Story of BELLA E PERDUTA
La Reggia de Carditello est un palais magnifique, à l’abandon, livré aux pillards et à la Camorra. Tommaso (Tommaso Cestrone) se bat pour que l’État s’en porte acquéreur. Son combat est sur le point d’aboutir lorsqu’il meurt soudainement le 25 décembre 2013. Quelques jours auparavant il avait recueilli un jeune buffle mâle abandonné dans le parc par quelque éleveur peu scrupuleux : seules les femelles sont intéressantes pour la production de la mozzarella. C’est Pulcinella (Sergio Vitolo), masque immortel assurant la communication entre les vivants et les morts, qui conduit Sarchiapone, le buffle parlant (Elio Germano lui prête sa voix), chez un autre berger qui comme Tommaso entend sauvegarder le beau patrimoine de l’Italie paysanne.
« J’ai appris à regarder l’Italie en contemplant ses paysages depuis le train, découvrant tour à tour sa beauté et sa dégradation. J’ai souvent pensé réaliser un film itinérant qui traverserait la province pour essayer de raconter l’Italie : belle, sans aucun doute, mais perdue.
Quand je suis tombé sur la Reggia de Carditello et sur la fable - car de fable il s’agit - de Tommaso, "l’ange de Carditello", le berger qui au prix de grands sacrifices a décidé de consacrer de nombreuses années de sa vie à la protection d’un monument historique à l’abandon, j’y ai vu une métaphore puissante de ce que je voulais raconter. Bella e perduta aurait dû être une sorte de voyage en Italie avec d’autres étapes, mais après la mort soudaine de Tommaso, le film est devenu autre, à la fois conte et documentaire, rêve et réalité.
Carditello est emblématique de la beauté perdue et du combat individuel de l’orphelin qui ne baisse pas les bras face à ce mécanisme gangrené de destruction et de délitement. Mais cette histoire tellement enracinée dans celle de l’Italie parle aussi du rapport entre l’homme et la nature, un thème qui n’a jamais été aussi actuel et universel. »
Pietro Marcello, Dossier de presse
Après des études aux Beaux Arts, Pietro Marcello (Caserta, 1976) crée le festival Cinedamm à Naples (1998). En 2003 il réalise ses premiers courts-métrages, Carta et Scampia. De 2004 à 2007 il réalise plusieurs documentaires primés dans des festivals, mais la véritable reconnaissance arrive avec son premier long-métrage, La bocca del lupo (2009). Bella e perduta est son second long-métrage.
BELLA E PERDUTA
La Reggia de Carditello est un palais magnifique, à l’abandon, livré aux pillards et à la Camorra. Tommaso (Tommaso Cestrone) se bat pour que l’État s’en porte acquéreur. Son combat est sur le point d’aboutir lorsqu’il meurt soudainement le 25 décembre 2013. Quelques jours auparavant il avait recueilli un jeune buffle mâle abandonné dans le parc par quelque éleveur peu scrupuleux : seules les femelles sont intéressantes pour la production de la mozzarella. C’est Pulcinella (Sergio Vitolo), masque immortel assurant la communication entre les vivants et les morts, qui conduit Sarchiapone, le buffle parlant (Elio Germano lui prête sa voix), chez un autre berger qui comme Tommaso entend sauvegarder le beau patrimoine de l’Italie paysanne.
« J’ai appris à regarder l’Italie en contemplant ses paysages depuis le train, découvrant tour à tour sa beauté et sa dégradation. J’ai souvent pensé réaliser un film itinérant qui traverserait la province pour essayer de raconter l’Italie : belle, sans aucun doute, mais perdue.
Quand je suis tombé sur la Reggia de Carditello et sur la fable - car de fable il s’agit - de Tommaso, "l’ange de Carditello", le berger qui au prix de grands sacrifices a décidé de consacrer de nombreuses années de sa vie à la protection d’un monument historique à l’abandon, j’y ai vu une métaphore puissante de ce que je voulais raconter. Bella e perduta aurait dû être une sorte de voyage en Italie avec d’autres étapes, mais après la mort soudaine de Tommaso, le film est devenu autre, à la fois conte et documentaire, rêve et réalité.
Carditello est emblématique de la beauté perdue et du combat individuel de l’orphelin qui ne baisse pas les bras face à ce mécanisme gangrené de destruction et de délitement. Mais cette histoire tellement enracinée dans celle de l’Italie parle aussi du rapport entre l’homme et la nature, un thème qui n’a jamais été aussi actuel et universel. »
Pietro Marcello, Dossier de presse
Après des études aux Beaux Arts, Pietro Marcello (Caserta, 1976) crée le festival Cinedamm à Naples (1998). En 2003 il réalise ses premiers courts-métrages, Carta et Scampia. De 2004 à 2007 il réalise plusieurs documentaires primés dans des festivals, mais la véritable reconnaissance arrive avec son premier long-métrage, La bocca del lupo (2009). Bella e perduta est son second long-métrage.
- RéalisationPietro Marcello
- ScénarioMaurizio Braucci, Pietro Marcello
- ImagePietro Marcello, Salvatore Landi
- MontageSara Fgaier
- MusiqueMarco Messina, Sacha Ricci
- Producteur (s)Sara Fgaier, Pietro Marcello, Mario Gallotti, Dario Zonta
- ProductionsAvventurosa, Rai Cinema, Fondazione Cineteca di Bologna, Istituto Luce Cinecittà, avec la contribution du MiBACT
- Distribution FranceShellac
- InterprètesTommaso Cestrone, Sergio Vitolo, Gesuino Pittalis, Elio Germano, Claudio Casadio
- Année2015
- Durée1h 27
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationJ’aurais voulu naître sur la Lune ou sur tout autre planète, ça n’aurait pas été pire qu’ici.