Story of UOMINI CONTRO
Mai 1916. L'armée autrichienne lance l'offensive depuis le Trentin et occupe le haut plateau d'Asiago. La Brigade Sassari, une unité d'infanterie sarde qui combattait sur le front de l'Isonzo dans le Frioul, est transférée en renfort pour reconquérir le piton rocheux de Monte Fior. Le général Leone (Alain Cuny), implacablement, multiplie les assauts infructueux et envoie les hommes au massacre. Le lieutenant Sassu (Mark Frechette), jeune bourgeois idéaliste, tout d'abord convaincu de défendre une juste cause, découvre la réalité de la guerre et l'inanité des décisions de ses supérieurs. Le lieutenant Ottolenghi (Gian Maria Volonté), socialiste convaincu, s'oppose à l'exploitation des classes populaires dans ce carnage et aux donneurs d'ordres imbéciles. Progressivement, les refus répétés des deux officiers les conduisent jusqu'à l'insoumission...
« Selon moi, il n’est pas de guerre juste ou injuste : la seule guerre juste est celle que l’homme fait pour se changer lui-même, donc la révolution. C’est un film sur le comportement des hommes appelés à offrir ce qu’ils ont de plus personnel, non seulement leur vie, mais aussi leur dignité, et le respect de leurs idées. Le seul problème est celui de la prise de conscience : pourquoi faudrait-il offrir sa propre vie ? [...] Le film suit un processus que j’ai développé après l’établissement du scénario, après le premier contact avec le livre d'Emilio Lussu. Car c’est le seul auteur qui ait su interpréter la guerre, en faisant apparaître des distinctions de cultures et de classes. J’ai cependant essayé d’étendre le thème, de le rendre plus vivant, plus libre. J’ai essayé de le libérer des anecdotes personnelles, et d’insérer les personnages dans un contexte historique politique humain. »
Francesco Rosi, conférence de presse Festival de Venise 1970, Jeune Cinéma, juin-juillet 1971
Uomini contro, violente charge antimilitariste, fut l'objet d'un procès pour « dénigrement de l'armée » qui se termina par un acquittement.
Ces Hommes contre sont une façon de démystifier certains faits, pour lesquels on n’avait jusqu’ici que chagrin et pitié. (Télérama) Un film digne de leurs martyrs qui vaut tous les monuments aux morts érigés jusqu’à ce jour. (Le Canard Enchaîné)UOMINI CONTRO
LES HOMMES CONTRE
Mai 1916. L'armée autrichienne lance l'offensive depuis le Trentin et occupe le haut plateau d'Asiago. La Brigade Sassari, une unité d'infanterie sarde qui combattait sur le front de l'Isonzo dans le Frioul, est transférée en renfort pour reconquérir le piton rocheux de Monte Fior. Le général Leone (Alain Cuny), implacablement, multiplie les assauts infructueux et envoie les hommes au massacre. Le lieutenant Sassu (Mark Frechette), jeune bourgeois idéaliste, tout d'abord convaincu de défendre une juste cause, découvre la réalité de la guerre et l'inanité des décisions de ses supérieurs. Le lieutenant Ottolenghi (Gian Maria Volonté), socialiste convaincu, s'oppose à l'exploitation des classes populaires dans ce carnage et aux donneurs d'ordres imbéciles. Progressivement, les refus répétés des deux officiers les conduisent jusqu'à l'insoumission...
« Selon moi, il n’est pas de guerre juste ou injuste : la seule guerre juste est celle que l’homme fait pour se changer lui-même, donc la révolution. C’est un film sur le comportement des hommes appelés à offrir ce qu’ils ont de plus personnel, non seulement leur vie, mais aussi leur dignité, et le respect de leurs idées. Le seul problème est celui de la prise de conscience : pourquoi faudrait-il offrir sa propre vie ? [...] Le film suit un processus que j’ai développé après l’établissement du scénario, après le premier contact avec le livre d'Emilio Lussu. Car c’est le seul auteur qui ait su interpréter la guerre, en faisant apparaître des distinctions de cultures et de classes. J’ai cependant essayé d’étendre le thème, de le rendre plus vivant, plus libre. J’ai essayé de le libérer des anecdotes personnelles, et d’insérer les personnages dans un contexte historique politique humain. »
Francesco Rosi, conférence de presse Festival de Venise 1970, Jeune Cinéma, juin-juillet 1971
Uomini contro, violente charge antimilitariste, fut l'objet d'un procès pour « dénigrement de l'armée » qui se termina par un acquittement.
Ces Hommes contre sont une façon de démystifier certains faits, pour lesquels on n’avait jusqu’ici que chagrin et pitié. (Télérama)
Un film digne de leurs martyrs qui vaut tous les monuments aux morts érigés jusqu’à ce jour. (Le Canard Enchaîné)
- RéalisationFrancesco Rosi
- ScénarioTonino Guerra, Raffaele La Capria, Francesco Rosi d'après le roman Un anno sull'Altipiano (1938) d'Emilio Lussu
- ImagePasqualino De Santis
- MontageRuggero Mastroianni
- MusiquePiero Piccioni
- Producteur (s)Francesco Rosi, Luciano Perugia, Marina Cicogna
- ProductionsPrima Cinematografica, Dubrava Film
- Distribution FranceWarner Bros.
- InterprètesMark Frechette, Alain Cuny, Gian Maria Volonté, Giampiero Albertini, Pier Paolo Capponi, Franco Graziosi, Mario Feliciani, Alberto Mastino, Brunetto Del Vita, Nino Vingelli, Daria Nicolodi, Luigi Pignatelli, Francesco D'Adda
- Année1970
- Durée1h 41
- Pays de productionItalie, Yougoslavie
- FormatVOST
- CitationQuand on a vu la guerre en face, on n’a pas envie d’en parler.