LUNGA VITA ALLA SIGNORA!

LUNGA VITA ALLA SIGNORA!

LONGUE VIE À LA SIGNORA

Ermanno Olmi

0h 1min
1987
Story of LUNGA VITA ALLA SIGNORA!
LUNGA VITA ALLA SIGNORA! LONGUE VIE À LA SIGNORA Libenzio, avec les meilleurs élèves de son école hôtelière, exerce son métier pour la première fois à l’occasion de l’une de ces grandes soirées de galas, magiques et magnifiques, où les hautes personnalités se plaisent à recevoir sous les lambris des salons de réceptions, des hôtels de luxe. Tout ici devrait inciter au rêve éveillé, mais la réalité se révèle beaucoup plus amère et la déception se fera plus grande à mesure que la nuit s’avancera. Au petit matin, cette expérience amènera Libenzio à prendre une décision presque incontrôlée et en tout cas imprévisible.   Le style allégorique du film est très remarqué. « La signora, très vieille femme, cadavre ambulant voilée de noir, qui préside le dîner sans toucher à un seul plat, est-ce le pouvoir ? L’argent ? La mort ? », s’interroge Annie Coppermann dans Les Échos. À l’autre pôle du film se trouve le jeune serveur, « cet enfant maladroit qui incarne la fraîcheur, l’innocence, la pureté » selon L’Humanité. Pour Anne Kiefer (Jeune Cinéma), « On retrouve l’opposition [chère à Olmi] entre la pureté de la jeunesse et la corruption des adultes. Olmi dépeint l’horreur du pouvoir sous les traits de la vieillesse ». La journaliste regrette toutefois la froideur de cette allégorie : « Le parti-pris d’Ermanno Olmi à ne filmer que des visages vides et habités par rien, lasse vite. La galerie de portraits ennuie, elle tourne à vide ». L’Humanité Dimanche, sous la plume de Claude Sartirano, rappelle que « le cinéma est affaire de style. [Olmi] s’en tient aux gestes, au décor, ses personnages portent les masques, jusqu’à la caricature, d’une nouvelle commedia dell’arte. On retrouve l’expressivité, la rigueur aussi du cinéma muet pour un film paradoxalement éloquent ». Télérama souligne que « la force d’Olmi, c’est de ne jamais sombrer dans l’outrance. La caricature existe, certes, mais la mise en scène élégante et fluide, qui s’appuie tout au long du repas sur une impeccable musique de Telemann, refuse tous les excès ». Le Quotidien de Paris conclut que « si Olmi n’a ni l’insolence diabolique de Buñuel, ni le génie de la caricature fellinien, ce cinéaste rare, a un don magnifique de la transcendance ». Véronique Doduik, chargée de production documentaire à la Cinémathèque française https://www.cinematheque.fr/article/842.html
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      LONGUE VIE À LA SIGNORA

      Libenzio, avec les meilleurs élèves de son école hôtelière, exerce son métier pour la première fois à l’occasion de l’une de ces grandes soirées de galas, magiques et magnifiques, où les hautes personnalités se plaisent à recevoir sous les lambris des salons de réceptions, des hôtels de luxe.
      Tout ici devrait inciter au rêve éveillé, mais la réalité se révèle beaucoup plus amère et la déception se fera plus grande à mesure que la nuit s’avancera.
      Au petit matin, cette expérience amènera Libenzio à prendre une décision presque incontrôlée et en tout cas imprévisible.

       

      Le style allégorique du film est très remarqué. « La signora, très vieille femme, cadavre ambulant voilée de noir, qui préside le dîner sans toucher à un seul plat, est-ce le pouvoir ? L’argent ? La mort ? », s’interroge Annie Coppermann dans Les Échos. À l’autre pôle du film se trouve le jeune serveur, « cet enfant maladroit qui incarne la fraîcheur, l’innocence, la pureté » selon L’Humanité. Pour Anne Kiefer (Jeune Cinéma), « On retrouve l’opposition [chère à Olmi] entre la pureté de la jeunesse et la corruption des adultes. Olmi dépeint l’horreur du pouvoir sous les traits de la vieillesse ». La journaliste regrette toutefois la froideur de cette allégorie : « Le parti-pris d’Ermanno Olmi à ne filmer que des visages vides et habités par rien, lasse vite. La galerie de portraits ennuie, elle tourne à vide ». L’Humanité Dimanche, sous la plume de Claude Sartirano, rappelle que « le cinéma est affaire de style. [Olmi] s’en tient aux gestes, au décor, ses personnages portent les masques, jusqu’à la caricature, d’une nouvelle commedia dell’arte. On retrouve l’expressivité, la rigueur aussi du cinéma muet pour un film paradoxalement éloquent ». Télérama souligne que « la force d’Olmi, c’est de ne jamais sombrer dans l’outrance. La caricature existe, certes, mais la mise en scène élégante et fluide, qui s’appuie tout au long du repas sur une impeccable musique de Telemann, refuse tous les excès ». Le Quotidien de Paris conclut que « si Olmi n’a ni l’insolence diabolique de Buñuel, ni le génie de la caricature fellinien, ce cinéaste rare, a un don magnifique de la transcendance ».

      Véronique Doduik, chargée de production documentaire à la Cinémathèque française

      https://www.cinematheque.fr/article/842.html

    • Réalisation
      Ermano OLMI
    • Scénario
      Ermano Olmi
    • Image
      Ermano Olmi, Maurizio Zaccaro
    • Montage
      Ermanno Olmi
    • Musique
      George Philip Telemann
    • Producteur (s)
      Giuseppe Cereda
    • Productions
      Cinema Undici, Rai Uno
    • Interprètes
      Marco Esposito, Simona Brandalise, Stefania Busarello, Simone Dalla Rosa
    • Année
      1987
    • Durée
      1h55
    • Pays de production
      Italie
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