SACCO E VANZETTI

SACCO E VANZETTI

SACCO ET VANZETTI

Giuliano Montaldo

0h 2min
1971
Story of SACCO E VANZETTI
SACCO ET VANZETTI

État du Massachusetts, 15 avril 1920. Deux employés d’une manufacture de chaussures sont tués suite à un braquage qui tourne mal. La police met rapidement la main sur deux suspects : le 5 mai, Nicola Sacco (Riccardo Cucciola), cordonnier, et Bartolomeo Vanzetti (Gian Maria Volonté), marchand de poissons, deux immigrés italiens sont arrêtés, porteurs d’armes. Déférés devant une commission d’enquête, ils nient les faits qu’on leur reproche, mais ne manquent jamais d’affirmer dignement leur appartenance à un mouvement anarchiste. Le procureur et le juge développent une argumentation imprégnée de xénophobie et de paranoïa antibolchevique.

Ce premier procès condamne Vanzetti, seul, à une peine de 12 à 15 ans de prison. Un second procès s'ouvre au printemps 1921. Le chef d’accusation se transforme, ils sont coupables de leurs opinions subversives en face de l’État et ils sont condamnés tous les deux à la peine capitale. Malgré une forte mobilisation internationale et le report à plusieurs reprises de l'exécution, le 23 août 1927 à minuit, Sacco et Vanzetti  sont conduits à la chaise électrique.

 

« Le film dépeint une Amérique paranoïaque alors sous le coup de la première grande vague de peur anticommuniste. Car si tout le monde se souvient de la seconde salve organisée par le tristement célèbre Joseph McCarthy, le morceau d’histoire présenté ici n’a pas une place de choix dans notre mémoire collective. C’est ce qui rend Sacco et Vanzetti d’autant plus important malgré ses quelques maladresses moralisatrices. Dans les deux rôles titres, Gian Maria Volonté et Riccardo Cucciola impressionnent dans la peau de deux personnages opposés en tout. L’un théâtral, l’autre retenu, ils n’ont en commun qu’un désir profond de justice sociale qui sera leur perte. Cette opposition fonctionne parfaitement et rend leur destin croisé d’autant plus touchant. À la fois drame historique et pierre angulaire du cinéma italien engagé, une œuvre à redécouvrir. »

Jean Demblant, avoir-alire.com, 10 décembre 2014

    • SACCO ET VANZETTI

      État du Massachusetts, 15 avril 1920. Deux employés d’une manufacture de chaussures sont tués suite à un braquage qui tourne mal. La police met rapidement la main sur deux suspects : le 5 mai, Nicola Sacco (Riccardo Cucciola), cordonnier, et Bartolomeo Vanzetti (Gian Maria Volonté), marchand de poissons, deux immigrés italiens sont arrêtés, porteurs d’armes. Déférés devant une commission d’enquête, ils nient les faits qu’on leur reproche, mais ne manquent jamais d’affirmer dignement leur appartenance à un mouvement anarchiste. Le procureur et le juge développent une argumentation imprégnée de xénophobie et de paranoïa antibolchevique.

      Ce premier procès condamne Vanzetti, seul, à une peine de 12 à 15 ans de prison. Un second procès s'ouvre au printemps 1921. Le chef d’accusation se transforme, ils sont coupables de leurs opinions subversives en face de l’État et ils sont condamnés tous les deux à la peine capitale. Malgré une forte mobilisation internationale et le report à plusieurs reprises de l'exécution, le 23 août 1927 à minuit, Sacco et Vanzetti  sont conduits à la chaise électrique.

       

      « Le film dépeint une Amérique paranoïaque alors sous le coup de la première grande vague de peur anticommuniste. Car si tout le monde se souvient de la seconde salve organisée par le tristement célèbre Joseph McCarthy, le morceau d’histoire présenté ici n’a pas une place de choix dans notre mémoire collective. C’est ce qui rend Sacco et Vanzetti d’autant plus important malgré ses quelques maladresses moralisatrices. Dans les deux rôles titres, Gian Maria Volonté et Riccardo Cucciola impressionnent dans la peau de deux personnages opposés en tout. L’un théâtral, l’autre retenu, ils n’ont en commun qu’un désir profond de justice sociale qui sera leur perte. Cette opposition fonctionne parfaitement et rend leur destin croisé d’autant plus touchant. À la fois drame historique et pierre angulaire du cinéma italien engagé, une œuvre à redécouvrir. »

      Jean Demblant, avoir-alire.com, 10 décembre 2014

    • Réalisation
      Giuliano Montaldo
    • Scénario
      Fabrizio Onofri, Giuliano Montaldo, Mino Roli, Ottavio Jemma
    • Image
      Silvano Ippoliti
    • Montage
      Nino Baragli
    • Musique
      Ennio Morricone, Ballade chantée par Joan Baez
    • Producteur (s)
      Arrigo Colombo, Giorgio Papi
    • Productions
      Unidis Jolly Film, Théâtre Le Rex
    • Distribution France
      Carlotta Films
    • Interprètes
      Gian Maria Volonté, Riccardo Cucciola, Cyril Cusack, Rosanna Fratello, Claude Mann, Milo O'Shea, William Prince, Geoffrey Keen, Sergio Fantoni, Armenia Balducci
    • Année
      1971
    • Durée
      2h 04
    • Pays de production
      Italie, France
    • Format
      VOSTF
    • Citation
      Vous êtes un symbole, M. Vanzetti. Que devons-nous sauver, l’homme ou le symbole ?
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