Story of UNA FAMIGLIA PERFETTA
Leone (Sergio Castellitto), un quinquagénaire mystérieux, vit seul dans une somptueuse villa en Ombrie. Il se prépare à fêter Noël en compagnie de sa mère, de sa femme et de ses enfants venus le rejoindre pour l'occasion. En réalité, Leone a engagé une troupe de comédiens pour jouer à son intention une famille unie au moment de Noël. Fortunato (Marco Giallini) s'est entouré de collègues pour interpréter les divers rôles : Rosa (llaria Occhini) la maman âgée, sa femme Carmen (Claudia Gerini) l'épouse de Leone, Luna (Eugenia Costantini), Pietro (Eugenio Franceschini) et Daniele (Giacomo Nasta) leurs enfants, et Sole (Carolina Crescentini), une jeune comédienne, dans le rôle de l'amoureuse de Fortunato... Chacun a travaillé son personnage, a préparé des répliques pour l'unique représentation façon commedia dell'arte où il s’agira de ne pas faire de faux-pas. Mais sciemment Leone ne leur facilite pas la tâche. Pour compliquer le tout, voilà qu'arrive Alicia (Francesca Neri), une très jolie femme qui ne connaît pas la règle du jeu.
Sergio Castellitto, en pleine forme, incarne un personnage d'histrion excentrique aux soudaines sautes d'humeur. Avec le plus grand naturel, il parsème de pièges la représentation, il s'écarte du scénario et les autres sont contraints d'improviser. Il est le seul spectateur, le protagoniste, le grand ordonnateur d'une sorte de représentation impeccable de la mystique de la famille et simultanément son destructeur sournois, le contradicteur prêt à démontrer que la famille parfaite n'existe pas et que, dans le cas contraire, de toute façon ça ne pourrait pas marcher. [...] Les divers niveaux du récit se superposent et se mêlent graduellement, la réalité et le jeu s'enchevêtrent et du coup, des thèmes importants comme la solitude, le bonheur, ou encore l'authenticité, peuvent être évoqués sans aucune gravité. Malgré sa légèreté affichée, dans cette comédie il y a des traces reconnaissables de Pirandello, Dickens et Monicelli, ce qui la rend vraiment supérieure àla moyenne.
Serena Nannelli, Il Giornale, 2décembre 2012
UNA FAMIGLIA PERFETTA
Leone (Sergio Castellitto), un quinquagénaire mystérieux, vit seul dans une somptueuse villa en Ombrie. Il se prépare à fêter Noël en compagnie de sa mère, de sa femme et de ses enfants venus le rejoindre pour l'occasion. En réalité, Leone a engagé une troupe de comédiens pour jouer à son intention une famille unie au moment de Noël. Fortunato (Marco Giallini) s'est entouré de collègues pour interpréter les divers rôles : Rosa (llaria Occhini) la maman âgée, sa femme Carmen (Claudia Gerini) l'épouse de Leone, Luna (Eugenia Costantini), Pietro (Eugenio Franceschini) et Daniele (Giacomo Nasta) leurs enfants, et Sole (Carolina Crescentini), une jeune comédienne, dans le rôle de l'amoureuse de Fortunato... Chacun a travaillé son personnage, a préparé des répliques pour l'unique représentation façon commedia dell'arte où il s’agira de ne pas faire de faux-pas. Mais sciemment Leone ne leur facilite pas la tâche. Pour compliquer le tout, voilà qu'arrive Alicia (Francesca Neri), une très jolie femme qui ne connaît pas la règle du jeu.
Sergio Castellitto, en pleine forme, incarne un personnage d'histrion excentrique aux soudaines sautes d'humeur. Avec le plus grand naturel, il parsème de pièges la représentation, il s'écarte du scénario et les autres sont contraints d'improviser. Il est le seul spectateur, le protagoniste, le grand ordonnateur d'une sorte de représentation impeccable de la mystique de la famille et simultanément son destructeur sournois, le contradicteur prêt à démontrer que la famille parfaite n'existe pas et que, dans le cas contraire, de toute façon ça ne pourrait pas marcher. [...] Les divers niveaux du récit se superposent et se mêlent graduellement, la réalité et le jeu s'enchevêtrent et du coup, des thèmes importants comme la solitude, le bonheur, ou encore l'authenticité, peuvent être évoqués sans aucune gravité. Malgré sa légèreté affichée, dans cette comédie il y a des traces reconnaissables de Pirandello, Dickens et Monicelli, ce qui la rend vraiment supérieure àla moyenne.
Serena Nannelli, Il Giornale, 2décembre 2012
- RéalisationPaolo Genovese
- ScénarioPaolo Genovese, Luca Miniero, Marco Alessi, d’après le film Familia de Fernando Leon De Aranoa
- ImageFabrizio Lucci
- MontageConsuelo Catucci
- MusiqueEmanuele Bossi
- Producteur (s)Marco Belardi
- ProductionsLotus Production, Medusa Film
- Vente à l’étrangerLotus Production
- InterprètesSergio Castellitto, Marco Giallini, Francesca Neri, Claudia Gerini, Carolina Crescentini, Eugenio Franceschini, Eugenia Costantini, Ilaria Occhini, Paolo Calabresi, Maurizio Mattioli, Giacomo Nasta
- Année2012
- Durée2h 00
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationCet enfant est gros et il porte des lunettes. Il ne peut pas être mon fils, il ne me ressemble même pas. Trouvez-en un autre ou fichez tous le camp