Story of 31 GRADI KELVIN
31° Kelvin : une température qui permet juste de survivre. Juste survivre, c’est la condition des personnages qui traînent leur solitude et leurs frustrations dans une ville sicilienne.
Quand il était jeune Pietro (Vincenzo Albanese) avait émigré en Allemagne, puis il était revenu lorsque Fiat embauchait à Termini Imerese. Il est veuf et malade. Ibrahim (Walid Gasmi) est tunisien. Il a fui son pays après avoir été torturé par la police politique. Il voudrait que sa femme et sa fille le rejoignent mais ce n’est pas facile. En attendant il suit les événements du printemps arabe à la télé et regarde la mer et plus loin l’horizon. Rachele (Silvia Vena) n’a pas les moyens de poursuivre ses études, elle trouve un travail dans une usine de cycles où elle fait la connaissance d’Eva (Silvia Francese), une autre ouvrière qui a une passion pour le dessin. Mariano (Antonio Ciurca) et Luca (Omar Noto) sont deux jeunes paumés. En rupture familiale et sans but dans la vie, ils sont sur la mauvaise pente.
Ces êtres errants se croisent, se rencontrent, et arrivent à briser le cercle infernal de la solitude.
« Dans mon film je tente de raconter la réalité complexe de notre temps, surtout celle des jeunes du Sud de l’Italie. Une génération privée de références à quelqu’idéal que ce soit, perdue et désespérée, sans certitudes ni ancrages, sans pères à qui s’agripper ni institutions auxquelles faire confiance. Une génération qui passe son existence précaire sur des territoires qui ont été pillés, anéantis et défigurés depuis des décennies de barbarie incontrôlée et d’administration calamiteuse. Ma génération, la nôtre, est la première qui a eu moins que la précédente. Nos parents regardaient l’avenir et pleins d’espoir ils tâchaient de le programmer. Nous arrivons péniblement à lutter avec le présent. Jour après jour. »
Giovanni Calvaruso, Press book de 31 gradi Kelvin
Giovanni Calvaruso (1978) est sicilien. Après des études d'histoire du cinéma, il devient l'assistant de Pasquale Scimeca, Ficarra et Picone, Marco Bellocchio. Il réalise divers courts métrages, puis en 2012, Impazzite schegge, un documentaire sur Palerme à travers les groupes musicaux du cru. 31 gradi Kelvin est son premier long-métrage de fiction.31 GRADI KELVIN
31° Kelvin : une température qui permet juste de survivre. Juste survivre, c’est la condition des personnages qui traînent leur solitude et leurs frustrations dans une ville sicilienne.
Quand il était jeune Pietro (Vincenzo Albanese) avait émigré en Allemagne, puis il était revenu lorsque Fiat embauchait à Termini Imerese. Il est veuf et malade. Ibrahim (Walid Gasmi) est tunisien. Il a fui son pays après avoir été torturé par la police politique. Il voudrait que sa femme et sa fille le rejoignent mais ce n’est pas facile. En attendant il suit les événements du printemps arabe à la télé et regarde la mer et plus loin l’horizon. Rachele (Silvia Vena) n’a pas les moyens de poursuivre ses études, elle trouve un travail dans une usine de cycles où elle fait la connaissance d’Eva (Silvia Francese), une autre ouvrière qui a une passion pour le dessin. Mariano (Antonio Ciurca) et Luca (Omar Noto) sont deux jeunes paumés. En rupture familiale et sans but dans la vie, ils sont sur la mauvaise pente.
Ces êtres errants se croisent, se rencontrent, et arrivent à briser le cercle infernal de la solitude.
« Dans mon film je tente de raconter la réalité complexe de notre temps, surtout celle des jeunes du Sud de l’Italie. Une génération privée de références à quelqu’idéal que ce soit, perdue et désespérée, sans certitudes ni ancrages, sans pères à qui s’agripper ni institutions auxquelles faire confiance. Une génération qui passe son existence précaire sur des territoires qui ont été pillés, anéantis et défigurés depuis des décennies de barbarie incontrôlée et d’administration calamiteuse.
Ma génération, la nôtre, est la première qui a eu moins que la précédente. Nos parents regardaient l’avenir et pleins d’espoir ils tâchaient de le programmer. Nous arrivons péniblement à lutter avec le présent. Jour après jour. »Giovanni Calvaruso, Press book de 31 gradi Kelvin
- RéalisationGiovanni Calvaruso
- ScénarioGiovanni Calvaruso
- ImageDuccio Cimatti
- MontageFrancesca Bracci
- MusiqueEimog, Dimartino, Black eyed dog, The Underflow, Sandrominà B.B
- Producteur (s)Pasquale Scimeca, Linda Di Dio
- ProductionsArbash Società Cooperativa, CG Eventi, Al Madarig, avec la contribution de la Regione Siciliana et avec le soutien de la Sicilia Film Commission
- InterprètesVincenzo Albanese, Antonio Ciurca, Omar Noto, Filippo Luna, Doriana La Fauci, Silvia Francese, Silvia Vena, Walid Gasmi, Elisa Di Dio, Aldo Terzo
- Année2013
- Durée1h 22
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationMoi je veux partir d’ici. Je ne veux pas finir comme mon père.