IL PREFETTO DI FERRO

IL PREFETTO DI FERRO

L'AFFAIRE MORI

Pasquale Squitieri

1h 50min
1977
Story of IL PREFETTO DI FERRO
IL PREFETTO DI FERRO L'AFFAIRE MORI "Si les Siciliens sont pour les mafioso, je les convaincrais que je suis le plus mafioso de tous (Cesare Mori). Ce film est centré sur quatre années de la vie de Cesare Mori (Giuliano Gemma), un haut fonctionnaire de l'Etat que le gouvernement italien utilise dans les années 20, dans la lutte contre la mafia en Sicile. Dans ce climat de connivence et de corruption qu'a instauré la mafia. Mori est un serviteur de l'Etat, incorruptible et fidèle jusqu'à l'autodestruction du mandat dont il est chargé. En l'envoyant en Sicile, le gouvernement l'a investi d'un pouvoir presque absolu et Mori commence à mener une lutte personnelle ou presque contre l'omnipuissance de la mafia, qui jouit aussi de l'appui de la presse et des fascistes de l'île. Rappelé à Rome, il repart plein d'amertume. Le député fasciste Galli sera chargé de "poursuivre l'œuvre"  de Mori. C’est un homme plein d'amertume qui repart. Il avait oublié que "la Mafia est une vieille pute qui se vend au plus puissant".   Le préfet de fer est avant tout un portrait, celui de  Mori,  magnifiquement campé par Giulianno Gemma dont on avait déjà pu apprécier le talent dans Delitto d'amore (Un vrai crime d'amour) et le Désert des Tartares, mais aussi dans les péplums et westerns-spaghetti injustement méprisés. La droi­ture morale de Mori, sa fermeté, son intégrité, le font ressembler à un commissaire bolchévique des années de la révolution animé d'idéaux révolutionnaires et de la croyance de l'État. Par ses mé­thodes d'action et leurs finalités, Mori est une sorte de Léon Trotsky de la Sicile : il lutte pour le peuple, avec le peuple, et, si nécessaire, contre lui, car il a compris que celui-ci est en partie l'artisan de son exploitation. Et à travers son action, c'est la découverte que si la Mafia est un fait consécutif à la misère, l'analphabétisme et la superstition reli­gieuse, sa survivance est liée aux nécessités du Clergé, de la Bourgeoisie et de la Noblesse locale, voire aux gouvernements, qu'elle sert d'une  façon ou d'une autre. A. G., La revue du cinéma, La saison 78  
    • IL PREFETTO DI FERRO

      L'AFFAIRE MORI

      "Si les Siciliens sont pour les mafioso, je les convaincrais que je suis le plus mafioso de tous (Cesare Mori). Ce film est centré sur quatre années de la vie de Cesare Mori (Giuliano Gemma), un haut fonctionnaire de l'Etat que le gouvernement italien utilise dans les années 20, dans la lutte contre la mafia en Sicile.

      Dans ce climat de connivence et de corruption qu'a instauré la mafia. Mori est un serviteur de l'Etat, incorruptible et fidèle jusqu'à l'autodestruction du mandat dont il est chargé. En l'envoyant en Sicile, le gouvernement l'a investi d'un pouvoir presque absolu et Mori commence à mener une lutte personnelle ou presque contre l'omnipuissance de la mafia, qui jouit aussi de l'appui de la presse et des fascistes de l'île. Rappelé à Rome, il repart plein d'amertume. Le député fasciste Galli sera chargé de "poursuivre l'œuvre"  de Mori. C’est un homme plein d'amertume qui repart. Il avait oublié que "la Mafia est une vieille pute qui se vend au plus puissant".

       

      Le préfet de fer est avant tout un portrait, celui de  Mori,  magnifiquement campé par Giulianno Gemma dont on avait déjà pu apprécier le talent dans Delitto d'amore (Un vrai crime d'amour) et le Désert des Tartares, mais aussi dans les péplums et westerns-spaghetti injustement méprisés. La droi­ture morale de Mori, sa fermeté, son intégrité, le font ressembler à un commissaire bolchévique des années de la révolution animé d'idéaux révolutionnaires et de la croyance de l'État. Par ses mé­thodes d'action et leurs finalités, Mori est une sorte de Léon Trotsky de la Sicile : il lutte pour le peuple, avec le peuple, et, si nécessaire, contre lui, car il a compris que celui-ci est en partie l'artisan de son exploitation. Et à travers son action, c'est la découverte que si la Mafia est un fait consécutif à la misère, l'analphabétisme et la superstition reli­gieuse, sa survivance est liée aux nécessités du Clergé, de la Bourgeoisie et de la Noblesse locale, voire aux gouvernements, qu'elle sert d'une  façon ou d'une autre.

      A. G., La revue du cinéma, La saison 78

    • Réalisation
      Pasquale Squitieri
    • Scénario
      Arrigo Petacco, Ugo Pirro, Pasquale Squietieri
    • Image
      Silvano Ippoliti
    • Montage
      Ruggero Mastroianni
    • Musique
      Ennio Moriconne
    • Producteur (s)
      Gianni Heccht Lucari
    • Productions
      Rizzoli Film
    • Interprètes
      Guiliano Gemma, Francisco Rabal, Claudia Cardinale Stefano Satta Flores, Lina Sastri, Rik Battaglia
    • Année
      1977
    • Durée
      110 min
    • Pays de production
      Italie
    • Format
      VO
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