Story of ALÌ HA GLI OCCHI AZZURRI
Deux amis inséparables. Deux adolescents, un Égyptien et un Italien à Ostie, dans la banlieue de Rome. Nader (Nader Sarhan) et Stefano (Stefano Rabatti) font partie d’une bande de jeunes, mêlés à des petits trafics en tout genre, drogue, armes… Le décor est planté.
Les deux jeunes partagent chaque moment, des matinées en discothèque jusqu’aux vols à main armée. Stefano est un peu rebelle, comme on peut l’être à son âge. Nader, lui, est en conflit avec sa famille, tiraillé entre les traditions culturelles que ses parents cherchent à lui imposer, et l’italianité qu’il revendique haut et fort. Il quitte la maison, le dialogue est rompu. Il se réfugie chez sa petite amie ou chez Stefano, son ami, son «frère». Rien ne semble pouvoir entacher leurs rapports. Mais leur amitié vacille. Le point de départ : une bagarre, un coup de couteau et la situation bascule. Et lorsque Stefano entame une relation amoureuse avec la soeur de Nader, ce dernier entend qu’elle respecte la tradition qui lui apparaissait si injuste quand c’était à lui qu’on voulait l’imposer.
« À l’origine de ce film il y a le conflit que Nader vivait en tant qu’être humain, avant de devenir un personnage : son amour quasi clandestin pour une Italienne face à l’interdiction de ses parents et de sa culture (haram : ce que l’Islam interdit). Pour coller à la réalité nous avons mis en scène ce conflit avec Hosny et Fatima, les vrais parents de Nader, ainsi qu’avec Brigitte, la fille dont il est amoureux. Ils se sont tous montrés très disponibles pour cette auto-représentation délicate. Mais il n’y a pas de solution au conflit que vit Nader, entre amour et interdit, entre culture d’adoption et culture d’origine. Il ne reste que la conscience et la richesse de sa contradiction. »
Claudio Giovannesi, primissima.it, 15 novembre 2012
Alì ha gli occhi azzurri (Prix spécial du Jury au Festival de Rome 2012) est la seconde réalisation de Claudio Giovannesi après La casa sulle nuvole (2009 – Amilcar du Jury Jeune). Claudio Giovannesi a un passé de documentariste et s’inspire d’histoires réelles. Ce film est aussi un hommage à Pasolini : Alì dagli occhi azzurri est un recueil narratif publié en 1965 qui contient, entre autres, les scénarios d’Accattone, de Mamma Roma et de La ricotta.
ALÌ HA GLI OCCHI AZZURRI
ALI A LES YEUX BLEUS
Deux amis inséparables. Deux adolescents, un Égyptien et un Italien à Ostie, dans la banlieue de Rome. Nader (Nader Sarhan) et Stefano (Stefano Rabatti) font partie d’une bande de jeunes, mêlés à des petits trafics en tout genre, drogue, armes… Le décor est planté.
Les deux jeunes partagent chaque moment, des matinées en discothèque jusqu’aux vols à main armée. Stefano est un peu rebelle, comme on peut l’être à son âge. Nader, lui, est en conflit avec sa famille, tiraillé entre les traditions culturelles que ses parents cherchent à lui imposer, et l’italianité qu’il revendique haut et fort. Il quitte la maison, le dialogue est rompu. Il se réfugie chez sa petite amie ou chez Stefano, son ami, son «frère». Rien ne semble pouvoir entacher leurs rapports. Mais leur amitié vacille. Le point de départ : une bagarre, un coup de couteau et la situation bascule. Et lorsque Stefano entame une relation amoureuse avec la soeur de Nader, ce dernier entend qu’elle respecte la tradition qui lui apparaissait si injuste quand c’était à lui qu’on voulait l’imposer.
« À l’origine de ce film il y a le conflit que Nader vivait en tant qu’être humain, avant de devenir un personnage : son amour quasi clandestin pour une Italienne face à l’interdiction de ses parents et de sa culture (haram : ce que l’Islam interdit). Pour coller à la réalité nous avons mis en scène ce conflit avec Hosny et Fatima, les vrais parents de Nader, ainsi qu’avec Brigitte, la fille dont il est amoureux. Ils se sont tous montrés très disponibles pour cette auto-représentation délicate. Mais il n’y a pas de solution au conflit que vit Nader, entre amour et interdit, entre culture d’adoption et culture d’origine. Il ne reste que la conscience et la richesse de sa contradiction. »
Claudio Giovannesi, primissima.it, 15 novembre 2012
Alì ha gli occhi azzurri (Prix spécial du Jury au Festival de Rome 2012) est la seconde réalisation de Claudio Giovannesi après La casa sulle nuvole (2009 – Amilcar du Jury Jeune). Claudio Giovannesi a un passé de documentariste et s’inspire d’histoires réelles. Ce film est aussi un hommage à Pasolini : Alì dagli occhi azzurri est un recueil narratif publié en 1965 qui contient, entre autres, les scénarios d’Accattone, de Mamma Roma et de La ricotta.
- RéalisationClaudio Giovannesi
- ScénarioClaudio Giovannesi, Filippo Gravino
- ImageDaniele Ciprì
- MontageGiuseppe Trepiccione
- MusiqueClaudio Giovannesi, Andrea Moscianese
- Producteur (s)Fabrizio Mosca
- ProductionsAcaba Produzioni, Rai Cinema
- Distribution FranceBellissima Films
- Vente à l’étrangerIntramovies
- InterprètesNader Sarhan, Stefano Rabatti, Brigitte Apruzzesi, Marian Valenti Adrian, Cesare Hosny Sarhan, Fathia Mouhaseb, Yamina Kacemi, Alessandra Roca
- Année2012
- Durée1h 40
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationSi tu touches à ma sœur, je te tue !