Story of BACIAMI ANCORA
Carlo, Marco, Paolo et Alberto sont à l’aéroport. Ils attendent Adriano, le cinquième de la bande. Il était parti pour un tour du monde en compagnie de Paolo et Alberto en plaquant femme et enfant. Paolo et Alberto sont rentrés, tandis qu’Adriano a fait de la prison pour trafic de drogue. Maintenant lui aussi est de retour.
Ils ont autour de la quarantaine et des situations sentimentales compliquées. Carlo, séparé de Giulia, vit avec Ginevra, beaucoup plus jeune que lui, mais il se sent encore attiré par son ex qui, de son côté vit avec Simone, un obscur comédien. Mariés depuis dix ans, Marco et Veronica sont en crise sans arriver vraiment à se quitter. Paolo a une relation avec Livia, l’ex d’Adriano, qui refuse cependant de vivre avec lui à cause de Tommaso, l’enfant qu’elle a eu avec Adriano.
Tous ces couples tiennent tant bien que mal, mêlant frustrations et regrets. Le retour d’Adriano fait précipiter les choses.
Dans la suite de L'ultimo bacio, Gabriele Muccino rassemble les vies brisées des personnages que nous avions quittés il y a dix ans. Comme si, en dépit de l’investissement qu’a nécessité son travail outre-Atlantique, jamais il n'avait abandonné l'idée d'être en mesure de reprendre le fil d'une réflexion sur l'amour et la gestion compliquée des sentiments dans les relations de couple. Cet héritage, nous l’avons porté en nous et maintenant nous recommençons à vivre l'expérience de l'amour selon Muccino. Avec Baciami ancora, en effet, il propose de nouveau une réflexion intellectuelle profonde sur les changements que l'amour peut apporter à notre vie, à tout moment. « L'histoire de toutes les histoires d'amour » ne se manifeste plus au public à travers un sentiment commun – viscéral, admettons-le – comme cela a toujours été le cas dans les films de Muccino. Cette fois, il y a quelque chose de profond, qui comporte les prémices de la spiritualité, comprise comme une extension de l'âme : le thème de l'acceptation, généralement féminine, devient aussi une caractéristique masculine, la maternité et la paternité représentent la famille, les perspectives d'avenir, l'universel.
Le cinéaste des émotions mûrit, il donne aux spectateurs de nouvelles pistes de réflexion et, qui sait, peut-être un nouvel héritage qui pourrait se conclure un jour par un Embrasse-moi toujours.
Marcella PERUGGINI, 35mm.it, 29 janvier 2010
BACIAMI ANCORA
ENCORE UN BAISER
Carlo, Marco, Paolo et Alberto sont à l’aéroport. Ils attendent Adriano, le cinquième de la bande. Il était parti pour un tour du monde en compagnie de Paolo et Alberto en plaquant femme et enfant. Paolo et Alberto sont rentrés, tandis qu’Adriano a fait de la prison pour trafic de drogue. Maintenant lui aussi est de retour.
Ils ont autour de la quarantaine et des situations sentimentales compliquées. Carlo, séparé de Giulia, vit avec Ginevra, beaucoup plus jeune que lui, mais il se sent encore attiré par son ex qui, de son côté vit avec Simone, un obscur comédien. Mariés depuis dix ans, Marco et Veronica sont en crise sans arriver vraiment à se quitter. Paolo a une relation avec Livia, l’ex d’Adriano, qui refuse cependant de vivre avec lui à cause de Tommaso, l’enfant qu’elle a eu avec Adriano.
Tous ces couples tiennent tant bien que mal, mêlant frustrations et regrets. Le retour d’Adriano fait précipiter les choses.
Dans la suite de L'ultimo bacio, Gabriele Muccino rassemble les vies brisées des personnages que nous avions quittés il y a dix ans. Comme si, en dépit de l’investissement qu’a nécessité son travail outre-Atlantique, jamais il n'avait abandonné l'idée d'être en mesure de reprendre le fil d'une réflexion sur l'amour et la gestion compliquée des sentiments dans les relations de couple. Cet héritage, nous l’avons porté en nous et maintenant nous recommençons à vivre l'expérience de l'amour selon Muccino.
Avec Baciami ancora, en effet, il propose de nouveau une réflexion intellectuelle profonde sur les changements que l'amour peut apporter à notre vie, à tout moment. « L'histoire de toutes les histoires d'amour » ne se manifeste plus au public à travers un sentiment commun – viscéral, admettons-le – comme cela a toujours été le cas dans les films de Muccino. Cette fois, il y a quelque chose de profond, qui comporte les prémices de la spiritualité, comprise comme une extension de l'âme : le thème de l'acceptation, généralement féminine, devient aussi une caractéristique masculine, la maternité et la paternité représentent la famille, les perspectives d'avenir, l'universel.Le cinéaste des émotions mûrit, il donne aux spectateurs de nouvelles pistes de réflexion et, qui sait, peut-être un nouvel héritage qui pourrait se conclure un jour par un Embrasse-moi toujours.
Marcella PERUGGINI, 35mm.it, 29 janvier 2010
- RéalisationGabriele Muccino
- ScénarioGabriele Muccino
- ImageArnaldo Catinari
- MontageClaudio Di Mauro
- MusiqueLorenzo Cherubini (aka Jovanotti), Paolo Buonvino
- Producteur (s)Domenico Procacci
- ProductionsFandango en collaboration avec Medusa Film
- Distribution FranceFandango
- Vente à l’étrangerMars Film
- InterprètesStefano Accorsi, Claudio Santamaria, Pierfrancesco Favino, Victoria Puccini, Sabrina Impacciatore, Vittoria Puccini, Giorgio Pasotti, Valeria Bruni Tedeschi, Adriano Giannini, Primo Reggiani, Daniela Piazza, Marco Cocci, Giancarlo Giannini
- Année2009
- Durée2h 19
- Pays de productionItalie
- CitationParfois la vie ne nous donne pas les choses comme nous les voulons, mais l’important c’est qu’elle nous les donne.