Story of ESTATE VIOLENTA
Juillet 1943. Carlo et Rossana font partie d'un groupe de jeunes qui passent d’insouciantes vacances à Riccione. Petites intrigues amoureuses, sorties en bande… la guerre semble bien lointaine. Carlo fait la connaissance de Roberta, la jeune veuve d'un officier de marine et mère d’une petite fille. Roberta lui manifeste une certaine sympathie et elle ne lui est pas indifférente, ce qui rend Rossana extrêmement jalouse.
Le 25 juillet, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, la radio annonce la chute de Mussolini. Comme libérée, la population envahit les rues de la ville, réclame la fin de la guerre et s’en prend aux symboles du régime. Le père de Carlo, un fasciste de haut rang, est forcé de fuir et il voudrait emmener avec lui son fils, mais celui-ci ne veut pas s'éloigner de Roberta et préfère rester.
Pendant une rencontre nocturne, Carlo et Roberta sont arrêtés par une patrouille. Les papiers de Carlo ne sont pas en règle : jusque là, les appuis de son père lui avaient évité de partir pour la guerre, mais maintenant il lui est ordonné de se présenter au plus vite aux autorités militaires. Roberta pense avec terreur que la guerre est en train de lui enlever une nouvelle fois l’homme qu’elle aime. Elle propose à Carlo de le cacher dans sa villa de Rovigo. Elle laisse sa fille aux soins d’une gouvernante et les deux jeunes gens partent. Pendant le voyage le train subit une attaque aérienne qui sème la terreur et la mort. Dans la pagaille, Carlo et Roberta sont séparés. Il la retrouve prostrée devant le cadavre d’une petite fille…
De 1943 à 1945, je suis passé par toutes les expériences : celle de la mort, du risque, de ma capacité à prendre des décisions, le fait de mettre à l’épreuve mon courage, de sentir la peur, de connaître mon pays et mon peuple. Auparavant, je savais très peu de choses du contact direct avec le peuple, puisque j’avais toujours vécu en situation de privilégié… Ces trois années ont été capitales pour moi .
Valerio Zurlini
C’est précisément dans cette adroite jonction d’une atmosphère historique et d’un drame personnel que réside le plus grand mérite de Zurlini. Le cinéaste a choisi de suggérer les remous de l’époque par petites touches brèves, de faire sentir le reflet des grands bouleversements à travers les menus actes de la vie quotidienne.
Michel Flacon, cinéma 62, Novembre 1962
ESTATE VIOLENTA
ÉTÉ VIOLENT
Juillet 1943. Carlo et Rossana font partie d'un groupe de jeunes qui passent d’insouciantes vacances à Riccione. Petites intrigues amoureuses, sorties en bande… la guerre semble bien lointaine. Carlo fait la connaissance de Roberta, la jeune veuve d'un officier de marine et mère d’une petite fille. Roberta lui manifeste une certaine sympathie et elle ne lui est pas indifférente, ce qui rend Rossana extrêmement jalouse.
Le 25 juillet, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, la radio annonce la chute de Mussolini. Comme libérée, la population envahit les rues de la ville, réclame la fin de la guerre et s’en prend aux symboles du régime. Le père de Carlo, un fasciste de haut rang, est forcé de fuir et il voudrait emmener avec lui son fils, mais celui-ci ne veut pas s'éloigner de Roberta et préfère rester.
Pendant une rencontre nocturne, Carlo et Roberta sont arrêtés par une patrouille. Les papiers de Carlo ne sont pas en règle : jusque là, les appuis de son père lui avaient évité de partir pour la guerre, mais maintenant il lui est ordonné de se présenter au plus vite aux autorités militaires. Roberta pense avec terreur que la guerre est en train de lui enlever une nouvelle fois l’homme qu’elle aime. Elle propose à Carlo de le cacher dans sa villa de Rovigo. Elle laisse sa fille aux soins d’une gouvernante et les deux jeunes gens partent. Pendant le voyage le train subit une attaque aérienne qui sème la terreur et la mort. Dans la pagaille, Carlo et Roberta sont séparés. Il la retrouve prostrée devant le cadavre d’une petite fille…
De 1943 à 1945, je suis passé par toutes les expériences : celle de la mort, du risque, de ma capacité à prendre des décisions, le fait de mettre à l’épreuve mon courage, de sentir la peur, de connaître mon pays et mon peuple. Auparavant, je savais très peu de choses du contact direct avec le peuple, puisque j’avais toujours vécu en situation de privilégié… Ces trois années ont été capitales pour moi .
Valerio Zurlini
C’est précisément dans cette adroite jonction d’une atmosphère historique et d’un drame personnel que réside le plus grand mérite de Zurlini. Le cinéaste a choisi de suggérer les remous de l’époque par petites touches brèves, de faire sentir le reflet des grands bouleversements à travers les menus actes de la vie quotidienne.
Michel Flacon, cinéma 62, Novembre 1962
- RéalisationValerio Zurlini
- ScénarioValerio Zurlini, Suso Cecchi D’Amico, Giorgio Prosperi
- ImageTino Santoni
- MontageMario Serandrei
- MusiqueMario Nascimbene
- Producteur (s)Silvio Clementelli
- ProductionsTitanus, SGC (Paris)
- InterprètesEleonora Rossi Drago, Jean-Louis Trintignant, Jacqueline Sassard, Enrico Maria Salerno, Lilla Brignone, Raf Mattioli, Cathia Caro
- Année1959
- Durée1h 40
- Pays de productionItalie, France