SCUSATE IL RITARDO

SCUSATE IL RITARDO

Massimo Troisi

0h 1min
1983
Story of SCUSATE IL RITARDO
SCUSATE IL RITARDO Vincenzo, jeune napolitain avoisinant la trentaine, est au chômage et vit avec sa famille. Il supporte mal cette situation et se montre versatile et agressif envers ses proches : sa mère, sa sœur Patrizia, son frère Alfredo, comédien célèbre, pour lequel il éprouve à la fois de l’admiration et de l’aversion. Sa seule distraction est son meilleur ami, Tonino, abandonné par sa fiancée, et dont il subit les épanchements et les interminables confidences. Vincenzo fait la connaissance d’Anne, une ancienne amie d’école de sa sœur. Anna a connu une grande désillusion amoureuse et a maintenant besoin de tendresse et d’un amour sincère et profond. Dans les premiers temps de leur liaison, ils vivent d’intenses moments de bonheur mais bientôt la crise éclate à cause de la différence de leurs caractères et de leurs aspirations. Tout d’abord Vincenzo ne semble guère affecté mais lorsqu’Anna décide de le quitter, il éprouve une grande souffrance. Il se rend enfin compte combien cette femme est essentielle dans sa vie et il est prêt à tout accepter, même un amour factice, pourvu qu’elle soit près de lui.   « Dans Scusate il ritardo, la langue de Troisi pénètre, s’engouffre, se noie, se mélange, devient argot, allusion, et complémentaire au geste qui appartient au théâtre. Ses mains vissées sur les tempes, les yeux roulants écarquillés, ses doigts qui interrogent une mèche…même la cicatrice de l’intervention à cœur ouvert subite par Troisi communiquent son angoisse. Scusate il ritardo est un film débordant de tristesse. Triste est la mère du protagoniste, mélancolique est sa délicieuse fiancée, Lello Arena toujours joyeux est digne de Strinberg, quant au professeur taciturne, il est l’incarnation même de la tristesse. Mais le plus triste de tous est Vincenzo récitant son extravagant monologue, instrument de communication de cette solitude, de ce silence, de cette Italie où il n’y a même plus une langue qui vaille la peine d’être parlée. » Gianni Riotta – Il manifesto, 05/03/83
    • SCUSATE IL RITARDO

      Vincenzo, jeune napolitain avoisinant la trentaine, est au chômage et vit avec sa famille. Il supporte mal cette situation et se montre versatile et agressif envers ses proches : sa mère, sa sœur Patrizia, son frère Alfredo, comédien célèbre, pour lequel il éprouve à la fois de l’admiration et de l’aversion. Sa seule distraction est son meilleur ami, Tonino, abandonné par sa fiancée, et dont il subit les épanchements et les interminables confidences.

      Vincenzo fait la connaissance d’Anne, une ancienne amie d’école de sa sœur. Anna a connu une grande désillusion amoureuse et a maintenant besoin de tendresse et d’un amour sincère et profond. Dans les premiers temps de leur liaison, ils vivent d’intenses moments de bonheur mais bientôt la crise éclate à cause de la différence de leurs caractères et de leurs aspirations. Tout d’abord Vincenzo ne semble guère affecté mais lorsqu’Anna décide de le quitter, il éprouve une grande souffrance. Il se rend enfin compte combien cette femme est essentielle dans sa vie et il est prêt à tout accepter, même un amour factice, pourvu qu’elle soit près de lui.

       

      « Dans Scusate il ritardo, la langue de Troisi pénètre, s’engouffre, se noie, se mélange, devient argot, allusion, et complémentaire au geste qui appartient au théâtre. Ses mains vissées sur les tempes, les yeux roulants écarquillés, ses doigts qui interrogent une mèche…même la cicatrice de l’intervention à cœur ouvert subite par Troisi communiquent son angoisse. Scusate il ritardo est un film débordant de tristesse. Triste est la mère du protagoniste, mélancolique est sa délicieuse fiancée, Lello Arena toujours joyeux est digne de Strinberg, quant au professeur taciturne, il est l’incarnation même de la tristesse. Mais le plus triste de tous est Vincenzo récitant son extravagant monologue, instrument de communication de cette solitude, de ce silence, de cette Italie où il n’y a même plus une langue qui vaille la peine d’être parlée. »

      Gianni Riotta – Il manifesto, 05/03/83

    • Réalisation
      Massimo Troisi
    • Scénario
      Massimo Troisi, Anna Pavignano
    • Image
      Mario Albani
    • Montage
      Antonio Siciliano
    • Musique
      Antonio Sinagra
    • Producteur (s)
      Mauro Berardi
    • Productions
      Yarno Cinematografica
    • Interprètes
      Massimo Troisi, Giuliana De Sio, Lello Arena, Lina Polito, Franco Acampora, Olimpia Di Maio, Nicola Esposito
    • Année
      1983
    • Durée
      1h 52
    • Pays de production
      Italie
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