Story of GOOD MORNING AMAN
Aman est un adolescent d'origine somalienne qui a fui Mogadiscio en guerre. Depuis un certain temps il vit à Rome et il s’est romanisé. Il est vif et intelligent, mais le seul travail qu’il a trouvé, c’est de laver des voitures dans un hall d’exposition. Son rêve serait de devenir vendeur. Il en a les capacités, mais pas forcément le faciès.
Parfois, la nuit, il monte sur la terrasse d’un immeuble dans le quartier de Piazza Vittorio. C’est là qu’il rencontre Teodoro, 45 ans, un ancien boxeur en pleine déprime. Ils unissent leurs solitudes, leurs insomnies et leurs sensibilités exacerbées dans une Rome nocturne fort éloignée de l’image traditionnelle des cartes postales.
« C'est un voyage dramatique, douloureux et intense que les deux hommes entreprennent chacun à sa manière et pour des raisons différentes : Teodoro, ancien boxeur à la retraite depuis longtemps, essaie d'expier une faute du passé ; Aman, africain "par l’aspect" mais avant tout romain, cherche sa place dans le monde, pris entre le désir de partir ailleurs et celui de s'affirmer dans le pays où il a grandi.
La caméra de Claudio Noce colle à ses personnages avec un style mi-réaliste (la caméra est parfois si près des personnages qu'elle occulte tout l’espace qui les entoure) mi-métaphysique, avec de longs moments de suspense qui laissent voir le contexte et le vide désolant qui les entoure.
[…] C'est donc un film intimiste, mais aussi une histoire d'immigration, un thème qui est très présent cette année à la Mostra. "Oui, le film parle d'immigration, confirme Mastandrea, mais surtout de l’incapacité à s'intégrer de deux personnes qui ne trouvent pas leur place. Or le fait qu'un Somalien de 18 ans et un Italien de 45 ans aient les mêmes motivations est un symbole fort pour un message clair".
Mastandrea est une sorte de co-auteur de Good Morning Aman (qui sera dans les salles italiennes prochainement, distribué par Cinecittà Luce) : non seulement il a participé à la production du film en renonçant à son cachet habituel, mais il a suivi de près l'évolution de l'histoire et du personnage. "Tout soutien dans la réalisation de ce film nous a été précieux et cela a été un honneur pour moi que de faire mes débuts dans la production avec Good Morning Aman, pour lequel Claudio Noce m'a beaucoup consulté", souligne l'acteur. Noce révèle qu'il a littéralement transformé le scénario, qui parlait initialement d'un homme de 65 ans, pour l'adapter exactement à Valerio Mastandrea. »
Michela Greco, cineuropa, 6 septembre 2009
GOOD MORNING AMAN
Aman est un adolescent d'origine somalienne qui a fui Mogadiscio en guerre. Depuis un certain temps il vit à Rome et il s’est romanisé. Il est vif et intelligent, mais le seul travail qu’il a trouvé, c’est de laver des voitures dans un hall d’exposition. Son rêve serait de devenir vendeur. Il en a les capacités, mais pas forcément le faciès.
Parfois, la nuit, il monte sur la terrasse d’un immeuble dans le quartier de Piazza Vittorio. C’est là qu’il rencontre Teodoro, 45 ans, un ancien boxeur en pleine déprime. Ils unissent leurs solitudes, leurs insomnies et leurs sensibilités exacerbées dans une Rome nocturne fort éloignée de l’image traditionnelle des cartes postales.
« C'est un voyage dramatique, douloureux et intense que les deux hommes entreprennent chacun à sa manière et pour des raisons différentes : Teodoro, ancien boxeur à la retraite depuis longtemps, essaie d'expier une faute du passé ; Aman, africain "par l’aspect" mais avant tout romain, cherche sa place dans le monde, pris entre le désir de partir ailleurs et celui de s'affirmer dans le pays où il a grandi.
La caméra de Claudio Noce colle à ses personnages avec un style mi-réaliste (la caméra est parfois si près des personnages qu'elle occulte tout l’espace qui les entoure) mi-métaphysique, avec de longs moments de suspense qui laissent voir le contexte et le vide désolant qui les entoure.
[…] C'est donc un film intimiste, mais aussi une histoire d'immigration, un thème qui est très présent cette année à la Mostra. "Oui, le film parle d'immigration, confirme Mastandrea, mais surtout de l’incapacité à s'intégrer de deux personnes qui ne trouvent pas leur place. Or le fait qu'un Somalien de 18 ans et un Italien de 45 ans aient les mêmes motivations est un symbole fort pour un message clair".
Mastandrea est une sorte de co-auteur de Good Morning Aman (qui sera dans les salles italiennes prochainement, distribué par Cinecittà Luce) : non seulement il a participé à la production du film en renonçant à son cachet habituel, mais il a suivi de près l'évolution de l'histoire et du personnage. "Tout soutien dans la réalisation de ce film nous a été précieux et cela a été un honneur pour moi que de faire mes débuts dans la production avec Good Morning Aman, pour lequel Claudio Noce m'a beaucoup consulté", souligne l'acteur. Noce révèle qu'il a littéralement transformé le scénario, qui parlait initialement d'un homme de 65 ans, pour l'adapter exactement à Valerio Mastandrea. »
Michela Greco, cineuropa, 6 septembre 2009
- RéalisationClaudio Noce
- ScénarioHeidrun Schleef, Diego Ribon, Claudio Noce, Elisa Amoruso
- ImageMichele D'Attanasio
- MontageAndrea Maguolo, Paola Freddi
- MusiqueValerio Vigliar
- Producteur (s)Dodo Fiori, Linda Vianello, Angelo Russo Russelli, Valerio Mastandrea
- ProductionsDNA Cinematografica, Rai Cinema, Relief, avec la contribution du MiBAC
- InterprètesValerio Mastandrea, Said Sabrie, Anita Caprioli, Amin Nur, Giordano De Plano, Adamo Dionisi, Sandra Toffolati, Rino Diana
- Année2009
- Durée1 H 43
- Pays de productionItalie
- CitationDeux vies en suspens