Story of GOMORRA
On ne partage pas un empire d'une poignée de main, on le découpe au couteau. Cet empire c'est Naples et la Campanie. Gomorrhe aux mains de la Camorra. Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang.
Sur fond de guerres de clans et de trafics en tout genre, les destins croisés de plusieurs personnages. Totò (Salvatore Abruzesse) a treize ans. Il aide sa mère à livrer les courses chez ses voisins et il rêve de côtoyer « les grands » qui ont des grosses voitures, qui portent des gilets pare-balles et qui comptent l’argent et leurs morts. Ou bien il rêve, comme Marco et Ciro (Marco Macor, Ciro Petrone) de trouver des armes pour tirer et se sentir invincible. Être du bon côté, c’est le problème de Don Ciro (Gianfelice Imparato) qui prête de l’argent, parce que les ordres changent et le clan s’est cassé en deux. On peut changer de métier, comme Pasquale (Salvatore Cantalupo) qui conduit les camions de la camorra après avoir travaillé au noir dans une usine de confection, mais on ne peut pas sortir du Système : il sait tout et contrôle tout.
Le soleil n’illumine plus les provinces de Naples et de Caserte, impossible d’éclairer cette terre sombre et étrangère au point que les Italiens ont besoin d’un sous-titrage pour comprendre. Nous sommes dans un autre monde : en enfer.
Autant dire que Gomorra est un grand film noir, au sens d'une plongée documentée dans la médiocrité et le sordide de la condition mafieuse plutôt que dans l'acception romanesque et palpitante qu'on confère ordinairement au genre. (…) Garrone accomplit son œuvre et lui confère une portée esthétique et politique d'envergure.
Jacques Mandelbaum, Le Monde, 13 août 2008.
Ce film de salut public est une formidable tranche d’ « ultravie » napolitaine, scandaleux par ce qu'il met au jour, de notre monde, de l'Europe, de notre économie, bref, de notre époque (…). Un film impressionnant de puissance, certainement le plus fort jamais tourné sur la mafia.
Christophe Ono-dit-Biot, Le Point, 7 août 2008
GOMORRA
On ne partage pas un empire d'une poignée de main, on le découpe au couteau. Cet empire c'est Naples et la Campanie. Gomorrhe aux mains de la Camorra. Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang.
Sur fond de guerres de clans et de trafics en tout genre, les destins croisés de plusieurs personnages. Totò (Salvatore Abruzesse) a treize ans. Il aide sa mère à livrer les courses chez ses voisins et il rêve de côtoyer « les grands » qui ont des grosses voitures, qui portent des gilets pare-balles et qui comptent l’argent et leurs morts. Ou bien il rêve, comme Marco et Ciro (Marco Macor, Ciro Petrone) de trouver des armes pour tirer et se sentir invincible. Être du bon côté, c’est le problème de Don Ciro (Gianfelice Imparato) qui prête de l’argent, parce que les ordres changent et le clan s’est cassé en deux. On peut changer de métier, comme Pasquale (Salvatore Cantalupo) qui conduit les camions de la camorra après avoir travaillé au noir dans une usine de confection, mais on ne peut pas sortir du Système : il sait tout et contrôle tout.
Le soleil n’illumine plus les provinces de Naples et de Caserte, impossible d’éclairer cette terre sombre et étrangère au point que les Italiens ont besoin d’un sous-titrage pour comprendre. Nous sommes dans un autre monde : en enfer.
Autant dire que Gomorra est un grand film noir, au sens d'une plongée documentée dans la médiocrité et le sordide de la condition mafieuse plutôt que dans l'acception romanesque et palpitante qu'on confère ordinairement au genre. (…) Garrone accomplit son œuvre et lui confère une portée esthétique et politique d'envergure.
Jacques Mandelbaum, Le Monde, 13 août 2008.
Ce film de salut public est une formidable tranche d’ « ultravie » napolitaine, scandaleux par ce qu'il met au jour, de notre monde, de l'Europe, de notre économie, bref, de notre époque (…). Un film impressionnant de puissance, certainement le plus fort jamais tourné sur la mafia.
Christophe Ono-dit-Biot, Le Point, 7 août 2008
- RéalisationMatteo Garrone
- ScénarioMatteo Garrone, Roberto Saviano, Ugo Chiti, Maurizio Braucci, Gianni De Gregorio, Massimo Gaudioso
- ImageMarco Onorato
- MontageMarco Spoletini
- MusiqueCamila Moreno
- Producteur (s)Domenico Procacci
- ProductionsFandango, Rai Cinema, avec la contribution du MiBAC et en collaboration avec Sky
- Distribution FranceLe Pacte
- InterprètesToni Servillo, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale, Salvatore Cantalupo, Giorgio Morra, Salvatore Abbruzzese, Marco Macor, Ciro Petrone, Salvatore Ruocco, Carmine Paternoster
- Année2008
- Durée2h 15
- Pays de productionItalie
- CitationNous sommes en mesure de traiter les déchets que votre entreprise produit en un an. - 800 tonnes ? - 800 tonnes.