Story of NON ESSERE CATTIVO
Ostie, 1995. Vittorio (Alessandro Borghi) et Cesare (Luca Marinelli) sont comme deux frères. Ils ont à peine plus de vingt ans et une vie rythmée par les discothèques, les belles voitures, l’alcool, les drogues… Pour se permettre tout cela, ils dealent. Mais Vittorio le premier sent que cette vie n’est pas satisfaisante, qu’il désire autre chose, une vie rangée, une femme, un foyer. Il rencontre Linda (Roberta Mattei) qui est en mesure de lui offrir tout cela, du coup il trouve du travail sur un chantier alors que Cesare sombre de plus en plus. Pour l’aider Vittorio l’incite à venir travailler avec lui et Cesare semble décidé lui aussi à se ranger, surtout parce qu’il a rencontré Viviana (Silvia D’Amico) avec laquelle il envisage une vie différente. Mais Cesare est un faible qui risque constamment de céder aux sirènes de l’argent facile. Malgré les remontrances de Linda, Vittorio ne l’abandonne pas.
« J’ai participé au dernier cycle du cinéma militant dans les années 1970. Une déception. J’ai compris que le seul cinéma possible c’est celui de l’industrie. Alors j’ai fait Amore tossico. Il m’a quand même fallu cinq ans car j’ai conservé des formes et des contenus hors normes. C‘est le seul cinéma militant possible : un cinéma différent à l’intérieur des circuits commerciaux.
Dans Non essere cattivo, Vittorio (comme le personnage d’Accattone) et Cesare (comme celui d’Amore tossico) ne peuvent pas avoir les mêmes caractéristiques que dans le film de Pasolini ou dans le mien. Après que ces quartiers ont été envahis pas les drogues dures, voilà que sont arrivées les drogues de synthèse. La fin des valeurs pasoliniennes est là. Dans Amore tossico il y avait de l’héroïne, une drogue de type anti-bourgeois. Les nouvelles drogues en revanche sont bourgeoises.
Un film d’auteur est un film qui exprime une conception du monde. »
Claudio Caligari, propos recueillis par Luca Pisapia pendant le tournage, Il Fatto Quotidiano, 8 septembre 2015
Claudio Caligari (1948-2015) réalise en 1983 Amore tossico, véritable film culte pour toute une génération. Cependant il ne réalise son deuxième film L’odore della notte qu’en 1998. Il attend de nouveau plus de quinze ans la possibilité de réaliser Non essere cattivo, mais il meurt en mai 2015, alors que le film est au montage. C’est Valerio Mastandrea qui s’emploie à ce qu’il soit achevé.
NON ESSERE CATTIVO
MAUVAISE GRAINE
Ostie, 1995. Vittorio (Alessandro Borghi) et Cesare (Luca Marinelli) sont comme deux frères. Ils ont à peine plus de vingt ans et une vie rythmée par les discothèques, les belles voitures, l’alcool, les drogues… Pour se permettre tout cela, ils dealent. Mais Vittorio le premier sent que cette vie n’est pas satisfaisante, qu’il désire autre chose, une vie rangée, une femme, un foyer. Il rencontre Linda (Roberta Mattei) qui est en mesure de lui offrir tout cela, du coup il trouve du travail sur un chantier alors que Cesare sombre de plus en plus. Pour l’aider Vittorio l’incite à venir travailler avec lui et Cesare semble décidé lui aussi à se ranger, surtout parce qu’il a rencontré Viviana (Silvia D’Amico) avec laquelle il envisage une vie différente. Mais Cesare est un faible qui risque constamment de céder aux sirènes de l’argent facile. Malgré les remontrances de Linda, Vittorio ne l’abandonne pas.
« J’ai participé au dernier cycle du cinéma militant dans les années 1970. Une déception. J’ai compris que le seul cinéma possible c’est celui de l’industrie. Alors j’ai fait Amore tossico. Il m’a quand même fallu cinq ans car j’ai conservé des formes et des contenus hors normes. C‘est le seul cinéma militant possible : un cinéma différent à l’intérieur des circuits commerciaux.
Dans Non essere cattivo, Vittorio (comme le personnage d’Accattone) et Cesare (comme celui d’Amore tossico) ne peuvent pas avoir les mêmes caractéristiques que dans le film de Pasolini ou dans le mien. Après que ces quartiers ont été envahis pas les drogues dures, voilà que sont arrivées les drogues de synthèse. La fin des valeurs pasoliniennes est là. Dans Amore tossico il y avait de l’héroïne, une drogue de type anti-bourgeois. Les nouvelles drogues en revanche sont bourgeoises.
Un film d’auteur est un film qui exprime une conception du monde. »Claudio Caligari, propos recueillis par Luca Pisapia pendant le tournage, Il Fatto Quotidiano, 8 septembre 2015
Claudio Caligari est décédé en mai 2015, alors que le film est au montage. C’est Valerio Mastandrea qui s’est emmployée à ce qu’il soit achevé.
- RéalisationClaudio Caligari
- ScénarioClaudio Caligari, Giordano Meacci, Francesca Serafini
- ImageMaurizio Calvesi
- MontageMauro Bonanni
- MusiquePaolo Vivaldi
- Producteur (s)Valerio Mastandrea, Paolo Bogna, Simone Isola
- ProductionsKimerafilm, Rai Cinema, Taodue, avec la contribution du MiBACT
- Distribution FranceBellissima Films
- Vente à l’étrangerRai Com
- InterprètesLuca Marinelli, Alessandro Borghi, Silvia D’amico, Roberta Mattei, Alessandro Bernardini, Valentino Campitelli, Danilo Cappannelli, Manuel Rulli, Emanuela Fanelli, Giulia Greco
- Année2015
- Durée1h 41
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationLa vie est dure, si tu n’es pas plus dur qu’elle…