Story of SMETTO QUANDO VOGLIO
Précarité à l’Université. Pietro (Edoardo Leo) est chercheur en neurobiologie mais malgré la qualité de son travail son contrat n’est pas renouvelé. À 37 ans il se retrouve au chômage, aussi décide-t-il d’utiliser ses connaissances pour mettre au point une nouvelle molécule que la législation antidrogue n’a pas encore cataloguée, et pour cause. Il a besoin d’aide et pour cela il débauche d’autres spécialistes qui sont dans des situations aussi précaires que lui : deux latinistes (Valerio Aprea et Lorenzo Lavia), un chimiste (Stefano Fresi), un économiste (Libero De Rienzo), un archéologue (Paolo Calabresi) et un anthropologue (Pietro Sermonti). Cette bande de cerveaux inonde le marché de son produit miracle et engrange de copieux bénéfices. Leur vie change du tout au tout, mais Pietro se garde bien d’avouer à sa compagne Giulia (Valeria Solarino) la provenance de cet argent car elle est assistante sociale et lutte contre la toxicomanie.
L’objectif premier, qui est de faire rire, est donc largement rempli. Le second, plus confidentiel et insidieux, est la preuve même de l’immense talent du réalisateur, qui devrait signer ici le début d’une carrière brillante. Car une fois le rire éteint, il reste un constat accablant et une question brûlante : comment des universitaires d’une rare intelligence en arrivent-ils à plonger la tête la première dans la criminalité ? En entraînant le spectateur sur la route du divertissement, Sydney Sibilia n’oublie pas forcément de mener à une prise de conscience, profitant du grotesque de certaines situations pour faire passer son message. La créativité italienne, c’est certain, n’est pas en crise. Tout ce qu’on veut, c’est qu’elle ne s’arrête pas là !
Virginie Morisson, àVoir-àLire, 17 juillet 2014
SMETTO QUANDO VOGLIO
J’ARRÊTE QUAND JE VEUX
Précarité à l’Université. Pietro (Edoardo Leo) est chercheur en neurobiologie mais malgré la qualité de son travail son contrat n’est pas renouvelé. À 37 ans il se retrouve au chômage, aussi décide-t-il d’utiliser ses connaissances pour mettre au point une nouvelle molécule que la législation antidrogue n’a pas encore cataloguée, et pour cause. Il a besoin d’aide et pour cela il débauche d’autres spécialistes qui sont dans des situations aussi précaires que lui : deux latinistes (Valerio Aprea et Lorenzo Lavia), un chimiste (Stefano Fresi), un économiste (Libero De Rienzo), un archéologue (Paolo Calabresi) et un anthropologue (Pietro Sermonti). Cette bande de cerveaux inonde le marché de son produit miracle et engrange de copieux bénéfices. Leur vie change du tout au tout, mais Pietro se garde bien d’avouer à sa compagne Giulia (Valeria Solarino) la provenance de cet argent car elle est assistante sociale et lutte contre la toxicomanie.
L’objectif premier, qui est de faire rire, est donc largement rempli. Le second, plus confidentiel et insidieux, est la preuve même de l’immense talent du réalisateur, qui devrait signer ici le début d’une carrière brillante. Car une fois le rire éteint, il reste un constat accablant et une question brûlante : comment des universitaires d’une rare intelligence en arrivent-ils à plonger la tête la première dans la criminalité ? En entraînant le spectateur sur la route du divertissement, Sydney Sibilia n’oublie pas forcément de mener à une prise de conscience, profitant du grotesque de certaines situations pour faire passer son message. La créativité italienne, c’est certain, n’est pas en crise. Tout ce qu’on veut, c’est qu’elle ne s’arrête pas là !
Virginie Morisson, àVoir-àLire, 17 juillet 2014
- RéalisationSydney Sibilia
- ScénarioValerio Attanasio, Andrea Garello, Sydney Sibilia
- ImageVladan Radovic
- MontageGianni Vezzosi
- MusiqueAndrea Farri
- Producteur (s)Domenico Procacci, Matteo Rovere
- ProductionsFandango, Ascent Film, en collaboration avec Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT, avec le soutien de Regione Lazio
- Distribution FranceBellissima Films
- InterprètesEdoardo Leo, Valeria Solarino, Valerio Aprea, Paolo Calabresi, Libero De Rienzo, Stefano Fresi, Lorenzo Lavia, Pietro Sermonti, Neri Marcorè
- Année2014
- Durée1h 40
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationC’est vrai, j’ai une licence, mais c’est une erreur de jeunesse dont je suis pleinement conscient