Story of LA BELLA VITA
Piombino, la ville sidérurgique en face de l’île d’Elbe, connaît la crise. L’usine dégraisse et parmi les victimes il y a Bruno (Claudio Bigagli), un jeune ouvrier, marié depuis peu avec Mirella (Sabrina Ferilli), caissière dans un supermarché. Bruno déprime et Mirella a du mal à le supporter. Elle fait la rencontre de Gerry Fumo (Massimo Ghini), l’animateur vedette d’une télévison locale, et elle est séduite par cet homme si différent de Bruno. Gerry ne laisse pas passer l’occasion. Leur relation dure peu mais Bruno l’apprend. Crise du couple, séparation… Chacun de son côté cherche alors à se reconstruire. Bruno trouve un nouvel emploi, Mirella quitte Piombino pour retourner dans sa famille sur l’île d’Elbe. De part et d’autre de l’étroit bras de mer qui les sépare, Bruno et Mirella s’écrivent.
Paolo Virzì : « J’étais persuadé que je pouvais tourner une scène en la filmant sous divers angles et voilà que lorsque j’avais à peine terminé le plan principal, j’avais déjà dépassé le temps imparti. Je me suis rendu compte que c’était plus compliqué que prévu et qu’il y avait un tas de décisions qu’il fallait prendre en amont, alors que je croyais qu’on pouvait le faire sur le plateau. »
Gianluca Greco (assistant réalisateur) : « Paolo sait bien jouer de son inexpérience et il demande souvent l’avis de ses collaborateurs. Mais même si du point de vue technique il était plutôt novice, il avait clairement en tête certains plans, par exemple le plan-séquence initial dans l’Hôtel de ville de Piombino. »
C’est un drame de la jalousie mêlé d’un drame professionnel que nous conte Paolo Virzì. […] Nous retrouvons en partie ce qui fit le lit de la comédie italienne : des personnages attachants, même si humainement ils ne sont pas toujours très recommandables, victimes de la société ou bien de leurs ambitions mal évaluées. Des personnages comme ont pu les mettre en scène Pietro Germi, Ettore Scola ou encore Dino Risi. […] La seule différence, et elle est de taille, c’est que le cinéma de Virzì représente l’Italie du chômage technique et des petits boulots. Jean-Claude MIRABELLA, Le cinéma italien d’aujourd’hui (1976-2001), Gremese 2004LA BELLA VITA
Piombino, la ville sidérurgique en face de l’île d’Elbe, connaît la crise. L’usine dégraisse et parmi les victimes il y a Bruno (Claudio Bigagli), un jeune ouvrier, marié depuis peu avec Mirella (Sabrina Ferilli), caissière dans un supermarché. Bruno déprime et Mirella a du mal à le supporter. Elle fait la rencontre de Gerry Fumo (Massimo Ghini), l’animateur vedette d’une télévison locale, et elle est séduite par cet homme si différent de Bruno. Gerry ne laisse pas passer l’occasion. Leur relation dure peu mais Bruno l’apprend. Crise du couple, séparation… Chacun de son côté cherche alors à se reconstruire. Bruno trouve un nouvel emploi, Mirella quitte Piombino pour retourner dans sa famille sur l’île d’Elbe. De part et d’autre de l’étroit bras de mer qui les sépare, Bruno et Mirella s’écrivent.
Paolo Virzì : « J’étais persuadé que je pouvais tourner une scène en la filmant sous divers angles et voilà que lorsque j’avais à peine terminé le plan principal, j’avais déjà dépassé le temps imparti. Je me suis rendu compte que c’était plus compliqué que prévu et qu’il y avait un tas de décisions qu’il fallait prendre en amont, alors que je croyais qu’on pouvait le faire sur le plateau. »
Gianluca Greco (assistant réalisateur) : « Paolo sait bien jouer de son inexpérience et il demande souvent l’avis de ses collaborateurs. Mais même si du point de vue technique il était plutôt novice, il avait clairement en tête certains plans, par exemple le plan-séquence initial dans l’Hôtel de ville de Piombino. »
C’est un drame de la jalousie mêlé d’un drame professionnel que nous conte Paolo Virzì. […] Nous retrouvons en partie ce qui fit le lit de la comédie italienne : des personnages attachants, même si humainement ils ne sont pas toujours très recommandables, victimes de la société ou bien de leurs ambitions mal évaluées. Des personnages comme ont pu les mettre en scène Pietro Germi, Ettore Scola ou encore Dino Risi. […] La seule différence, et elle est de taille, c’est que le cinéma de Virzì représente l’Italie du chômage technique et des petits boulots.
Jean-Claude MIRABELLA, Le cinéma italien d’aujourd’hui (1976-2001), Gremese 2004
- RéalisationPaolo Virzì
- ScénarioFrancesco Bruni, Paolo Virzì
- ImagePaolo Camera
- MontageSergio Montanari
- MusiqueClaudio Cimpanelli
- Producteur (s)Roberto Cimpanelli
- ProductionsTime International Film, Life International
- Vente à l’étrangerFilmexport Group
- InterprètesClaudio Bigagli, Sabrina Ferilli, Massimo Ghini, Giorgio Algranti, Emanuele Barresi, Paola Cruciani, Ugo Bencini, Raffaella Lebboroni, Roberto Marini, Silvio Vannucci
- Année1994
- Durée1h 37
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationMirella rêvait au prince charmant, Bruno rêvait d’une vie meilleure, Jerry Fumo ne rêvait plus