TOLGO IL DISTURBO

TOLGO IL DISTURBO

VALSE D'AMOUR

Dino Risi

1h 40min
1990
Story of TOLGO IL DISTURBO
TOLGO IL DISTURBO VALSE D'AMOUR Après avoir passé dix-huit ans dans un hôpital psychiatrique Augusto Scribani (Vittorio Gassman), la soixantaine, retourne à la vie "normale" et s'installe chez Carla (Dominique Sanda), l'ex-femme de son fils qui lui est parti à l'étranger. Carla vit en compagnie de Rosa (Valentina Holtkamp), sa fille de 9 ans, de son compagnon et de la fille de ce dernier. La petite famille recomposée voit son quotidien chamboulé par ce vieillard qui se moque complètement des conventions et des codes sociaux. L'unique personne avec laquelle Augusto est capable d'avoir de bon­nes relations est Rosa. Celle-ci est heu­reuse de trouver auprès de son grand-père l'affection et la tendresse que personne ne lui a donné auparavant. Rosa est une petite fille sensi­ble, très mûre pour son âge, tandis qu'Augusto n'a jamais vraiment grandi. Ils sont fous l'un de l'autre comme seuls des enfants peuvent l'être. Au bout d'un certain temps, la maison de Carla est trop petite pour eux. Ils s'enfuient et trouvent une maison qu'ils partagent avec Alcide (Elliott Gould), un ami qu’il avait connu à l’hôpital, interné comme lui. Tous trois vivent alors plei­nement heureux. Pourtant ce bonheur ne peut durer éternellement : Augusto et Rosa seront séparés. Mais dans leur émouvant au revoir, l'espoir demeure. Dans ce film sur le mal-être du troisième âge, Risi évite avec délicatesse toute teinte de pathos. Il offre à Gassman un rôle complexe, de grande humanité, sur le fil du rasoir entre humour et tragédie. Fabrizio Corallo, réalisateur Rétrospective Dino Risi – Villerupt, octobre 2021 « Quinze films avec Vittorio Gassman, en trente ans. Je crois tout savoir de l’acteur, bien moins de l’homme. Mais je crois que lui aussi sait bien peu de lui-même, puisqu’il a souvent (et pas volontiers d’ailleurs) de profondes crises d’identité, que même les honoraires exagérés des psychanalystes n’arrivent pas à résoudre. En apparence donc, un homme fort, despotique et égoïste. En réalité, un être fragile, vulnérable et solitaire. En somme un être à aimer. Et, Dieu merci, intelligent. » Dino Risi Dino Risi, Maitre de la comédie italienne, Valerio Caprara, Gremese, 1993 Après les échecs du Roi Dagobert et du Fou de guerre, tournés avec Coluche, bien des portes s'étaient fermées. Pour les rouvrir : des années de palabres. "Et qui aurait voulu, il y a six ans, d'un film qui raconte les amours d'un vieux fou de soixante-dix ans et d'une petite fille de neuf ans ? " J'étais déjà vieux. Le cinéma italien se cassait la figure. Il aurait fallu être fou ! ". Mais, en 1990, en Italie, les producteurs en sont revenus aux valeurs d'antan. "Tiens, dit Risi, ils relisent les scénarios !" [...] "Ni lui, ni elle, ne sont du bon côté de la société. Rosa sait que sa mère ne l'aime pas. Lui, a le mal de vivre. En écrivant, j'ai pensé à tous ces pauvres types lâchés dans la nature, sans points de repère. Et aussi à Gassman. A l'époque, il était en pleine dépression. En Italie on n'avait plus le cœur à rire " Depuis Le fanfaron, en 1962, c'est le quinzième film qu'il tourne avec Risi. Amitié orageuse. En trente ans, les deux hommes ne se sont jamais rencontrés hors d'un plateau. Quand il ne tourne pas, Gassman prend ses distances. Fonce au théâtre, ou à Florence où il enseigne la comédie. Mais Gassman, ces temps-ci, n'a plus envie des planches. Il vient de terminer L'oncle indigne, de Franco Brusati, et doit rejoindre Robert Altman, à Rome, dans un mois, pour un film consacré à la vie de Rossini. En retrouvant le chemin des salles de cinéma, le public italien lui a redonné le goût du métier. Comme il l'a redonné à Risi. Marie-Elizabeth Rouchy, Télérama, 28 mars 1990
    • TOLGO IL DISTURBO

