Story of UN PAESE DI CALABRIA
Rosa Maria a quitté son village de Calabre un jour de l’été 1931 pour fuir la misère. Depuis les gens de Riace ont vu les maisons se couvrir de lierre et les terres s’appauvrir. Ils ont l’habitude de scruter la mer depuis leurs collines et continuent de chérir leurs deux saints patrons Côme et Damien venus d’Orient. Un jour de l'été 1998, Baïram a accosté sur la plage de Riace avec deux cents autres kurdes. Les habitants les ont accueillis et depuis Baïram vit avec sa famille au village. Aujourd’hui, les gens de Riace s'appellent Roberto, Ousmane, Emilia, Mohamed, Leonardo, Taïra. Ils ne possèdent pas grand-chose mais ils inventent au jour le jour leur destinée commune.
« Autrefois terre de guerriers, Riace est aujourd’hui un havre de paix pour les réfugiés : la pensée utopique d’une petite communauté au cœur d’une Europe au ségrégationnisme grandissant. Par le passé, le maire avait décidé de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés, à les héberger comme des êtres humains et non comme les statistiques d’une catastrophe mondiale. Mais l’heure est aux élections. L’opposition veut se défaire du maire de gauche. La population doit défendre les résultats obtenus par la communauté. En observant attentivement des gens de milieux différents travailler ensemble à la création de nouvelles approches et valeurs, les réalisateurs donnent une réponse imparable aux politiciens qui prônent la haine, le racisme et la ségrégation. À la manière d’une fable néoréaliste de Vittorio De Sica, le village et ses habitants incarnent l’espoir d’un futur meilleur. »
Giona A. Nazzaro, film-documentaire.fr
Shu Aiello a travaillé longtemps au sein de 13 Production. Elle est réalisatrice d’une vingtaine de documentaires consacrés aux questions d’identité et de société posées par l’histoire coloniale de la France, en outre-mer.
Héritière d’une double culture française et italienne, Catherine Catella se consacre depuis longtemps à la question de l’exil à travers des films, expositions ou musique. Surtout monteuse de documentaires, Un paese di Calabria est sa troisième réalisation.
UN PAESE DI CALABRIA
Rosa Maria a quitté son village de Calabre un jour de l’été 1931 pour fuir la misère. Depuis les gens de Riace ont vu les maisons se couvrir de lierre et les terres s’appauvrir. Ils ont l’habitude de scruter la mer depuis leurs collines et continuent de chérir leurs deux saints patrons Côme et Damien venus d’Orient. Un jour de l'été 1998, Baïram a accosté sur la plage de Riace avec deux cents autres kurdes. Les habitants les ont accueillis et depuis Baïram vit avec sa famille au village. Aujourd’hui, les gens de Riace s'appellent Roberto, Ousmane, Emilia, Mohamed, Leonardo, Taïra. Ils ne possèdent pas grand-chose mais ils inventent au jour le jour leur destinée commune.
« Autrefois terre de guerriers, Riace est aujourd’hui un havre de paix pour les réfugiés : la pensée utopique d’une petite communauté au cœur d’une Europe au ségrégationnisme grandissant. Par le passé, le maire avait décidé de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés, à les héberger comme des êtres humains et non comme les statistiques d’une catastrophe mondiale. Mais l’heure est aux élections. L’opposition veut se défaire du maire de gauche. La population doit défendre les résultats obtenus par la communauté. En observant attentivement des gens de milieux différents travailler ensemble à la création de nouvelles approches et valeurs, les réalisateurs donnent une réponse imparable aux politiciens qui prônent la haine, le racisme et la ségrégation. À la manière d’une fable néoréaliste de Vittorio De Sica, le village et ses habitants incarnent l’espoir d’un futur meilleur. »
Giona A. Nazzaro, film-documentaire.fr
Shu Aiello a travaillé longtemps au sein de 13 Production. Elle est réalisatrice d’une vingtaine de documentaires consacrés aux questions d’identité et de société posées par l’histoire coloniale de la France, en outre-mer.
Héritière d’une double culture française et italienne, Catherine Catella se consacre depuis longtemps à la question de l’exil à travers des films, expositions ou musique. Surtout monteuse de documentaires, Un paese di Calabria est sa troisième réalisation.
- RéalisationShu Aiello, Catherine Catella
- ScénarioShu Aiello, Catherine Catella
- ImageSteeve Calvo, François Pagès, Maurizio Tiella
- MontageShu Aiello, Catherine Catella
- MusiqueFrancesca Breschi
- ProductionsTita Productions, BO Film, Les Productions JMH, Marmita Films, avec le soutien d'Eurimages, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Région Aquitaine, Procirep, Fonds d'aide au développement de la coproduction CNC-MiBACT
- Distribution FranceAloest Production Distribution
- Année2016
- Durée1h 30
- Pays de productionItalie, France
- FormatVOST
- CitationRiace, malgré tous ses problèmes sait être un village ouvert au monde.