Story of TATANKA
TATANKA
Vivre pour la beauté du sport ou dans l'enfer de la mafia, c'est le choix récurent qu'a à faire le jeune Michele, tout au long de sa vie.
Entraîné par son ami Rosario dans un monde de violence et de corruption, Michele débute dès son adolescence une carrière de petit malfrat au service de la Camorra. Un jour, alors qu'ils sont poursuivis par la police, les deux mafiosi en herbe se réfugient dans une salle d'entraînement, appelée l'Excelsior. Plus qu'une cachette, ce lieu devient une véritable planche de salut pour Michele qui, sous l'autorité du vieux coach Sabatino, va découvrir un nouvel univers, celui de la boxe. La compétition commence alors. A chaque combat, à chaque round, c'est sa propre survie que le jeune homme remet en jeu. Toute nouvelle victoire l'éloigne, pas à pas, des ennuis et l'amène à grandir, à trouver une certaine stabilité. Seul point faible… une amitié qui l'accapare et qui l'attire irrémédiablement à ses premiers errements. Un soir, alors que tous deux dévalisent un entrepôt, Michele commet l'erreur de sa vie, une erreur qui le conduit à essuyer une lourde peine de prison. De cette expérience il ressortira pourtant plus fort, moralement et physiquement. Celui que ses compagnons boxeurs surnomment Tatanka (bison en langage sioux) doit alors prendre la décision de suivre le même parcours que son ami Rosario, devenu membre actif de la Camorra, ou de garder l'espoir de gravir un jour les podiums des plus grandes compétitions de boxe du monde.
D'après la nouvelle Tatanka déchaîné de Roberto Saviano.
« Tatanka a été un projet passionnant. Nous y avons travaillé pendant près de 2 ans et je suis heureux de l'accueil qu'il a reçu. Les critiques sont excellentes, et c'est quelque chose d'important pour un cinéaste. Nous voulions raconter un peu de ce pays et nous avons choisi de le faire à travers une histoire qui parle d'espoir. Le cinéma italien a le devoir de raconter l'Italie, on ne peut pas laisser ce rôle aux reality shows. J'aime le cinéma qui accorde une attention aux contenus mais qui a en même temps une forte aspiration vers un style visuel rigoureux. Depuis Scorsese, le maître, en passant par les frères Coen, jusqu'à ce grand réalisateur italien qu'est Sorrentino ».
Giuseppe GAGLIARDI,
propos recueillis par Matteo Fantozzi, direttanews.it, 12 mai 2011
- RéalisationGiuseppe Gagliardi
- ScénarioMaurizio Braucci, Giuseppe Gagliardi, Massimo Gaudioso, Salvatore Sansone, Stefano Sardo, d'après La bellezza e l'inferno de Roberto Saviano
- ImageMichele Paradisi
- MontageSimone Manetti
- MusiquePeppe Voltarelli
- Producteur (s)Galliano Juso, Gianluca Curti
- ProductionsMargherita Film, Minerva Pictures, Rai Cinema, avec la contribution del MiBACT
- Vente à l’étrangerMinerva Pictures Group
- InterprètesClemente Russo, Rade Serbedzija, Giorgio Colangeli, Carmine Recano, Raiz, Sascha Zacharias, Damir Todorovic, Luis Molteni, Enzo Casertano
- Année2011
- Durée1h 40
- Pays de productionItalie