MIELE

MIELE

MIELE

Valeria Golino

Story of MIELE
MIELE

Irene (Jasmine Trinca) est une jeune femme apparemment sans histoire, du moins pour ses proches qui pensent qu’elle poursuit des études de médecine à Padoue où elle se rend régulièrement pour rencontrer son directeur de recherches. Mais ce n’est qu’une apparence. En réalité, Irene mène une tout autre vie. Elle met à profit ses soi-disant séjours à Padoue pour partir en Amérique où elle se procure des produits vétérinaires en vente libre destinés à euthanasier les animaux. En Italie, sous le pseudonyme de Miele, elle fait partie d’un réseau clandestin qui vient en aide, moyennant finances, à des malades incurables qui veulent en finir dignement avec la vie. Irene-Miele, méthodique et pleine de délicatesse, agit par conviction. Mais un jour, c’est un malade un peu particulier qui la contacte. Carlo Grimaldi (Carlo Cecchi) est un septuagénaire distingué, en bonne forme physique, sans problèmes d’argent, mais profondément dépressif. Irene-Miele se trouve face à un dilemme. Doit-elle considérer la dépression de Carlo Grimaldi comme une maladie incurable et l’aider à mourir ou bien tenter de lui redonner goût à la vie ?

 

Miele ne se départit pas d’une douceur atone mais un rendez-vous avec un vieil intellectuel désabusé qui perturbe les règles du jeu va modifier le cours du film et pousser la jeune femme à s’interroger sur les limites de son trafic et les contours intimes et moraux de ses rendez-vous avec la mort. Avec quelques effets superflus de style et d’écriture, le film brosse le portrait serré d’une jeune femme moderne assez fascinante (Jasmine Trinca qu’on a vu grandir dans La Chambre du fils et Nos plus belles années). Avec dans le viseur, l’évocation d’un pays qui s’effondre, d’un lien social qui s’effiloche et d’une jeunesse qui, dans ses petits trafics et son sens de la débrouille, cherche sa juste place dans l’existence.

Laurent Rigoulet, Télérama, 18 mai 2013

  • MIELE

    Irene (Jasmine Trinca) est une jeune femme apparemment sans histoire, du moins pour ses proches qui pensent qu’elle poursuit des études de médecine à Padoue où elle se rend régulièrement pour rencontrer son directeur de recherches. Mais ce n’est qu’une apparence. En réalité, Irene mène une tout autre vie. Elle met à profit ses soi-disant séjours à Padoue pour partir en Amérique où elle se procure des produits vétérinaires en vente libre destinés à euthanasier les animaux. En Italie, sous le pseudonyme de Miele, elle fait partie d’un réseau clandestin qui vient en aide, moyennant finances, à des malades incurables qui veulent en finir dignement avec la vie. Irene-Miele, méthodique et pleine de délicatesse, agit par conviction. Mais un jour, c’est un malade un peu particulier qui la contacte. Carlo Grimaldi (Carlo Cecchi) est un septuagénaire distingué, en bonne forme physique, sans problèmes d’argent, mais profondément dépressif. Irene-Miele se trouve face à un dilemme. Doit-elle considérer la dépression de Carlo Grimaldi comme une maladie incurable et l’aider à mourir ou bien tenter de lui redonner goût à la vie ?

     
    « Je n’avais jamais consciemment pensé à devenir réalisatrice avant que l’on me demande de réaliser un court-métrage il y a trois ans. Pendant le tournage j’ai eu une révélation personnelle : certainement une vocation dont je n’avais même pas conscience avant. […] L’euthanasie est un sujet tabou en Italie, bien plus que dans n’importe quel autre pays européen. C’est en grande partie dû à l’influence du Vatican et à notre héritage catholique. Mais j’ai le sentiment que même si le peuple italien est prêt à faire face à ce sujet et à d’autres problèmes éthiques, les hommes politiques eux ne le sont pas. J’ai également voulu faire ce film car le roman avait une dimension très cinématographique. Malgré la gravité du sujet, le livre avait un grand potentiel visuel. Le personnage principal, Miele, a une profonde vitalité, d’autant plus accentuée qu’elle est en contact permanent avec la douleur et la mort. Ce contraste m’a séduite. Le sujet de l’euthanasie est certainement très courant. Mais le film parle autant du développement d’une jeune femme que des interrogations morales sur l’euthanasie.»
    Valeria Golino, Dossier de presse
     
