DANCING PARADISE

Pupi Avati

0h 3min
1983
Story of DANCING PARADISE
DANCING PARADISE Se déroulant dans un décor fantastique et paradoxal, voici l'histoire d'un vieux musicien disparu, de­ venu un mythe, répondant au nom de "Dancing Paradise" et de son fils William, qui, accompagné par un ange, partit le chercher et voulut en reconstituer les exploits. Un voyage, en fait, à travers la musique légère, qu'il serait plus juste d'appeler "musique de danse", dans un pays extrêmement provincial comme l'Emilie-Romagne: une terre peuplée d'une faune grotesque, folle et farfelue. Comme contrepoint, une histoire d'amour, qui unit, dans cette recherche, un fils à son père; recherche qui aboutira à un dénouement particulièrement émouvant.   Donc, il était une fois un musicien ambulant des mariages, des bals et des enterrements d'Emilie, musicien de jazz "à l'italienne" (d'où le nom qu'il s'était choisi) : vagabond impénitent, il revenait visiter son fils chaque nuit d'anniversaire de celui-ci,  jusqu'à la nuit de ses vingt ans où il ne revint pas. Le lendemain matin, déses­péré, le fils vit apparaître un personnage étrange qui lui révéla que pour retrouver son père, il devait retrouver d'abord les cinq "fées" successives dont le baiser con­duit les musiciens dans un heureux "au-delà". Tout est de l'invention du cinéaste, il me l'a confirmé. Les "cinq sœurs" (au sens des weird sisters, des "sœurs fatidiques" de Shakespeare, mais ici, nul chaudron dé­moniaque !) n'existent pas dans le folklore d'Emilie. Quelle que soit, dans l'errance "initiatique" qu'entre­prennent les deux personnages, la part d'un possible mysticisme de l'auteur, et surtout celle des références à une tradition (du cinéma américain) qui ne se limite pas à Green Pastures, il y a pourtant une imprégnation "méditerranéenne" dans la tonalité du récit. [...] La légende n'existait que pour nourrir un film et la scène finale la résorbe entièrement, mais le caprice s'achève en œuvre d'art.  Film "en mineur". Dancing Pa­radise nous laisse par sa lumière (et par sa musique, dont je n'ai  rien  dit) cette impression d'euphorie légère que nous laissaient certains rêves autrefois. Bref, il nous rajeunit. Gérard Legrand, Positif n° 264, février 1983   Le film a été réalisé pour la télévision en trois parties d'une durée totale de 3 heures, avec une version réduite pour le cinéma.
    • DANCING PARADISE

      Se déroulant dans un décor fantastique et paradoxal, voici l'histoire d'un vieux musicien disparu, de­ venu un mythe, répondant au nom de "Dancing Paradise" et de son fils William, qui, accompagné par un ange, partit le chercher et voulut en reconstituer les exploits.
      Un voyage, en fait, à travers la musique légère, qu'il serait plus juste d'appeler "musique de danse", dans un pays extrêmement provincial comme l'Emilie-Romagne: une terre peuplée d'une faune grotesque, folle et farfelue.
      Comme contrepoint, une histoire d'amour, qui unit, dans cette recherche, un fils à son père; recherche qui aboutira à un dénouement particulièrement émouvant.

       

      Donc, il était une fois un musicien ambulant des mariages, des bals et des enterrements d'Emilie, musicien de jazz "à l'italienne" (d'où le nom qu'il s'était choisi) : vagabond impénitent, il revenait visiter son fils chaque nuit d'anniversaire de celui-ci,  jusqu'à la nuit de ses vingt ans où il ne revint pas. Le lendemain matin, déses­péré, le fils vit apparaître un personnage étrange qui lui révéla que pour retrouver son père, il devait retrouver d'abord les cinq "fées" successives dont le baiser con­duit les musiciens dans un heureux "au-delà".
      Tout est de l'invention du cinéaste, il me l'a confirmé. Les "cinq sœurs" (au sens des weird sisters, des "sœurs fatidiques" de Shakespeare, mais ici, nul chaudron dé­moniaque !) n'existent pas dans le folklore d'Emilie. Quelle que soit, dans l'errance "initiatique" qu'entre­prennent les deux personnages, la part d'un possible mysticisme de l'auteur, et surtout celle des références à une tradition (du cinéma américain) qui ne se limite pas à Green Pastures, il y a pourtant une imprégnation "méditerranéenne" dans la tonalité du récit. [...]
      La légende n'existait que pour nourrir un film et la scène finale la résorbe entièrement, mais le caprice s'achève en œuvre d'art.  Film "en mineur". Dancing Pa­radise nous laisse par sa lumière (et par sa musique, dont je n'ai  rien  dit) cette impression d'euphorie légère que nous laissaient certains rêves autrefois. Bref, il nous rajeunit.

      Gérard Legrand, Positif n° 264, février 1983

       

      Le film a été réalisé pour la télévision en trois parties d'une durée totale de 3 heures, avec une version réduite pour le cinéma.

    • Réalisation
      Pupi Avati
    • Scénario
      Antonio Avati, Pupi Avati
    • Image
      Pasquale Rachini
    • Montage
      Amedeo Salfa
    • Musique
      Pupi Avati, Piergiorgio Farina, Hengel Gualdi
    • Producteur (s)
      Gianni Minervini, Antonio Avati
    • Productions
      A.M.A. Film, RAI Radiotelevisione Italiana
    • Interprètes
      Gianni Cavina, Carlo Delle Piane, Giulio Pizzirani, Caterina Sylos Labini, Bob Tonelli
    • Année
      1983
    • Durée
      3h 00
    • Pays de production
      Italie
    Movie, TV Show, Filmmakers and Film Studio WordPress Theme.

    Press Enter / Return to begin your search or hit ESC to close

    En vous inscrivant, vous acceptez nos Conditions générales d’utilisation et notre Politique de confidentialité .

    Les nouvelles adhésions ne sont pas autorisées.

    Festival du Film Italien de Villerupt

    Festival du Film Italien de Villerupt
    6 rue Clemenceau
    54190 Villerupt


    +33 (0)3 82 89 40 22
    organisation@festival-villerupt.com

    ©2021 Festival du Film Italien de Villerupt - Tous droits réservés - Réalisation Agacom