Story of IO SONO UN AUTARCHICO
IO SONO UN AUTARCHICO
JE SUIS UN AUTARCIQUE
Michele Apicella vit à Rome dans un petit appartement et se fait entretenir par ses parents après que Silvia l’a quitté, le laissant seul avec le petit Andrea, leur fils. Michele ne fait pas grand-chose. Hormis le temps qu’il passe à méditer sur sa vie, il répète avec un groupe d’amis qui essaie de monter un spectacle théâtral expérimental. L’entreprise n’est pas simple car personne n’a vraiment les idées claires, ni sur le spectacle ni sur sa vie. Fabio, le metteur en scène, moins que les autres.
Entre deux répétitions Michele s’occupe d’Andrea et essaie vainement de se réconcilier avec Silvia, pendant que Fabio tente tout aussi vainement de contacter un critique théâtral de renom pour qu’il assiste à la première.
Le grand jour arrive, le critique est bien là, mais son intervention est bien décevante. Au fil des représentations les spectateurs diminuent.
La rupture entre Michele et Silvia est consommée, celle entre Fabio et le public aussi.« Dans ce long-métrage, Moretti a mûri, sans toutefois perdre en route la fraîcheur et l’arrogance de ses débuts. Tourné en super 8, Je suis un autarcique a coûté trois millions et demi de lires. Je voudrais obliger nos cinéastes, petits, moyens et grands maîtres réunis, à le voir et à le revoir sans interruption à raison d’une année par milliard dépensé de plus que Moretti. Mais ce ne serait pas un supplice terrible car le film est drôle, par moments même percutant de cruauté et de pertinence. »
Oreste DEL BUONO, L'Europeo, 11 mars 1997
- RéalisationNanni Moretti
- ScénarioNanni Moretti
- ImageFabio Sposini
- MontageNanni Moretti
- MusiqueFranco Piersanti
- Producteur (s)Nanni Moretti
- ProductionsARCI
- InterprètesNanni Moretti, Simona Frosi, Andréa Pazzi, Fabio Trabersa, Giorgio Viterbo, Paolo Zaccagnini, Luciano Agati, Guido Ualesini
- Année1976
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie
- Citation"Dans le cinéma; les comédiens sont la bourgeoisie, l’image le prolétariat, la bande-son la petite bourgeoisie qui oscille constamment entre les deux.En tant que prolétariat, l’image doit prendre le pouvoir dans le film après une longue lutte."