A LUCI SPENTE

A LUCI SPENTE

Maurizio Ponzi

1h 50min
2023
Story of A LUCI SPENTE
A LUCI SPENTE Nous sommes en 1943, à Rome. Le tournage du film Rédemption, soutenu par le Vatican, est en pleine préparation. Le producteur Ettore Benedetti propose le premier rôle féminin à la célèbre diva Elena Monti. Elle hésite, craignant que le rôle ne lui convienne pas, mais lorsqu’elle apprend que le film sera mis en scène par Giovanni Forti, elle accepte. Forti est antifasciste et grâce à ce contrat il peut éviter de se plier à l’ordre de repli des fascistes qui déplacent à Venise, au Cinevillaggio récemment créé, tout le cinéma italien. Mais dans la troupe il n’y a pas que des antifascistes. La vedette masculine, par exemple, n’est autre que Primo Ratelli, fasciste de la première heure, qui n’approuve pas que de jeunes subversifs soient embauchés comme figurants pour échapper aux rafles des nazis. Il craint aussi que leurs visages « vrais » ne lui fassent de l’ombre, professionnellement parlant. C’est ainsi qu’Andrea Gautieri, un partisan courageux, arrive à se faire embaucher pour un petit rôle. La diva le remarque…   Giuliana  De Sio interprète une diva du cinéma italien des années Quarante, aux prises avec un film à petit budget, pendant que les alliés - précédés par leurs bombardiers - remontent la péninsule. On est en 1943 : Cinecittà à Venise, sous le contrôle des nazis, à peine voilé par la République Sociale. Des producteurs, des techniciens et des artistes prennent le même chemin. Il s’agit là d’événements vraiment arrivés, peu connus, que Ponzi et ses scénaristes ont raconté en s'inspirant à l'expérience vécue par Vittorio De Sica pendant le tournage de La porte du ciel. Tous, en effet, n’émigrèrent pas sur lagune : certains résistèrent, malgré mille difficultés, et ils restèrent à Rome. Giuliana De Sio joue le rôle d’une actrice alors liée à l'aristocratie romaine et au respect de tous les clichés liés aux divas. Elle a la lourde tâche de rendre réaliste une parcours intérieur qui mène son personnage jusqu’au refus d’une esthétique dépassée, à la remise en cause de son statut de comédienne et à la commisération pour la douleur des autres. Ponzi souligne son changement par le parcours parallèle du personnage du réalisateur : il met en évidence le changement de point de vue sur le cinéma, en rendant la naissance du néoréalisme semblable à un flux émotif spontané jailli de la conscience, un cinéma qui devient document, vie réelle, avec sa compassion, son sens de la solidarité et de l'engagement politique. Umberto Martino, www.sentieriselvaggi.it   Maurizio Ponzi (1939, Rome) débute dans le monde du cinéma comme critique pour diverses revues cinématographiques. Assistant de Pasolini en 1966 pour Amore e rabbia, il réalise son premier en 1968, I visionari, primé au Festival de Locarno. Aun début des années 1980, il réalise consécutivement trois films avec Francesco Nuti dans le rôle principal : Io, Chiara e lo Scuro (1982), Madonna che silenzio c'è stasera (1983), Son contento (1984).
    • A LUCI SPENTE

      Nous sommes en 1943, à Rome. Le tournage du film Rédemption, soutenu par le Vatican, est en pleine préparation. Le producteur Ettore Benedetti propose le premier rôle féminin à la célèbre diva Elena Monti. Elle hésite, craignant que le rôle ne lui convienne pas, mais lorsqu’elle apprend que le film sera mis en scène par Giovanni Forti, elle accepte. Forti est antifasciste et grâce à ce contrat il peut éviter de se plier à l’ordre de repli des fascistes qui déplacent à Venise, au Cinevillaggio récemment créé, tout le cinéma italien. Mais dans la troupe il n’y a pas que des antifascistes. La vedette masculine, par exemple, n’est autre que Primo Ratelli, fasciste de la première heure, qui n’approuve pas que de jeunes subversifs soient embauchés comme figurants pour échapper aux rafles des nazis. Il craint aussi que leurs visages « vrais » ne lui fassent de l’ombre, professionnellement parlant.

      C’est ainsi qu’Andrea Gautieri, un partisan courageux, arrive à se faire embaucher pour un petit rôle. La diva le remarque…

       

      Giuliana  De Sio interprète une diva du cinéma italien des années Quarante, aux prises avec un film à petit budget, pendant que les alliés - précédés par leurs bombardiers - remontent la péninsule. On est en 1943 : Cinecittà à Venise, sous le contrôle des nazis, à peine voilé par la République Sociale. Des producteurs, des techniciens et des artistes prennent le même chemin. Il s’agit là d’événements vraiment arrivés, peu connus, que Ponzi et ses scénaristes ont raconté en s'inspirant à l'expérience vécue par Vittorio De Sica pendant le tournage de La porte du ciel. Tous, en effet, n’émigrèrent pas sur lagune : certains résistèrent, malgré mille difficultés, et ils restèrent à Rome.

      Giuliana De Sio joue le rôle d’une actrice alors liée à l'aristocratie romaine et au respect de tous les clichés liés aux divas. Elle a la lourde tâche de rendre réaliste une parcours intérieur qui mène son personnage jusqu’au refus d’une esthétique dépassée, à la remise en cause de son statut de comédienne et à la commisération pour la douleur des autres. Ponzi souligne son changement par le parcours parallèle du personnage du réalisateur : il met en évidence le changement de point de vue sur le cinéma, en rendant la naissance du néoréalisme semblable à un flux émotif spontané jailli de la conscience, un cinéma qui devient document, vie réelle, avec sa compassion, son sens de la solidarité et de l'engagement politique.

      Umberto Martino, www.sentieriselvaggi.it

    • Réalisation
      Maurizio Ponzi
    • Scénario
      Maurizio Ponzi, Stefano Tummolini, Pietro Spila
    • Image
      Luigi Verga
    • Montage
      Luca Montanari
    • Musique
      Antonio Sechi
    • Producteur (s)
      Giuseppe Di Palma
    • Productions
      Cinemart, avec la contribution du MiBAC
    • Interprètes
      Giuliana De Sio, Toni Bertorelli, Giulio Scarpati, Filippo Nigro, Andrea Di Stefano, Damiano Andriano
    • Année
      2004
    • Durée
      110 min
    • Pays de production
      Italie
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