Story of LA CASA SULLE NUVOLE
LA CASA SULLE NUVOLE
Michele et Lorenzo sont frères et vivent dans une grande maison aux portes de Rome.
Michele est taciturne et renfermé. Il élève des labradors et mène une vie retirée. Tout le contraire de Lorenzo, musicien de jazz extraverti qui rêve de partir à la conquête de New York. Un matin, un agent immobilier vient leur annoncer une nouvelle pour le moins inattendue : leur maison a été vendue par le propriétaire des lieux, qui n’est autre que leur père Dario dont ils sont sans nouvelles depuis douze ans.
Après un instant d’ahurissement, les deux frères décident de partir à sa recherche afin de l’empêcher de vendre cette maison dans laquelle ils ont toujours vécu. Ils entreprennent ainsi un long voyage et finissent par retrouver Dario au Maroc. C’est un artiste incompris à la personnalité exubérante. Il a été contraint de mettre en vente la maison familiale afin de rembourser des dettes dues à de mauvais placements. Pour Michele, qui l’a bien connu avant qu’il ne les abandonne, faire table rase du passé n’est pas facile. Il nourrit une profonde rancœur, empreinte toutefois de nostalgie. Lorenzo, en revanche, est fasciné par ce père anticonformiste qu’il a idéalisé lorsqu’il était enfant.« Je suis parti d’un documentaire que j’avais tourné il y a quelques années sur les Italiens qui s’étaient installés au Maroc. J’en ai interviewé vingt-trois et je les ai classés en trois catégories. Il y a les petits chefs d’entreprise qui sont allés là-bas pour exploiter la main-d’œuvre locale et faire du fric. Il y a ceux qui se croient à Soho et qui ouvrent des galeries d’art alternatives. Enfin, il y a ceux que j’appelle les enfants des années 60, des gens qui ont voulu faire la révolution et qui au lieu de rentrer dans le rang ont fait de leur vie un roman en fuyant devant toutes leurs responsabilités. Le père de La casa sulle nuvole appartient à cette catégorie. […]
Dans la famille désagrégée que j’ai choisi de représenter, le père finit par devenir le fils. Malgré tout, je ne voulais pas porter de jugement. Il y a tant de pères qui ne seront jamais de bons pères de la même façon qu’il y aura toujours des enfants qui continueront à admirer le père qui les a abandonnés. »Claudio GIOVANNESI, propos recueillis par Carola PROTO,comingsoon.it, mai 2009
- RéalisationClaudio Giovannesi
- ScénarioFrancesco Apice, Matteo Berdini, Claudio Giovannesi, Filippo Gravino
- ImageTommaso Borgstrom
- MontageGiuseppe Trepiccione
- MusiqueClaudio Giovannesi, Enrico Melozzi
- Producteur (s)Andra Costantini, Giorgio Magliulo
- ProductionsShooting Stars, Rai Cinema, Istituto Luce avec la contribution du MiBAC, Centro Sperimentale di Cinematografia
- InterprètesAdriano Giannini, Paolo Sassanelli, Emilio Bonucci, Emanuele Bosi, Ninno Bruschetta, Faten Ben Haj Hassen
- Année2009
- Durée1h 43
- Pays de productionItalie
- Citation"Quel que soit le moyen de voyager choisi, tu apprendras que pour vivre une grande aventure il ne suffit pas de partir au loin."