjelini, Fausto Sciarappa, Denis Fasolo, Franco Ravera, Sara D'Amario
- Année2007
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie
- CitationDans le lac on dit qu'il y a un serpent. Si on le regarde, on s'endort pour toujours.