Story of UNA PICCOLA IMPRESA MERIDIONALE
Dur dur pour Mamma Stella (Giuliana Lojodice)… Sa fille Rosa Maria (Claudia Potenza) a quitté Arturo (Riccardo Scamarcio) et s’est enfuie avec son amant. Et voilà que son fils prêtre, Don Costantino (Rocco Papaleo), lui annonce qu’il a quitté les ordres. C’en est trop pour Mamma Stella, une ancienne institutrice austère et bigote. Il faut éviter un nouveau scandale. « Dans le village, ça ne doit pas se savoir ! » Elle enjoint à Costantino de s’isoler dans un vieux phare qui leur appartient. Mais en fait d’isolement, ce n’est pas une réussite. On dirait que tout à coup ce vieux phare agit comme un aimant et attire toutes les âmes en peine : d’abord la belle Magnolia (Barbora Bobulova), une prostituée qui s’est retirée des affaires, puis Arturo, le mari délaissé qui fuit les moqueries des gens, et pour parachever le tout, une entreprise extravagante qui vient réparer le toit…
« Je ne peux pas parler de "mon cinéma", je n’ai réalisé que deux films, mais il y a néanmoins des éléments sur lesquels je me suis appuyé à chaque fois : la légèreté, la mer et la nature. Une sensualité qui doit jaillir du lieu, de la lumière et des couleurs. Dans ce domaine la Sardaigne m’a été d’un grand secours.
Les cinéastes avec lesquels j’ai tourné peuvent confirmer que je suis un comédien discipliné. Rocco le comédien n’a donc pas créé de problèmes particuliers au réalisateur Papaleo. Réaliser des films est pour moi une aventure nouvelle et je suis fasciné par ce métier, par cette possibilité de raconter à la première personne et de construire le film selon mes goûts personnels. S’il fallait que je renonce à l’un de mes deux métiers, aujourd’hui je renoncerais à être comédien. Même si le fait de jouer aussi dans mon film rend les choses plus faciles car cela me rapproche des autres comédiens. »
Rocco Papaleo, propos recueillis par Arianna Finos, la Repubblica, 22 juillet 2013
Rocco Papaleo (1958) débute au cinéma en 1989 dans Il male oscuro de Mario Monicelli. Spécialiste des seconds rôles burlesques, il a à son actif plus de trente films. On l’a vu en 2011 dans Che bella giornata (Gennaro Nunziante) et Nessuno mi può giudicare (Massimiliano Bruno). En 2010 il réalise son premier film, Basilicata coast to coast.
UNA PICCOLA IMPRESA MERIDIONALE
Dur dur pour Mamma Stella (Giuliana Lojodice)… Sa fille Rosa Maria (Claudia Potenza) a quitté Arturo (Riccardo Scamarcio) et s’est enfuie avec son amant. Et voilà que son fils prêtre, Don Costantino (Rocco Papaleo), lui annonce qu’il a quitté les ordres. C’en est trop pour Mamma Stella, une ancienne institutrice austère et bigote. Il faut éviter un nouveau scandale. « Dans le village, ça ne doit pas se savoir ! » Elle enjoint à Costantino de s’isoler dans un vieux phare qui leur appartient. Mais en fait d’isolement, ce n’est pas une réussite. On dirait que tout à coup ce vieux phare agit comme un aimant et attire toutes les âmes en peine : d’abord la belle Magnolia (Barbora Bobulova), une prostituée qui s’est retirée des affaires, puis Arturo, le mari délaissé qui fuit les moqueries des gens, et pour parachever le tout, une entreprise extravagante qui vient réparer le toit…
« Je ne peux pas parler de "mon cinéma", je n’ai réalisé que deux films, mais il y a néanmoins des éléments sur lesquels je me suis appuyé à chaque fois : la légèreté, la mer et la nature. Une sensualité qui doit jaillir du lieu, de la lumière et des couleurs. Dans ce domaine la Sardaigne m’a été d’un grand secours.
Les cinéastes avec lesquels j’ai tourné peuvent confirmer que je suis un comédien discipliné. Rocco le comédien n’a donc pas créé de problèmes particuliers au réalisateur Papaleo. Réaliser des films est pour moi une aventure nouvelle et je suis fasciné par ce métier, par cette possibilité de raconter à la première personne et de construire le film selon mes goûts personnels. S’il fallait que je renonce à l’un de mes deux métiers, aujourd’hui je renoncerais à être comédien. Même si le fait de jouer aussi dans mon film rend les choses plus faciles car cela me rapproche des autres comédiens. »
Rocco Papaleo, propos recueillis par Arianna Finos, la Repubblica, 22 juillet 2013
Rocco Papaleo (1958) débute au cinéma en 1989 dans Il male oscuro de Mario Monicelli. Spécialiste des seconds rôles burlesques, il a à son actif plus de trente films. On l’a vu en 2011 dans Che bella giornata (Gennaro Nunziante) et Nessuno mi può giudicare (Massimiliano Bruno). En 2010 il réalise son premier film, Basilicata coast to coast.
- RéalisationRocco Papaleo
- ScénarioRocco Papaleo, Valter Lupo
- ImageFabio Zamarion
- MontageCristian Lombardi
- MusiqueRocco Papaleo, Rita Marcotulli
- Producteur (s)Arturo Paglia, Isabella Cocuzza
- ProductionsPaco Cinematografica, avec la contribution du MiBAC et le soutien de Sardegna Film Commission
- Vente à l’étrangerPaco Cinematografica
- InterprètesRiccardo Scamarcio, Barbora Bobulova, Rocco Papaleo, Sarah Felberbaum, Claudia Potenza, Giuliana Lojodice, Giovanni Esposito, Giorgio Colangeli, Mela Esposito, Giampiero Schiano
- Année2013
- Durée1h 43
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationDans le village, ça ne doit pas se savoir