      VALSE D'AMOUR

      Après avoir passé dix-huit ans dans un hôpital psychiatrique Augusto Scribani (Vittorio Gassman), la soixantaine, retourne à la vie "normale" et s'installe chez Carla (Dominique Sanda), l'ex-femme de son fils qui lui est parti à l'étranger. Carla vit en compagnie de Rosa (Valentina Holtkamp), sa fille de 9 ans, de son compagnon et de la fille de ce dernier. La petite famille recomposée voit son quotidien chamboulé par ce vieillard qui se moque complètement des conventions et des codes sociaux. L'unique personne avec laquelle Augusto est capable d'avoir de bon­nes relations est Rosa. Celle-ci est heu­reuse de trouver auprès de son grand-père l'affection et la tendresse que personne ne lui a donné auparavant. Rosa est une petite fille sensi­ble, très mûre pour son âge, tandis qu'Augusto n'a jamais vraiment grandi. Ils sont fous l'un de l'autre comme seuls des enfants peuvent l'être. Au bout d'un certain temps, la maison de Carla est trop petite pour eux. Ils s'enfuient et trouvent une maison qu'ils partagent avec Alcide (Elliott Gould), un ami qu’il avait connu à l’hôpital, interné comme lui. Tous trois vivent alors plei­nement heureux. Pourtant ce bonheur ne peut durer éternellement : Augusto et Rosa seront séparés. Mais dans leur émouvant au revoir, l'espoir demeure.

      Dans ce film sur le mal-être du troisième âge, Risi évite avec délicatesse toute teinte de pathos. Il offre à Gassman un rôle complexe, de grande humanité, sur le fil du rasoir entre humour et tragédie.

      Fabrizio Corallo, réalisateur
      Rétrospective Dino Risi – Villerupt, octobre 2021

      « Quinze films avec Vittorio Gassman, en trente ans. Je crois tout savoir de l’acteur, bien moins de l’homme. Mais je crois que lui aussi sait bien peu de lui-même, puisqu’il a souvent (et pas volontiers d’ailleurs) de profondes crises d’identité, que même les honoraires exagérés des psychanalystes n’arrivent pas à résoudre. En apparence donc, un homme fort, despotique et égoïste. En réalité, un être fragile, vulnérable et solitaire. En somme un être à aimer. Et, Dieu merci, intelligent. »
      Dino Risi
      Dino Risi, Maitre de la comédie italienne, Valerio Caprara, Gremese, 1993

      Après les échecs du Roi Dagobert et du Fou de guerre, tournés avec Coluche, bien des portes s'étaient fermées. Pour les rouvrir : des années de palabres. "Et qui aurait voulu, il y a six ans, d'un film qui raconte les amours d'un vieux fou de soixante-dix ans et d'une petite fille de neuf ans ? " J'étais déjà vieux. Le cinéma italien se cassait la figure. Il aurait fallu être fou ! ". Mais, en 1990, en Italie, les producteurs en sont revenus aux valeurs d'antan. "Tiens, dit Risi, ils relisent les scénarios !" [...] "Ni lui, ni elle, ne sont du bon côté de la société. Rosa sait que sa mère ne l'aime pas. Lui, a le mal de vivre. En écrivant, j'ai pensé à tous ces pauvres types lâchés dans la nature, sans points de repère. Et aussi à Gassman. A l'époque, il était en pleine dépression. En Italie on n'avait plus le cœur à rire "
      Depuis Le fanfaron, en 1962, c'est le quinzième film qu'il tourne avec Risi. Amitié orageuse. En trente ans, les deux hommes ne se sont jamais rencontrés hors d'un plateau. Quand il ne tourne pas, Gassman prend ses distances. Fonce au théâtre, ou à Florence où il enseigne la comédie. Mais Gassman, ces temps-ci, n'a plus envie des planches. Il vient de terminer L'oncle indigne, de Franco Brusati, et doit rejoindre Robert Altman, à Rome, dans un mois, pour un film consacré à la vie de Rossini. En retrouvant le chemin des salles de cinéma, le public italien lui a redonné le goût du métier. Comme il l'a redonné à Risi.

      Marie-Elizabeth Rouchy, Télérama, 28 mars 1990

    • Réalisation
      Dino Risi
    • Scénario
      Dino Risi, Bernardino Zapponi, Enrico Oldoini
    • Image
      Blasco Giurato
    • Montage
      Alberto Gallitti
    • Musique
      Francis Lai
    • Producteur (s)
      Pio Angeletti, Adriano De Micheli, Massimo Guizzi, Antonio Passalia
    • Productions
      Dean Film, Italfrance Films, Starlet Film, TV-OR
    • Interprètes
      Vittorio Gassman, Elliott Gould, Dominique Sanda, Valentina Holtkamp, Eva Grimaldi, Firmine Richard, Monica Scattini, Veronica Dei, Maurizio Fardo
    • Année
      1990
    • Durée
      94 min
    • Pays de production
      Italie, France
    • Citation
      « Si je dis ce que je pense ça va faire mal. »
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