DIVORZIO ALL’ITALIANA

DIVORZIO ALL’ITALIANA

DIVORCE À L'ITALIENNE

Pietro Germi

0h 1min
1961
Story of DIVORZIO ALL’ITALIANA
DIVORZIO ALL'ITALIANA DIVORCE À L'ITALIENNE  

Amoureux d’une cousine de seize ans, le Baron Ferdinando Cefalù cherche à se débarrasser de son épouse envahissante. Mais comme le divorce n’existe pas en Italie, il la pousse à le tromper afin de se donner le meilleur prétexte pour la tuer. Ce meurtre, accompli pour l’honneur, lui vaudra, pense-t-il, la considération de ses concitoyens et une peine de prison très faible qui, lorsqu’il l’aura purgée, lui permettra de convoler avec la croustillante Angelina : c’est bien ce qui se produit, mais le dernier plan du film souligne non sans cynisme, qu’Angelina, dorénavant, se trouvera dans la situation initiale de Ferdinando.

Mastroianni compose avec un rare bonheur le personnage du noble provincial désœuvré, décadent, proie d'une imagination morbide, coq de village et capon, œil battu, lippe lasse soumise à un tic : il introduit, derrière la satire d'un ordre moral que dresse Germi, une sorte de caricature d'un milieu social et du gallismo qui fait de son interprétation, empreinte de drôlerie, le prolongement logique et grossi de la mise en scène.

(…) « Le cinéaste enrichit sa piste sonore de divers éléments qui, à l'égard du récit, ne servent pas seulement d'appuis ou de décors, mais de véritables structures signifiantes. La musique, par exemple, valse et marche funèbre jouées par un orphéon ou chanson sentimentale, participent activement à l'architecture complexe des images et des discours. Ainsi, par des facteurs multiples intelligemment conjugués, Germi compose une comédie pleine de fantaisies en demi-teintes, d'observations piquantes, de traits caricaturaux, de notations réalistes ou psychologiques.

Et nous débouchons de la sorte, brusquement, fort loin du banal divertissement, pour pénétrer au cœur d'une fable souriante où l'auteur ne manque jamais de laisser tomber une goutte d'acide critique pour rendre le burlesque à la fois révélateur et grinçant. »

Freddy Buache, Le cinéma italien 1945/1976, L'âge d'homme, 1979

    • DIVORZIO ALL'ITALIANA

      DIVORCE À L'ITALIENNE

       

      Amoureux d’une cousine de seize ans, le Baron Ferdinando Cefalù cherche à se débarrasser de son épouse envahissante. Mais comme le divorce n’existe pas en Italie, il la pousse à le tromper afin de se donner le meilleur prétexte pour la tuer. Ce meurtre, accompli pour l’honneur, lui vaudra, pense-t-il, la considération de ses concitoyens et une peine de prison très faible qui, lorsqu’il l’aura purgée, lui permettra de convoler avec la croustillante Angelina : c’est bien ce qui se produit, mais le dernier plan du film souligne non sans cynisme, qu’Angelina, dorénavant, se trouvera dans la situation initiale de Ferdinando.

      Mastroianni compose avec un rare bonheur le personnage du noble provincial désœuvré, décadent, proie d'une imagination morbide, coq de village et capon, œil battu, lippe lasse soumise à un tic : il introduit, derrière la satire d'un ordre moral que dresse Germi, une sorte de caricature d'un milieu social et du gallismo qui fait de son interprétation, empreinte de drôlerie, le prolongement logique et grossi de la mise en scène.

      (…) « Le cinéaste enrichit sa piste sonore de divers éléments qui, à l'égard du récit, ne servent pas seulement d'appuis ou de décors, mais de véritables structures signifiantes. La musique, par exemple, valse et marche funèbre jouées par un orphéon ou chanson sentimentale, participent activement à l'architecture complexe des images et des discours. Ainsi, par des facteurs multiples intelligemment conjugués, Germi compose une comédie pleine de fantaisies en demi-teintes, d'observations piquantes, de traits caricaturaux, de notations réalistes ou psychologiques.

      Et nous débouchons de la sorte, brusquement, fort loin du banal divertissement, pour pénétrer au cœur d'une fable souriante où l'auteur ne manque jamais de laisser tomber une goutte d'acide critique pour rendre le burlesque à la fois révélateur et grinçant. »

      Freddy Buache, Le cinéma italien 1945/1976, L'âge d'homme, 1979

    • Réalisation
      Pietro Germi
    • Scénario
      Pietro Germi, Alfredo Gianetti, Ennio De Concini, Agenore Incrocci
    • Image
      Leonida Barboni, Carlo Di Palma
    • Montage
      Roberto Cinquini
    • Musique
      Carlo Rustichelli
    • Producteur (s)
      Franco Cristaldi
    • Productions
      Vides Cinematografica, Lux Film, Galatea Film
    • Distribution France
      Les Films Du Camélia
    • Interprètes
      Marcello Mastroianni, Stefania Sandrelli, Daniela Rocca, Leopoldo Trieste, Odoardo Spadaro, Margherita Girelli, Angela Cardile, Lando Buzzanca
    • Année
      1961
    • Durée
      1h 45
    • Pays de production
      Italie
    • Citation
      '- …Car dans le Sud aussi le moment est venu d'aborder le problème de l'émancipation de la femme, comme il a été résolu par nos camarades chinois. Je vous invite donc à exprimer votre avis démocratique sur le comportement de Mme Cefalù.- C'est une putain ! Une putain !
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