Story of CENTO GIORNI A PALERMO
Palerme au début des années 80. Une série de notables siciliens sont froidement abattus par la mafia.
Le général des carabiniers Carlo Alberto Dalla Chiesa (Lino Ventura), l'homme fort du démantèlement des Brigades rouges, aspire à une retraite bien méritée et songe à se marier avec Emanuela (Giuliana De Sio). Homme profondément intègre, habile et dévoué à son pays, il accepte la charge de préfet de Palerme le 1er mai 1982. Tous les moyens sont mis au service du général, qui dispose des pleins pouvoirs, mais sait également que sa vie et celle des siens sont désormais en danger à chaque heure du jour et de la nuit. Peu de temps après son arrivée, le député communiste Pio La Torre est assassiné par la mafia, qui entend ainsi affirmer sa puissance. Déterminé à briser la loi du silence en Sicile et dans toute l'Italie, secondé par le capitaine Fontana (Stefano Satta Flores), il entame un combat radical contre la "pieuvre", infiltrée jusque dans les plus hautes sphères de l’État. Il fait arrêter les chefs de bande et saisit des archives. Mais les pouvoirs spéciaux lui sont refusés par le Parlement et son action est bloquée.
Cette sombre chronique retrace avec un réalisme cru le sacrifice héroïque du général Dalla Chiesa, surnommé le "préfet antimafia", de sa nomination à Palerme en mai 1982 à son assassinat, au début du mois de septembre.
Pour un État déjà lourdement compromis, la mort tragique de celui qui personnifiait pour les Italiens l'espoir de rétablir en Sicile la force de la loi apparut alors comme "le crime de trop" : un haut-commissariat à la lutte contre la délinquance mafieuse verra le jour suite à l'attentat. Mais il faudra encore, dix ans plus tard, le double assassinat des juges Falcone et Borsellino pour voir remise en cause la mainmise de "la pieuvre" sur la Sicile. Ancien journaliste, Giuseppe Ferrara a réalisé un vigoureux film politique, dans la foulée des événements et sur les lieux mêmes où ils se sont déroulés. C'est en citoyen en colère qu'il dénonce la complicité molle de certains cercles du pouvoir face à la terreur mafieuse. Pour son avant-dernier rôle au cinéma, Lino Ventura incarne, avec un jeu remarquablement sobre et intériorisé, la figure charismatique d'un grand serviteur de l'État.
arte.tv, 28 juillet 2009
CENTO GIORNI A PALERMO
CENT JOURS À PALERME
Palerme au début des années 80. Une série de notables siciliens sont froidement abattus par la mafia.
Le général des carabiniers Carlo Alberto Dalla Chiesa (Lino Ventura), l'homme fort du démantèlement des Brigades rouges, aspire à une retraite bien méritée et songe à se marier avec Emanuela (Giuliana De Sio). Homme profondément intègre, habile et dévoué à son pays, il accepte la charge de préfet de Palerme le 1er mai 1982. Tous les moyens sont mis au service du général, qui dispose des pleins pouvoirs, mais sait également que sa vie et celle des siens sont désormais en danger à chaque heure du jour et de la nuit. Peu de temps après son arrivée, le député communiste Pio La Torre est assassiné par la mafia, qui entend ainsi affirmer sa puissance. Déterminé à briser la loi du silence en Sicile et dans toute l'Italie, secondé par le capitaine Fontana (Stefano Satta Flores), il entame un combat radical contre la "pieuvre", infiltrée jusque dans les plus hautes sphères de l’État. Il fait arrêter les chefs de bande et saisit des archives. Mais les pouvoirs spéciaux lui sont refusés par le Parlement et son action est bloquée.
Cette sombre chronique retrace avec un réalisme cru le sacrifice héroïque du général Dalla Chiesa, surnommé le "préfet antimafia", de sa nomination à Palerme en mai 1982 à son assassinat, au début du mois de septembre.
Pour un État déjà lourdement compromis, la mort tragique de celui qui personnifiait pour les Italiens l'espoir de rétablir en Sicile la force de la loi apparut alors comme "le crime de trop" : un haut-commissariat à la lutte contre la délinquance mafieuse verra le jour suite à l'attentat. Mais il faudra encore, dix ans plus tard, le double assassinat des juges Falcone et Borsellino pour voir remise en cause la mainmise de "la pieuvre" sur la Sicile. Ancien journaliste, Giuseppe Ferrara a réalisé un vigoureux film politique, dans la foulée des événements et sur les lieux mêmes où ils se sont déroulés. C'est en citoyen en colère qu'il dénonce la complicité molle de certains cercles du pouvoir face à la terreur mafieuse. Pour son avant-dernier rôle au cinéma, Lino Ventura incarne, avec un jeu remarquablement sobre et intériorisé, la figure charismatique d'un grand serviteur de l'État.
arte.tv, 28 juillet 2009
- RéalisationGiuseppe Ferrara
- ScénarioGiuseppe Ferrara, Giorgio Arlorio, Pier Giovanni Anchisi, Riccardo Iacona, Giuseppe Tornatore, William Laurent
- ImageSilvio Fraschetti
- MontageMario Gargiulo
- MusiqueVittorio Gelmetti
- ProductionsOmbre & Lumiere, la Cecilia (Paris), C.L.C.T. (Palerme), TV Cine 2000 (Rome)
- Distribution FranceTamasa Distribution
- InterprètesLino Ventura, Giuliana De Sio, Lino Troisi, Stefano Satta Flores, Arnoldo Foà, Adalberto Maria Merli, Andrea Aureli, Accursio Di Leo, Anita Zagaria, Aldo Sarullo, Maria Lo Sardo, Giuseppe Lo Presti, Luigi Nicolosi, Rosario Coniglione, Guido Sagliocca, Regis Englander
- Année1984
- Durée1h 47
- Pays de productionItalie, France
- FormatVF
- CitationContre les Brigades Rouges j’ai été jusqu’au bout et contre la mafia je ferai pareil