    « Miele ne se départit pas d’une douceur atone mais un rendez-vous avec un vieil intellectuel désabusé qui perturbe les règles du jeu va modifier le cours du film et pousser la jeune femme à s’interroger sur les limites de son trafic et les contours intimes et moraux de ses rendez-vous avec la mort. Avec quelques effets superflus de style et d’écriture, le film brosse le portrait serré d’une jeune femme moderne assez fascinante (Jasmine Trinca qu’on a vu grandir dans La Chambre du fils et Nos plus belles années). Avec dans le viseur, l’évocation d’un pays qui s’effondre, d’un lien social qui s’effiloche et d’une jeunesse qui, dans ses petits trafics et son sens de la débrouille, cherche sa juste place dans l’existence.»
    Laurent Rigoulet, Télérama, 18 mai 2013
     
    « Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Valeria Golino ne surfe pas sur la vague de la facilité. L’euthanasie est un thème d’actualité et il faut beaucoup de talent, d’intelligence et de sensibilité pour ne pas tomber dans le piège du jugement caricatural. En filmant au plus près le personnage emblématique d’Irène (interprétée par la sublime Jasmine Trinca), une jeune femme qui aide des personnes atteintes de maladies incurables à mettre fin à leurs jours, elle compose un magnifique portrait de femme en survie. Peu de dialogues, des scènes d’un grand cérémonial lorsqu’il s’agit de donner le poison, des courses de vélo à perdre le souffle, des séances intensives de natation… Irène est toujours en mouvement. Prise dans ses névroses, elle tente de trouver sa voie. Valeria Golino a, quant à elle, trouvé la sienne : une nouvelle cinéaste est née. »
    Françoise Delbecq, Elle, 3 octobre 2013

  • Réalisation
    Valeria Golino
  • Scénario
    Francesca Marciano, Valeria Golino, Valia Santella, d’après le roman A nome Tuo de Mauro Covacich
  • Image
    Gergely Poharnok
  • Montage
    Giogiò Franchini
  • Producteur (s)
    Riccardo Scamarcio, Viola Prestieri, Anne-Dominique Toussaint, Raphaël Berdugo
  • Productions
    Buena Onda, Les Films des Tournelles, Rai Cinema, Cité Films, avec la contribution du MiBAC
  • Distribution France
    Jour 2 Fête
  • Interprètes
    Jasmine Trinca, Carlo Cecchi, Libero De Rienzo, Vinicio Marchioni, Iaia Forte, Roberto De Francesco, Barbara Ronchi, Massimiliano Iacolucci, Valeria Bilello
  • Année
    2013
  • Durée
    1h 40
  • Pays de production
    Italie, France
  • Format
    VOST
  • Citation
    Je crois en ce que je fais.
Et vous, qu’en pensez-vous ?

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d’un *.

Movie, TV Show, Filmmakers and Film Studio WordPress Theme.

Press Enter / Return to begin your search or hit ESC to close

En vous inscrivant, vous acceptez nos Conditions générales d’utilisation et notre Politique de confidentialité .

Les nouvelles adhésions ne sont pas autorisées.

Festival du Film Italien de Villerupt

Festival du Film Italien de Villerupt
6 rue Clemenceau
54190 Villerupt


+33 (0)3 82 89 40 22
organisation@festival-villerupt.com

©2021 Festival du Film Italien de Villerupt - Tous droits réservés - Réalisation Agacom