Story of TROPPA GRAZIA
Lucia est géomètre. Elle vit seule avec sa fille adolescente et connaît des difficultés sentimentales et financières. La mairie de sa commune projette de construire un imposant bâtiment et lui propose de travailler sur les préparatifs du chantier. Lors de ses relevés, elle remarque des anomalies mais elle décide de ne rien dire, par peur de perdre le chantier. Le lendemain, son travail sur le terrain est perturbé par l’arrivée d’une jeune femme qui a l’air d’une réfugiée. Lucia lui donne un peu d’argent et lui demande de partir. La jeune femme réapparaît mystérieusement au milieu de la route en pleine nuit, puis dans la cuisine de Lucia… En répétant sans cesse : « Va voir les hommes et dis-leur de construire une église là où je suis apparue… »
« Il est évident que ce film n’est pas un film religieux. Car ce n’est pas un film sur la capacité à croire en Dieu ou pas. C’est un film sur la capacité de "croire encore", malgré le fait que nous ne soyons plus des enfants. La capacité de sentir, d’imaginer. La Vierge du film n’est pas celle du récit religieux, mais la "Vierge de Lucia", simplement. Elle est l’expression schizophrénique de cette capacité de croire qui est propre à l’enfance, que Lucia a étouffée pendant si longtemps et qui se réveille violemment, à juste titre. Pour l’empêcher de se défaire complètement de sa part de vie. Personne d’autre ne pouvait lui apparaître : ce qui nous fascine chez la Vierge - au-delà de l’iconographie qui nous vient de l’enfance - je pense que c’est son intransigeance. »
Gianni Zanasi, Dossier de presse
TROPPA GRAZIA
Lucia est géomètre. Elle vit seule avec sa fille adolescente et connaît des difficultés sentimentales et financières. La mairie de sa commune projette de construire un imposant bâtiment et lui propose de travailler sur les préparatifs du chantier. Lors de ses relevés, elle remarque des anomalies mais elle décide de ne rien dire, par peur de perdre le chantier. Le lendemain, son travail sur le terrain est perturbé par l’arrivée d’une jeune femme qui a l’air d’une réfugiée. Lucia lui donne un peu d’argent et lui demande de partir. La jeune femme réapparaît mystérieusement au milieu de la route en pleine nuit, puis dans la cuisine de Lucia… En répétant sans cesse : « Va voir les hommes et dis-leur de construire une église là où je suis apparue… »
« Il est évident que ce film n’est pas un film religieux. Car ce n’est pas un film sur la capacité à croire en Dieu ou pas. C’est un film sur la capacité de "croire encore", malgré le fait que nous ne soyons plus des enfants. La capacité de sentir, d’imaginer. La Vierge du film n’est pas celle du récit religieux, mais la "Vierge de Lucia", simplement. Elle est l’expression schizophrénique de cette capacité de croire qui est propre à l’enfance, que Lucia a étouffée pendant si longtemps et qui se réveille violemment, à juste titre. Pour l’empêcher de se défaire complètement de sa part de vie. Personne d’autre ne pouvait lui apparaître : ce qui nous fascine chez la Vierge - au-delà de l’iconographie qui nous vient de l’enfance - je pense que c’est son intransigeance. »
Gianni Zanasi, Dossier de presse
- RéalisationGianni Zanasi
- ScénarioGianni Zanasi, Giacomo Ciarrapico, Michele Pellegrini, Federica Pontremoli
- ImageVladan Radovic
- MontageRita Rognoni, Gianni Zanasi
- MusiqueNiccolò Contessa
- Producteur (s)Rita Rognoni, Beppe Caschetto
- ProductionsPupkin Production, Oplon Film, Strada Films, Smallfish, Rai Cinema, avec la collaboration du MiBACT, de Regione Lazio et de l’Union Européenne
- Distribution FranceKMBO
- InterprètesAlba Rohrwacher, Elio Germano, Giuseppe Battiston, Hadas Yaron, Carlotta Natoli, Thomas Trabacchi, Rosa Vannucci, Daniele De Angelis, Teco Celio, Elisa Di Eusanio, Davide Strava
- Année2018
- Durée1h 50
- Pays de productionItalie, Grèce, Espagne
- FormatVOSTF
- CitationCes choses-là n’arrivent qu’aux artistes, aux poètes,aux personnes qui cherchent, qui ne renoncent jamais… Je t’envie !