Story of COLPO DI LUNA
Sicile, de nos jours. Lorenzo est parti vivre dans le nord quand il était très jeune. Maintenant il travaille à Milan, comme chercheur dans un laboratoire. Il revient pour vendre la maison de son enfance, mais il la retrouve très abîmée et décide de la faire réparer avant de la mettre en vente. Il contacte un vieil artisan qui accepte de se charger du chantier. Il vient avec deux jeunes ouvriers malades mentaux. Ça ne plaît pas du tout à Lorenzo qui craint que les travaux soient trop longs et mal exécutés. Salvatore se vexe et laisse tout en plan.
Un coup de téléphone à Milan et Lorenzo apprend que son projet de recherche n'a pas été retenu. Le voici pratiquement au chômage. Il se soûle et dans la nuit se rend chez Salvatore pour l'obliger à reprendre les travaux. Il se sent mal et le vieux maçon s'occupe de lui. Au matin, il ne se souvient pas de grand-chose et il explore la maison dans laquelle il se trouve. C'est en fait une communauté thérapeutique un peu particulière, dirigée par Titto, un psychiatre qui expérimente de nouvelles méthodes.
Il commence à fréquenter la communauté en éprouvant à la fois de la fascination et de la méfiance pour les gens qui s'y trouvent. Salvatore a repris les travaux et Lorenzo arrive mieux à communiquer avec lui. Petit à petit, il découvre un monde qu'il ignorait, solidaire, créatif et joyeux. Au contact de Titto, de Salvatore et des jeunes de cette communauté, Lorenzo retrouve ses racines.
" Il y a plusieurs années, on m'avait proposé d'organiser un séminaire sur la créativité dans une communauté thérapeutique pour jeunes malades mentaux. Je n'avais jusqu'alors de la folie qu'une idée stéréotypée : le fou qu'on interne, un clochard qui traverse la rue en hurlant des inepties. À cette occasion je me suis retrouvé dans un lieu tout à fait différent de ce à quoi je m'attendais. La communauté était installée dans une vieille ferme réhabilitée, en pleine campagne. Pas de barreaux aux fenêtres, pas de méthodes coercitives, des fleurs et des arbres partout, un intérieur au mobilier et à la décoration chauds et accueillants. Les malades, aidés par le personnel, collaboraient à l'organisation de la vie quotidienne, ils étaient responsables de leur hygiène personnelle et de l'entretien des locaux communs et dans divers ateliers, on stimulait leur expression et leur créativité. La rencontre avec ces jeunes m'a obligé à revoir tous les préjugés que j'avais en arrivant...
Je ne sais pas ce que je peux leur avoir apporté, mais je sais très bien ce que cette expérience m'a apporté à moi. Je peux dire qu'elle a changé radicalement ma vie. Ce film est le résultat de cette expérience. "
Alberto Simone
COLPO DI LUNA
COUP DE LUNE
Sicile, de nos jours. Lorenzo est parti vivre dans le nord quand il était très jeune. Maintenant il travaille à Milan, comme chercheur dans un laboratoire. Il revient pour vendre la maison de son enfance, mais il la retrouve très abîmée et décide de la faire réparer avant de la mettre en vente. Il contacte un vieil artisan qui accepte de se charger du chantier. Il vient avec deux jeunes ouvriers malades mentaux. Ça ne plaît pas du tout à Lorenzo qui craint que les travaux soient trop longs et mal exécutés. Salvatore se vexe et laisse tout en plan.
Un coup de téléphone à Milan et Lorenzo apprend que son projet de recherche n'a pas été retenu. Le voici pratiquement au chômage. Il se soûle et dans la nuit se rend chez Salvatore pour l'obliger à reprendre les travaux. Il se sent mal et le vieux maçon s'occupe de lui. Au matin, il ne se souvient pas de grand-chose et il explore la maison dans laquelle il se trouve. C'est en fait une communauté thérapeutique un peu particulière, dirigée par Titto, un psychiatre qui expérimente de nouvelles méthodes.
Il commence à fréquenter la communauté en éprouvant à la fois de la fascination et de la méfiance pour les gens qui s'y trouvent. Salvatore a repris les travaux et Lorenzo arrive mieux à communiquer avec lui. Petit à petit, il découvre un monde qu'il ignorait, solidaire, créatif et joyeux. Au contact de Titto, de Salvatore et des jeunes de cette communauté, Lorenzo retrouve ses racines.
" Il y a plusieurs années, on m'avait proposé d'organiser un séminaire sur la créativité dans une communauté thérapeutique pour jeunes malades mentaux. Je n'avais jusqu'alors de la folie qu'une idée stéréotypée : le fou qu'on interne, un clochard qui traverse la rue en hurlant des inepties. À cette occasion je me suis retrouvé dans un lieu tout à fait différent de ce à quoi je m'attendais. La communauté était installée dans une vieille ferme réhabilitée, en pleine campagne. Pas de barreaux aux fenêtres, pas de méthodes coercitives, des fleurs et des arbres partout, un intérieur au mobilier et à la décoration chauds et accueillants. Les malades, aidés par le personnel, collaboraient à l'organisation de la vie quotidienne, ils étaient responsables de leur hygiène personnelle et de l'entretien des locaux communs et dans divers ateliers, on stimulait leur expression et leur créativité. La rencontre avec ces jeunes m'a obligé à revoir tous les préjugés que j'avais en arrivant...
Je ne sais pas ce que je peux leur avoir apporté, mais je sais très bien ce que cette expérience m'a apporté à moi. Je peux dire qu'elle a changé radicalement ma vie. Ce film est le résultat de cette expérience. "
Alberto Simone
- RéalisationAlberto Simone
- ScénarioAlberto Simone
- ImageRoberto Benvenuti
- MontageEnzo Meniconi
- MusiqueVittorio Cosma
- Producteur (s)Roberta Manfredi, Alessandro Olivieri
- ProductionsDauphine, Sidéral Production, Odusseia Films
- Distribution FranceSwift Productions
- InterprètesTcheky Kario, Nino Manfredi, Isabelle Pasco, Jim Van Der Woude, Johan Leysen, Paolo Sassanelli
- Année1996
- Durée1h 26
- Pays de productionItalie, France, Pays Bas
- FormatVOST