BALLANDO BALLANDO

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LE BAL

Ettore Scola

Story of BALLANDO BALLANDO
BALLANDO BALLANDO LE BAL 1983. Une grande salle de dancing, le soir. Les femmes arrivent les premières, les unes après les autres, de la dame d’une quarantaine d’années, très classique, avec un chignon et son tailleur noir bien cintré, à la blonde pulpeuse et incendiaire qui fait comme si elle avait toujours 20 ans… Et puis, c’est le ballet des hommes : ils prennent place au bar. Parmi eux, un individu plein de tics qui ne cesse de croquer des bonbons, un homme d’âge mûr mais toujours bien de sa personne, un grand timide avec un air apeuré et une raie au milieu, un bon gros, du style content de lui, qui mâchonne toujours des cacahuètes. Et c’était déjà pareil en 1936, à l’époque du Front Populaire – à part la musique, car on dansait alors sur des airs de java. Puis, après l’entracte de la guerre et de l’occupation, où la salle de bal servait d’abri, arrive l’explosion de la Libération et de la musique américaine, façon Glen Miller. Un peu plus tard, c’est le rock, puis les années soixante, puis mai 68. La boucle est bouclée, le bal 1983 se termine mélancoliquement. "C'est une œuvre superbe et unique, l'adaptation d'un spectacle théâtral, lui aussi très audacieux, créé par la troupe du Campagnol. Avec sa troupe, Jean-Claude Penchenat avait réussi la gageure d'écrire une pièce sans paroles, avec seulement des musiques. Le succès vint. Justifié. Ettore Scola a adapté cette pièce avec le talent que l'on sait. Il a respecté le modèle, il a utilisé les mêmes acteurs et a tourné à Cinecittà, dans un décor unique. Le résultat est tout à la fois gratifiant, drôle et émouvant. Les chansons sont génératrices de vague à l'âme, de souvenirs, de nostalgies. Les mêmes acteurs franchissent le temps, s'habillent et se comportent comme nos parents. L'humour est là, la gravité aussi. Tout le monde est à féliciter, car la réussite est totale." Gilbert SALACHAS, Télérama César 1984 du meilleur film, du meilleur réalisateur, de la meilleure musique.
    • BALLANDO BALLANDO
      LE BAL

      Une grande salle de dancing, le soir. Les femmes arrivent les premières, les unes après les autres, de la dame d’une quarantaine d’années, très classique, avec un chignon et son tailleur noir bien cintré, à la blonde pulpeuse et incendiaire qui fait comme si elle avait toujours 20 ans… Et puis, c’est le ballet des hommes : ils prennent place au bar. Parmi eux, un individu plein de tics qui ne cesse de croquer des bonbons, un homme d’âge mûr mais toujours bien de sa personne, un grand timide avec un air apeuré et une raie au milieu, un bon gros, du style content de lui, qui mâchonne toujours des cacahuètes.
      Et c’était déjà pareil en 1936, à l’époque du Front Populaire – à part la musique, car on dansait alors sur des airs de java. Puis, après l’entracte de la guerre et de l’occupation, où la salle de bal servait d’abri, arrive l’explosion de la Libération et de la musique américaine, façon Glen Miller. Un peu plus tard, c’est le rock, puis les années soixante, puis mai 68. La boucle est bouclée, le bal 1983 se termine mélancoliquement.

      "C'est une œuvre superbe et unique, l'adaptation d'un spectacle théâtral, lui aussi très audacieux, créé par la troupe du Campagnol. Avec sa troupe, Jean-Claude Penchenat avait réussi la gageure d'écrire une pièce sans paroles, avec seulement des musiques. Le succès vint. Justifié. Ettore Scola a adapté cette pièce avec le talent que l'on sait. Il a respecté le modèle, il a utilisé les mêmes acteurs et a tourné à Cinecittà, dans un décor unique. Le résultat est tout à la fois gratifiant, drôle et émouvant. Les chansons sont génératrices de vague à l'âme, de souvenirs, de nostalgies. Les mêmes acteurs franchissent le temps, s'habillent et se comportent comme nos parents. L'humour est là, la gravité aussi. Tout le monde est à féliciter, car la réussite est totale."
      Gilbert SALACHAS, Télérama

      César 1984 du meilleur film, du meilleur réalisateur, de la meilleure musique.

    • Réalisation
      Ettore Scola
    • Scénario
      Ruggero Maccari, Jean-Claude Penchenat, Furio Scarpelli et Ettore Scola, d'après le spectacle du Théâtre du Campagnol, sur une idée de Jean-Claude Penchenat
    • Image
      Ricardo Aronovich
    • Montage
      Raimondo Crociani
    • Musique
      Vladimir Cosma (direction musicale), Armando Trovajoli (conseiller musical)
    • Producteur (s)
      Giorgio Silvagni, Franco Committeri, Mohamed Lakhdar Hamina
    • Productions
      Cinéproduction S.A., Films A2 (Paris), Massfilm (Rome), ONCIC (Algérie)
    • Distribution France
      Labrador Films
    • Interprètes
      Christophe Allwright, Aziz Arbia, Marc Berman, Chantal Capron, Monica Scattini, Rossana Di Lorenzo, Jean-Claude Penchenat, Jean-François Perrier, Régis Bouquet, Martine Chauvin, Liliane Delval, Francesco De Rosa, Etienne Guichard, Geneviève Rey-Penchenat
    • Année
      1983
    • Durée
      1h 52
    • Pays de production
      Italie, France, Algérie
    • Citation
      Les gestes sont plus vrais que les mots et les musiques plus fortes que les paroles - L'Express
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