IL MATTATORE

IL MATTATORE

IL MATTATORE (L'HOMME AUX CENT VISAGES)

Dino Risi

0h 1min
1960
Story of IL MATTATORE
IL MATTATORE (L'HOMME AUX CENT VISAGES) Un homme se présente chez Gerardo Latini (Vittorio Gassman) pour proposer l'achat d'un chandelier en argent. À la fin de la négociation, le téléphone se met à sonner et, pendant que le maître des lieux va répondre, l'homme remplace le colis par un autre. L'arnaque, cependant, échoue parce que Gerardo le remarque, et ce n'est qu'à ce moment-là que l'homme se souvient de l'avoir rencontré en prison, où il a été surnommé "l'artiste" pour ses actes connus dans le "milieu". Auteur des escroqueries réussies les plus étonnantes, il a toujours réussi - sauf une fois - à échapper à la prison. Mais son talent vient aussi de sa jeunesse en tant qu'acteur de variétés. Personne n'a jamais réussi à le changer, pas même sa femme Annalisa (Anna-Maria Ferrero) qui, après l'avoir épousé, a tenté de le ramener dans le droit chemin pour finalement devenir sa complice. Cependant, alors que Gerardo se vante de ses méfaits, l'escroc présumé lui montre une paire de menottes et l'arrête. Sommes-nous sûrs que ce n'est pas encore une autre astuce de Gerardo?   Tout le monde est là : les grands scénaristes de l'époque, dont Ettore Scola, presque débutant. Dino Risi à la réalisation, qui a déjà tourné une bonne dizaine de longs métrages, mais pas ceux qui le rendront célèbre par la suite : Une vie difficile, Les Monstres et Le Fanfaron. Et Vittorio Gassman, qui vient d'adopter le cinéma après l'avoir longtemps boudé. [...] Cabotin de génie, Gassman s'amuse comme un fou à parodier Hitler dans les coulisses d'un cabaret, le Marc Antoine de Shakespeare dans la cour d'une prison et même Greta Garbo, lors d'une inénarrable séquence où, les yeux dans le vague, affublé d'une capeline et de lunettes noires, il déclame, imitant la voix rauque de la Divine : « Il me semble... que la mer en Italie... est vraiment très maritime ! » Malin, plaisant, le scénario multiplie les arnaques et les filouteries dont sont victimes, pour notre plaisir, comme à guignol, des bourgeois tout petits et des hommes d'affaires aussi véreux qu'adipeux. Pierre Murat, Télérama   Distribué initialement en France sous le titre L'HOMME AUX CENT VISAGES en 1961, il est réédité en 1978 avec le titre LE MATAMORE, et en 2008 avec le titre  IL MATTATORE (L'HOMME AUX CENT VISAGES)
 
    • IL MATTATORE (L'HOMME AUX CENT VISAGES)

      Un homme se présente chez Gerardo Latini (Vittorio Gassman) pour proposer l'achat d'un chandelier en argent. À la fin de la négociation, le téléphone se met à sonner et, pendant que le maître des lieux va répondre, l'homme remplace le colis par un autre. L'arnaque, cependant, échoue parce que Gerardo le remarque, et ce n'est qu'à ce moment-là que l'homme se souvient de l'avoir rencontré en prison, où il a été surnommé "l'artiste" pour ses actes connus dans le "milieu". Auteur des escroqueries réussies les plus étonnantes, il a toujours réussi - sauf une fois - à échapper à la prison. Mais son talent vient aussi de sa jeunesse en tant qu'acteur de variétés. Personne n'a jamais réussi à le changer, pas même sa femme Annalisa (Anna-Maria Ferrero) qui, après l'avoir épousé, a tenté de le ramener dans le droit chemin pour finalement devenir sa complice. Cependant, alors que Gerardo se vante de ses méfaits, l'escroc présumé lui montre une paire de menottes et l'arrête. Sommes-nous sûrs que ce n'est pas encore une autre astuce de Gerardo?

       

      Tout le monde est là : les grands scénaristes de l'époque, dont Ettore Scola, presque débutant. Dino Risi à la réalisation, qui a déjà tourné une bonne dizaine de longs métrages, mais pas ceux qui le rendront célèbre par la suite : Une vie difficile, Les Monstres et Le Fanfaron. Et Vittorio Gassman, qui vient d'adopter le cinéma après l'avoir longtemps boudé. [...]
      Cabotin de génie, Gassman s'amuse comme un fou à parodier Hitler dans les coulisses d'un cabaret, le Marc Antoine de Shakespeare dans la cour d'une prison et même Greta Garbo, lors d'une inénarrable séquence où, les yeux dans le vague, affublé d'une capeline et de lunettes noires, il déclame, imitant la voix rauque de la Divine : « Il me semble... que la mer en Italie... est vraiment très maritime ! » Malin, plaisant, le scénario multiplie les arnaques et les filouteries dont sont victimes, pour notre plaisir, comme à guignol, des bourgeois tout petits et des hommes d'affaires aussi véreux qu'adipeux.

      Pierre Murat, Télérama

       

      Distribué initialement en France sous le titre L'HOMME AUX CENT VISAGES en 1961, il est réédité en 1978 avec le titre LE MATAMORE, et en 2008 avec le titre  IL MATTATORE (L'HOMME AUX CENT VISAGES)

       

    • Réalisation
      Dino Risi
    • Scénario
      Age et Scarpelli, Ettore Scola, Ruggero Maccari
    • Image
      Massimo Dallamano
    • Montage
      Eraldo Da Roma
    • Musique
      Pipo Barzizza
    • Producteur (s)
      Mario Cecchi Gori
    • Productions
      Maxima Film Compagnia Cinematografica, CEI Incom, Société Générale de Cinématographie
    • Distribution France
      Carlotta Films
    • Interprètes
      Vittorio Gassman, Doriane Gray, Anna-Maria Ferrero, Pepino De Filippo, Mario Carotenuto, Alberto Bonucci, Fosco Giachetti, Luigi Pavese, Mario Scaccia, Armando Bandini, Nando Bruno
    • Année
      1960
    • Durée
      1h 41
    • Pays de production
      Italie, France
    • Format
      VO
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