Story of IL TRASFORMISTA
IL TRASFORMISTA
Lors de fortes inondations qui dévastent les alentours de Turin, les déchets toxiques d'une décharge viennent à la surface. Copropriétaire d'une brasserie et engagé dans la défense de l'environnement, Augusto Viganô, la quarantaine, bloque avec un groupe d'amis le train sur lequel voyage le ministre Antonelli. Le politicien, qui désire plus que tout donner l'image d'un homme disponible, accepte d'écouter les plaintes des manifestants accompagné par son conseiller Orlando Lanzetta. Escorté par Viganô jusqu'à la décharge il voit par lui même (sous l'œil des caméras de télévision) que des substances sortent des bidons.
Les préoccupations pour la santé de la population sont donc plus que justifiées. Interviewé en direct à la télévision, Viganô est remarqué par un politicien véreux intéressé à le faire élire sur ses listes pour en faire un homme à lui. Viganô l'idéaliste, disposé à tout pour protéger l'environnement, accepte l'offre. C'est ainsi que commence son périple romain, entre sombres tractations de palais, trahisons et rencontres clandestines entre politiciens de partis opposés.
Un univers politique figé, où rien ne change et où les urgences restent éternellement des "ordres du jour". C'est une découverte amère des plus hautes sphères politiques de l'état pour cet homme droit qui tente de faire une loi pour résoudre les problèmes de son village. Rapidement, cependant, il accepte les premiers compromis politiques et fréquente les salons et les palais élégants et dangereux de la capitale, où se fait la "vraie" politique. C'est dans un de ces palais qu'il rencontre Catherine dont il tombe amoureux. Petit à petit il oublie ses principes, il trahit l'homme qu'il était auparavant.
" C'est un film qui ne cache pas sa colère, qui touche àde nombreux styles, qui débouche sur une histoire d'amour inutile où le plan séquence s'en donne à cœur-joie. L'histoire n'est pas nouvelle mais elle es racontée avec beaucoup de bon sens citoyen et narratif, façon comédie à l'italienne. Les comédiens ont été bien choisis et fonctionnent bien, particulièrement les seconds rôles (Papaleo, Ninchi e Burruano). On sort du film avec une impression de honte qui soulage. "
Maurizio Porro, Corriere délia sera, 23 novembre 2002.
- RéalisationLuca Barbareschi
- ScénarioLuca Barbareschi, Gianfranco Manfredi
- ImageGino Sgreva
- MontageOsvaldo Bargero
- MusiqueMarco Zurzolo
- ProductionsCasanova Entertainment, Rai Cinéma
- Vente à l’étrangerAdriana Chiesa Entreprises
- InterprètesLuca Barbareschi, Catherine Wilkening, Rocco Papaleo, Luigi Maria Burruano
- Année2002
- Durée1h 32
- Pays de productionItalie