Story of GUARDAMI
Nina est une star du porno. Pour elle, c’est un métier comme un autre, une activité qui correspond à une demande du marché. Elle est mère d’une petite fille et elle a une histoire d’amour avec Cristiana, la rédactrice d’une revue hard. Leur relation n’est pas sans nuages, mais elles ont besoin l’une de l’autre pour se protéger de la solitude.
Lors d’une visite médicale de routine on lui détecte un cancer et sa vie bascule. Elle se sent trahie par son corps qui est son outil de travail. Elle se soigne. À l’hôpital, elle fait la connaissance de Flavio, lui aussi atteint d’un cancer. Ils se plaisent et commencent à se fréquenter. Ce n’est pas encore de l’amour, mais ça commence à y ressembler. Nina, toutefois, n’entend pas pour autant arrêter de travailler. Elle demande même à Flavio de l’accompagner sur les tournages. Lors d’une nouvelle visite de contrôle, Nia paraît en voie de guérison, Flavio, au contraire, est condamné. Nina lui offre ses derniers instants d’intimité.
On se demande vraiment pourquoi un tel film a été boudé par le public italien et éreinté par la quasi totalité de la critique. Il semble bien que présenter le porno sur des écrans soi-disant normaux peut apparaître soit comme une opération documentaire, soit comme une provocation. Raconter le monde du porno sans porter sur lui un regard morbide, mais en adoptant le point de vue d’une de ses protagonistes, c'est-à-dire en évitant tout jugement moralisateur, n’a rien à voir avec de la pornographie gratuite.
Mais c’est peut-être justement le manque de jugement moral qui dérange, littéralement, la conscience du public et des critiques – qui partagent souvent les mêmes préjugés esthétiques. Si le film a une limite, elle est en fait dans l’équilibre difficile entre fiction et documentaire, ce qui est peut-être dû aux sources biographiques (la vie de Moana Pozzi) qui imposent au réalisateur un certain pathos, aux antipodes du style fragmentaire et détaché qui lui convient bien mieux.
Maurizio Fantoni Minnella, spietati.it
GUARDAMI
Nina est une star du porno. Pour elle, c’est un métier comme un autre, une activité qui correspond à une demande du marché. Elle est mère d’une petite fille et elle a une histoire d’amour avec Cristiana, la rédactrice d’une revue hard. Leur relation n’est pas sans nuages, mais elles ont besoin l’une de l’autre pour se protéger de la solitude.
Lors d’une visite médicale de routine on lui détecte un cancer et sa vie bascule. Elle se sent trahie par son corps qui est son outil de travail. Elle se soigne. À l’hôpital, elle fait la connaissance de Flavio, lui aussi atteint d’un cancer. Ils se plaisent et commencent à se fréquenter. Ce n’est pas encore de l’amour, mais ça commence à y ressembler. Nina, toutefois, n’entend pas pour autant arrêter de travailler. Elle demande même à Flavio de l’accompagner sur les tournages. Lors d’une nouvelle visite de contrôle, Nia paraît en voie de guérison, Flavio, au contraire, est condamné. Nina lui offre ses derniers instants d’intimité.
On se demande vraiment pourquoi un tel film a été boudé par le public italien et éreinté par la quasi totalité de la critique. Il semble bien que présenter le porno sur des écrans soi-disant normaux peut apparaître soit comme une opération documentaire, soit comme une provocation. Raconter le monde du porno sans porter sur lui un regard morbide, mais en adoptant le point de vue d’une de ses protagonistes, c'est-à-dire en évitant tout jugement moralisateur, n’a rien à voir avec de la pornographie gratuite.
Mais c’est peut-être justement le manque de jugement moral qui dérange, littéralement, la conscience du public et des critiques – qui partagent souvent les mêmes préjugés esthétiques. Si le film a une limite, elle est en fait dans l’équilibre difficile entre fiction et documentaire, ce qui est peut-être dû aux sources biographiques (la vie de Moana Pozzi) qui imposent au réalisateur un certain pathos, aux antipodes du style fragmentaire et détaché qui lui convient bien mieux.
Maurizio Fantoni Minnella, spietati.it
- RéalisationDavide Ferrario
- ScénarioDavide Ferrario
- ImageGiovanni Cavallini
- MontageClaudio Cormio
- MusiqueGiorgio Canali
- Producteur (s)Alessandro Giachetti, Giuseppe Perugia, Piero Amati
- ProductionsTrio Film
- InterprètesElisabetta Cavallotti, Stefania Orsola Garello, Flavio Insinna, Gianluca Gobbi, Yorgo Voyagis, Claudio Spadaro, Luis Molteni, Augusto Zucchi, Antonio Luigi Grimaldi
- Année1999
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie