DRAMMA DELLA GELOSIA

DRAMMA DELLA GELOSIA

DRAME DE LA JALOUSIE

Ettore Scola

Story of DRAMMA DELLA GELOSIA
DRAMMA DELLA GELOSIA DRAME DE LA JALOUSIE

La fête de l’Unita tire à sa fin. Alors qu’il s’était endormi, Oreste est réveillé par Adélaïde qui lui déclare son amour. Cette rencontre bouleverse complètement son existence. Pour cette jeune et jolie fleuriste, Oreste, un brave garçon militant communiste abandonne son foyer et son épouse disgracieuse et bien plus âgée que lui. Mais Adélaïde s’éprend de Nello, un pizzaiolo, qui comble d’ironie devient également l’ami d’Oreste.

Partagée entre ses deux amours, Adélaïde tente de se suicider. Puis sur les conseils de sa sœur, elle s’installe chez un riche boucher mais retourne finalement vers Nello. Abandonné, incapable de réagir, Oreste délaisse le travail et le Parti pour mener une vie de clochard. L e drame se produit le jour où doit être célébré le mariage d’Adélaïde et de Nello. Oreste laisse éclater toute sa colère et son dépit et involontairement il frappe d’un coup mortel celle qu’il aime.

« Il s’agit d’un divertissement plein de surprises au gré de sa vivacité narrative et riche en notations grinçantes au détour des situations les plus drolatiques. Il prolonge de manière très heureuse la tradition de la comédie italienne : Monica Vitti reprend un rôle qu’illustrèrent par exemple, Anna Magnani et Sophia Loren ; et Scola s’inscrit dans la perspectives qui va de Camerini à Pietro Germi…

Il y a une profonde différence entre ces spectacles italiens et les films parisiens hérités du vaudeville français, car ils se nourrissent d’une verve authentiquement populaire et non de superficielle polissonnerie bourgeoise ; ils virent souvent à la farce et tout en amusant, ils remplissent une fonction critique parfois très virulente. (…)

Lorsque le film commence, le drame est déjà consommé et nous en prenons connaissance au cours d’une séance de tribunal dont le déroulement est ponctué de retours en arrière. Cette manière de procéder qui pourrait être platement conventionnelle est utilisée avec astuce par les auteurs pour composer leur découpage : il est d’une remarquable virtuosité et permet de mélanger les temps, de recourir au monologue intérieur, à l’aparté, à la confidence dace à la caméra ; il leur donne aussi la possibilité d’utiliser des effets d’une malicieuse efficacité (…) »

Freddy Buache, Le Cinéma Italien 1945 - 1979

  • DRAMMA DELLA GELOSIA
    tutti i particolari in cronaca

    DRAME DE LA JALOUSIE

    La fête de l’Unita tire à sa fin. Alors qu’il s’était endormi, Oreste (Marcello Mastroianni) est réveillé par Adélaïde (Monica Vitti) qui lui déclare son amour. Cette rencontre bouleverse complètement son existence. Pour cette jeune et jolie fleuriste, Oreste, un brave garçon militant communiste abandonne son foyer et son épouse disgracieuse et bien plus âgée que lui. Mais Adélaïde s’éprend de Nello (Giancarlo Giannini), un pizzaiolo, qui comble d’ironie devient également l’ami d’Oreste.
    Partagée entre ses deux amours, Adélaïde tente de se suicider. Puis sur les conseils de sa sœur (Marisa Merlini), elle s’installe chez un riche boucher mais retourne finalement vers Nello. Abandonné, incapable de réagir, Oreste délaisse le travail et le Parti pour mener une vie de clochard. Le drame se produit le jour où doit être célébré le mariage d’Adélaïde et de Nello. Oreste laisse éclater toute sa colère et son dépit et involontairement il frappe d’un coup mortel celle qu’il aime.

    « Il s’agit d’un divertissement plein de surprises au gré de sa vivacité narrative et riche en notations grinçantes au détour des situations les plus drolatiques. Il prolonge de manière très heureuse la tradition de la comédie italienne : Monica Vitti reprend un rôle qu’illustrèrent par exemple, Anna Magnani et Sophia Loren ; et Scola s’inscrit dans la perspectives qui va de Camerini à Pietro Germi…
    Il y a une profonde différence entre ces spectacles italiens et les films parisiens hérités du vaudeville français, car ils se nourrissent d’une verve authentiquement populaire et non de superficielle polissonnerie bourgeoise ; ils virent souvent à la farce et tout en amusant, ils remplissent une fonction critique parfois très virulente. […]
    Lorsque le film commence, le drame est déjà consommé et nous en prenons connaissance au cours d’une séance de tribunal dont le déroulement est ponctué de retours en arrière. Cette manière de procéder qui pourrait être platement conventionnelle est utilisée avec astuce par les auteurs pour composer leur découpage : il est d’une remarquable virtuosité et permet de mélanger les temps, de recourir au monologue intérieur, à l’aparté, à la confidence dace à la caméra ; il leur donne aussi la possibilité d’utiliser des effets d’une malicieuse efficacité.»
    Freddy Buache, Le Cinéma Italien 1945 - 1979, L'Âge d'homme, 1979

    commentaire de Jean Gili,
    rétrospective Ettore Scola,Villerupt 2023
    « Avec Drame de la jalousie Ettore Scola franchit un palier dans sa carrière. Le film est très bien accueilli au festival de Cannes où Marcello Mastroianni est primé comme meilleur acteur. Au cours des années, Scola a réalisé une demi-douzaine de films et Drame de la jalousie constitue une sorte d’aboutissement dans l’élaboration d’un scénario complexe, du à la collaboration avec Age et Scarpelli – les maîtres de la comédie italienne –, la précision de la mise en scène, la beauté de l’image signée Carlo Di Palma, la justesse de la direction d’acteurs, les stars que sont Marcello Mastroianni et Monica Vitti et aussi Giancarlo Giannini, et les acteurs de second plan traités comme autant de reflets d’un monde marginal. Scola plonge dans un univers populaire qui n’est pas sans annoncer Affreux, sales et méchants : le cinéaste décrit les facettes d’un sous-prolétariat que la société rejette et qui n’en cherchent pas moins à exister. Drame affectif où la jalousie fournit le moteur dramatique, le film joue parfois de la caricature pour toucher au plus profond de la détresse humaine. »

  • Réalisation
    Ettore Scola
  • Scénario
    Age, Scarpelli, Ettore Scola
  • Image
    Carlo Di Palma
  • Montage
    Alberto Gallitti
  • Musique
    Armando Trovaioli
  • Producteur (s)
    Pio Angeletti, Adriano De Micheli
  • Productions
    Dean Film, Juppiter Generale Cinematografica (Roma) Midega Film (Madrid)
  • Distribution France
    Les Acacias
  • Interprètes
    Marcello Mastroianni, Monica Vitti, Giancarlo Giannini
  • Année
    1970
  • Durée
    1h 45
  • Pays de production
    Italie, Espagne
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