TANO DA MORIRE

TANO DA MORIRE

MAIS QUI A TUÉ TANO ?

Roberta Torre

0h 1min
1997
Story of TANO DA MORIRE
TANO DA MORIRE MAIS QUI A TUÉ TANO ? C' est l'histoire de Tano Guarrasi, le boss mafieux qui avait une boucherie dans le quartier de la Vucciria et qui a été assassiné. Son histoire est devenue un mythe : aux personnages et aux situations réelles se sont mêlées les superstitions populaires et les croyances magiques. Sa vie est devenue une légende, une légende de mafia. A partir de sa mort, de flash-backs en fausses interviews, le film reparcourt sa vie et surtout les rapports qu'il avait avec ses sœurs qu'il gardait enfermées à la maison. Mais après la mort de Tano, sa sœur Franca arrive à se marier. -w-Le tout dans une comédie musicale, sur les musiques de Nino D'Angelo : de l'initiation de Tano qui se fait dans une sorte de cabaret où des mafieux style Saturday's night fever chantent Simme a mafia (On est la mafia) au ballet final au marché de la Vucciria sur le Rap 'e Tano.   Nous sommes convaincus que Tano da morire irritera les mafieux biens plus que mille épisodes de La piovra. Parce que ce type de dénonciation, même si elle est juste et utile, a déjà été vue des milliers de fois sans que la mafia sorte de son indifférence. Tano da morire, en revanche, est le premier film italien qui la tourne en dérision et il faut admettre qu'il fallait un certain courage - cinématographique et social - pour le faire. Alberto Crespi, L'Unità, 31 août 1997   C'est comme un spectacle de foire, un opéra de quat'sous, situé dans un quartier populaire de Palerme, une "comédie musicale des pauvres" selon la définition de Roberta Torre elle-même. Par provocation, elle a voulu tourner un film sur la mafia en détournant toutes les règles et tous les clichés de ce sous-genre du cinéma italien politique et engagé, mais elle a surtout voulu fixer sur la pellicule — métaphoriquement et symboliquement, par la fantaisie et la satire — ce qu'elle appelle la "mafiosità", c'est-à-dire "cet aspect surréel et grotesque, fait de rites et de valeurs, de comportements et de mythes, qui appartient à un univers qui est en train de disparaître". Alessandra Levantesi, La Stampa, 31 août 1997    
    • TANO DA MORIRE

      MAIS QUI A TUÉ TANO ?

      C' est l'histoire de Tano Guarrasi, le boss mafieux qui avait une boucherie dans le quartier de la Vucciria et qui a été assassiné. Son histoire est devenue un mythe : aux personnages et aux situations réelles se sont mêlées les superstitions populaires et les croyances magiques. Sa vie est devenue une légende, une légende de mafia.

      A partir de sa mort, de flash-backs en fausses interviews, le film reparcourt sa vie et surtout les rapports qu'il avait avec ses sœurs qu'il gardait enfermées à la maison. Mais après la mort de Tano, sa sœur Franca arrive à se marier. -w-Le tout dans une comédie musicale, sur les musiques de Nino D'Angelo : de l'initiation de Tano qui se fait dans une sorte de cabaret où des mafieux style Saturday's night fever chantent Simme a mafia (On est la mafia) au ballet final au marché de la Vucciria sur le Rap 'e Tano.

       

      Nous sommes convaincus que Tano da morire irritera les mafieux biens plus que mille épisodes de La piovra. Parce que ce type de dénonciation, même si elle est juste et utile, a déjà été vue des milliers de fois sans que la mafia sorte de son indifférence. Tano da morire, en revanche, est le premier film italien qui la tourne en dérision et il faut admettre qu'il fallait un certain courage - cinématographique et social - pour le faire.

      Alberto Crespi, L'Unità, 31 août 1997

       

      C'est comme un spectacle de foire, un opéra de quat'sous, situé dans un quartier populaire de Palerme, une "comédie musicale des pauvres" selon la définition de Roberta Torre elle-même. Par provocation, elle a voulu tourner un film sur la mafia en détournant toutes les règles et tous les clichés de ce sous-genre du cinéma italien politique et engagé, mais elle a surtout voulu fixer sur la pellicule — métaphoriquement et symboliquement, par la fantaisie et la satire — ce qu'elle appelle la "mafiosità", c'est-à-dire "cet aspect surréel et grotesque, fait de rites et de valeurs, de comportements et de mythes, qui appartient à un univers qui est en train de disparaître".

      Alessandra Levantesi, La Stampa, 31 août 1997

       

       

    • Réalisation
      Roberta Torre
    • Scénario
      Roberta Torre
    • Image
      Daniele Cipri
    • Montage
      Giorgio Franchini
    • Musique
      Nino D'Angelo
    • Producteur (s)
      Donatella Palermo, Loes Kamsteeg,
    • Productions
      A.S.P, RaiTre, Dania Film,
    • Distribution France
      Les Films de l'Atalante
    • Vente à l’étranger
      Adriana Chiesa, Enterprise SRL, Copie mise à disposition par Cinecittà International
    • Interprètes
      Ciccio Guarino, Enzo Paglino, Mimma De Rosalia, Adèle Aliotta, Maria Aliotta, Anna M. Confalone, Vincenzo Di Lorenzo, Francesca Di Cesare
    • Année
      1997
    • Durée
      1h 20
    • Pays de production
      Italie
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