Story of INDAGINE SU UN CITTADINO AL DI SOPRA DI OGNI SOSPETTO
Rome, 1969. Dans son bel appartement, Augusta Terzi (Florinda Bolkan), une femme divorcée, reçoit son amant (Gian Maria Volonté). Humilié par les propos et l'attitude de sa maîtresse, l'homme l'égorge avec une lame de rasoir. Il nettoie minutieusement les lieux mais laisse sciemment de grossiers indices. Il téléphone ensuite à la police pour signaler qu'un crime vient d'être perpétré à cette adresse puis il se rend au commissariat. Il s'agit du Dottore, le chef de la section homicides, attendu par ses collègues pour fêter sa promotion à la tête de la section politique. Arrogant et cynique, il est méprisant avec ses subalternes. Pour prouver l'impunité qu'offre la loi à des puissants comme lui, il dirige l'enquête sur de fausses pistes tout en fournissant de nouveaux éléments de sa culpabilité. Ses supérieurs se refusent à l'évidence à le mettre en cause…
Portrait d’un commissaire de police mégalomane, Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon décrit un personnage qui perce les structures du pouvoir pour les utiliser à sa guise. D’une certaine façon, cet homme est moins coupable que les hauts fonctionnaires et les politiciens englués dans leur confort moral, soucieux de leur respectabilité qu’ils abritent sous un paternalisme visqueux. Bien plus condamnables sont les vestiges des valeurs morales de notre société qui font de l’innocence et du bon droit les privilèges de ceux qui possèdent la puissance.
Jean A. Gili, critique cinématographique et historien du cinéma Rétrospective Elio Petri - Villerupt, octobre 2015Dans Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon, j’étais intéressé par dessus-tout par le fait de décrire le mécanisme qui garantit l’immunité aux serviteurs du pouvoir. Je voulais faire un film contre la police, mais à ma manière. Par paradoxe, ou par pari, j’ai choisi la voie du film policier. Le mécanisme du suspense transmet le sens de l’angoisse qui se produit dans toute recherche de la vérité : sur un nombre infini de plans divers, la vie elle-même n’est qu’une continuelle interrogation kafkaïenne vers l’extérieur et sur soi-même. »
Elio PetriINDAGINE SU UN CITTADINO AL DI SOPRA DI OGNI SOSPETTO
ENQUÊTE SUR UN CITOYEN AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON
Rome, 1969. Dans son bel appartement, Augusta Terzi (Florinda Bolkan), une femme divorcée, reçoit son amant (Gian Maria Volonté). Humilié par les propos et l'attitude de sa maîtresse, l'homme l'égorge avec une lame de rasoir. Il nettoie minutieusement les lieux mais laisse sciemment de grossiers indices. Il téléphone ensuite à la police pour signaler qu'un crime vient d'être perpétré à cette adresse puis il se rend au commissariat. Il s'agit du Dottore, le chef de la section homicides, attendu par ses collègues pour fêter sa promotion à la tête de la section politique. Arrogant et cynique, il est méprisant avec ses subalternes. Pour prouver l'impunité qu'offre la loi à des puissants comme lui, il dirige l'enquête sur de fausses pistes tout en fournissant de nouveaux éléments de sa culpabilité. Ses supérieurs se refusent à l'évidence à le mettre en cause…
Portrait d’un commissaire de police mégalomane, Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon décrit un personnage qui perce les structures du pouvoir pour les utiliser à sa guise. D’une certaine façon, cet homme est moins coupable que les hauts fonctionnaires et les politiciens englués dans leur confort moral, soucieux de leur respectabilité qu’ils abritent sous un paternalisme visqueux. Bien plus condamnables sont les vestiges des valeurs morales de notre société qui font de l’innocence et du bon droit les privilèges de ceux qui possèdent la puissance.
Jean A. Gili, critique cinématographique et historien du cinéma
Rétrospective Elio Petri - Villerupt, octobre 2015
Dans Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon, j’étais intéressé par dessus-tout par le fait de décrire le mécanisme qui garantit l’immunité aux serviteurs du pouvoir. Je voulais faire un film contre la police, mais à ma manière. Par paradoxe, ou par pari, j’ai choisi la voie du film policier. Le mécanisme du suspense transmet le sens de l’angoisse qui se produit dans toute recherche de la vérité : sur un nombre infini de plans divers, la vie elle-même n’est qu’une continuelle interrogation kafkaïenne vers l’extérieur et sur soi-même. »
Elio Petri
- RéalisationElio Pétri
- ScénarioElio Petri, Ugo Pirro
- ImageLuigi Kuveiller
- MontageRuggero Mastroianni
- MusiqueEnnio Morricone
- Producteur (s)Daniele Senatore, Marina Cicogna
- ProductionsVera Film
- Distribution FranceTamasa Distribution
- InterprètesGian Maria Volonté, Florinda Bolkan, Gianni Santuccio, Orazio Orlando, Sergio Tramonti, Arturo Dominici, Massimo Foschi, Vittorio Duse, Vincenzo Falanga, Aldo Rendine, Aleka Paizy, Salvo Randone
- Année1970
- Durée1h 52
- Pays de productionItalie
- CitationIl pensait t'avoir reconnu.