IL DESERTO ROSSO

IL DESERTO ROSSO

LE DÉSERT ROUGE

Michelangelo Antonioni

0h 1min
1964
Story of IL DESERTO ROSSO
IL DESERTO ROSSO LE DÉSERT ROUGE

Dans la zone industrialisée du port de Ravenne. Giuliana (Monica Vitti) est mariée à Ugo (Carlo Chionetti), un ingénieur, avec qui elle a un petit garçon, Valerio. Elle souffre d’une névrose que son entourage attribue à un traumatisme causé par un accident d'automobile. En réalité, Giuliana est perturbée par l'aisance de son milieu et son cadre de vie, et elle cherche en vain l'appui de son époux. Un jour Corrado (Richard Harris), un collègue d'Ugo, vient à Ravenne recruter de la main d’œuvre pour une usine en Patagonie. Giuliana cherche le réconfort auprès de Corrado qui semble être le seul à comprendre ses angoisses. Ils se rencontrent plusieurs fois, seuls, en présence d'Ugo, ou lors d'une déprimante réunion d'amis. Valerio simule une maladie faisant croire à une paralysie des jambes. Le subterfuge accentue encore l'angoisse de la jeune femme qui court à l'hôtel de Corrado et devient sa maîtresse. Cette étreinte passagère ne lui apporte pas le calme escompté. Corrado une fois parti, Giuliana continue d'errer dans le triste environnement du complexe industriel.

   

« Obsédant voire répétitif, le film est nettement plus expérimental que ceux de la trilogie magique (L'Avventura, Le Cri et L'Eclipse). Mais il marque les esprits par son regard à la fois impassible et précis. Il grave des détails : un manteau vert, le déplacement lent et animal de cargos, le vacarme assourdissant des machines, des pylônes rouge sang à perte de vue, un brouillard épais... En passant par le monochrome, Antonioni procède par touches de couleur, chaque séquence étant le fragment d'un tableau d'ensemble qui n'apparaît qu'à la fin. »

Jacques Morice, Télérama, 25 mars 2006

 

    • IL DESERTO ROSSO

      LE DÉSERT ROUGE

      Dans la zone industrialisée du port de Ravenne. Giuliana (Monica Vitti) est mariée à Ugo (Carlo Chionetti), un ingénieur, avec qui elle a un petit garçon, Valerio. Elle souffre d’une névrose que son entourage attribue à un traumatisme causé par un accident d'automobile. En réalité, Giuliana est perturbée par l'aisance de son milieu et son cadre de vie, et elle cherche en vain l'appui de son époux. Un jour Corrado (Richard Harris), un collègue d'Ugo, vient à Ravenne recruter de la main d’œuvre pour une usine en Patagonie. Giuliana cherche le réconfort auprès de Corrado qui semble être le seul à comprendre ses angoisses. Ils se rencontrent plusieurs fois, seuls, en présence d'Ugo, ou lors d'une déprimante réunion d'amis. Valerio simule une maladie faisant croire à une paralysie des jambes. Le subterfuge accentue encore l'angoisse de la jeune femme qui court à l'hôtel de Corrado et devient sa maîtresse. Cette étreinte passagère ne lui apporte pas le calme escompté. Corrado une fois parti, Giuliana continue d'errer dans le triste environnement du complexe industriel.

       
      « Obsédant voire répétitif, le film est nettement plus expérimental que ceux de la trilogie magique (L'Avventura, Le Cri et L'Eclipse). Mais il marque les esprits par son regard à la fois impassible et précis. Il grave des détails : un manteau vert, le déplacement lent et animal de cargos, le vacarme assourdissant des machines, des pylônes rouge sang à perte de vue, un brouillard épais... En passant par le monochrome, Antonioni procède par touches de couleur, chaque séquence étant le fragment d'un tableau d'ensemble qui n'apparaît qu'à la fin. »
      Jacques Morice, Télérama, 25 mars 2006
       

    • Réalisation
      Michelangelo Antonioni
    • Scénario
      Michelangelo Antonioni, Tonino Guerra
    • Image
      Carlo Di Palma
    • Montage
      Eraldo Da Roma
    • Musique
      Giovanni Fusco, Vittorio Gelmetti
    • Producteur (s)
      Angelo Rizzoli
    • Productions
      Film Duemila, Francoriz Production
    • Distribution France
      Carlotta Films
    • Interprètes
      Monica Vitti, Richard Harris, Carlo Chionetti, Xenia Valderi, Rita Renoir, Lili Rheims, Aldo Grotti, Valerio Bartoleschi, Emanuela Pala Carboni
    • Année
      1964
    • Durée
      1h 57
    • Pays de production
      Italie, France
    • Format
      VOST
    • Citation
      Il faut juste que je pense que tout ce qui m’arrive c’est ma vie.
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