Story of L’ARIA SALATA
L'ARIA SALATA
Fabio un jeune éducateur qui travaille avec passion à la réinsertion des détenus dans la société est souvent obliger de s'affronter avec ceux qui attendent de lui qu'il les aide à obtenir des permissions. Mais jamais il ne déroge à ses principes même si cela lui coûte beaucoup plus qu'il n'est disposé à l'admettre.
Un jour Fabio rencontre un détenu condamné pour homicide. Il s'agit de Sparti un homme au caractère difficile que la prison a endurci davantage. Or Sparti c'est son père. Cette rencontre inattendue oblige Fabio à régler ses comptes avec les fantômes d'un passé familial refoulé, en conflit avec sa sœur Cristina qui ne veut pas ranimer des douleurs passées. Elle encourage son frère à changer de travail. Mais la rage du jeune homme et en même temps le désir de connaître les raisons d'un père absent, l'emportent sur le bon sens. Fabio décide de s'occuper de Sparti, de chercher la vérité et de l'aider à obtenir une permission après vingt ans de réclusion. Il décide de passer avec lui sa journée de permission et ils vont à la mer. Mais Sparti est conscient de son incapacité à renouer des relations normales. Toutefois, avant de regagner la prison, il veut faire un geste d'amour pour son fils...
"Dans L'aria salata, il y a un personnage qui est présent avec insistance dans le cinéma italien de ces dernières années et auquel il faut attribuer une valeur proprement symbolique: le père absent, indigne, voire méprisable, qui est appelé à réparer ses erreurs, si possible. Le père a une dette vis-à-vis de ses enfants, qui ont grandi dans la souffrance à cause de ses actes. (...) Après des expériences en tant que bénévole à la prison de Rebibbia, le réalisateur Alessandro Angelini, dont c'est le premier film, nous offre une vision très réaliste de la vie des détenus et il peint de façon remarquable les effets de la rencontre de Fabio avec Sparti."
Fabio FERZETTI, Il Messaggero, 18 10 06
"Le premier long métrage d'Alessandro Angelini démontre une bonne maîtrise de la caméra, de la technique et du récit cinématographique. (...) La belle photographie d'Arnaldo Colesanti qui joue sur les ombres, devient le miroir intime et parfois secret de l'opposition entre deux personnalités presque opposées. Ces atmosphères sont recréées avec maîtrise par Giorgio Pasotti, le fils blessé aux vains espoirs, et par Giorgio Colangeli, le père dur et désespéré. Un affrontement qui fait vibrer le spectateur en profondeur."
Gianluigi RONDI, Il Tempo, 18 10 2006.
- RéalisationAlessandro Angelini
- ScénarioAlessandro Angelini , Angelo Carbone
- ImageArnaldo Catinari
- MontageMassimo Fiocchi
- MusiqueLuca Tozzi
- Producteur (s)Bianca Film, Rai Cinema
- Vente à l’étrangerPyramide International
- InterprètesGiorgio Pasotti, Michela Cescon, Katy Sounders, Giorgio Colangeli, Sergio Solli
- Année2006
- Durée1h 27
- Pays de productionItalie
- Citation"Je suis comme la rouille, où j'apparais, je saccage."