LA FIAMMA CHE NON SI SPEGNE

LA FIAMMA CHE NON SI SPEGNE

Vittorio Cottafavi

0h 1min
2023
Story of LA FIAMMA CHE NON SI SPEGNE
LA FIAMMA CHE NON SI SPEGNE Luigi Manfredi est un honnête paysan qui a trois enfants. Le plus jeune, Giuseppe, qui a voulu devenir carabinier, épouse Maria à la veille du premier conflit mondial. Il doit la quitter pour partir à la guerre. Il meurt en lui laissant un enfant, Luigi. Luigi grandit dans la maison de son grand-père et manifeste dès son plus jeune âge l'envie de devenir carabinier comme son père. Sa mère y est opposée, car elle voudrait lui éviter le destin tragique de Giuseppe. Elle parvient à convaincre le grand-père et un oncle curé de le faire entrer au séminaire. Sans succès. La vocation de Luigi est autre, et il finit par s'engager dans le corps des carabiniers. Les années passent. La Deuxième Guerre mondiale éclate. Luigi est envoyé en Afrique où il se bat valeureusement. Mais il tombe malade et il est rapatrié. Il est alors promu brigadier et on lui confie le commandement d'un poste dans une localité proche de son village. Après l'armistice du 8 septembre 1943, l'Italie est en totale décomposition et occupée par les Allemands. Beaucoup de militaires quittent leurs postes et rentrent chez eux. Luigi reste à son poste en pensant que son devoir est de protéger les civils de sa circonscription. Deux soldats allemands sont tués. En représailles, dix otages doivent être fusillés. Pour sauver ces innocents, Luigi se présente au commandement allemand et assume la responsabilité de ce qui s'est passé.   Un film rare, qui a déchaîné les passions. Une véritable affaire qui a mobilisé toute la presse. La fiamma che non si spegne a été présenté à la Mostra de Venise en 1949. Au cours de la projection, diverses scènes ont fait éclater des salves d'applaudissements dues davantage aux partis-pris politiques des spectateurs qu'à leur sensibilité artistique. Dans les jours suivants, trente journalistes de gauche, ardents défenseurs du cinéma néoréaliste, parmi lesquels Guido Aristarco, Umberto Barbara, Ugo Casiraghi, Callisto Cosulich et Tullio Kezich signent un pétition enflammée contre la présence de ce film dans la sélection officielle, demandent son retrait et réclament une enquête pour « délit d'apologie du fascisme ». La presse de droite réagit, soit en cherchant à apaiser les esprits ("il n'y a pas de quoi fouetter un chat "), soit en revendiquant les valeurs nationales que le film met en scène. Du point de vue commercial, toute cette polémique est favorable au film, même si les jugements des spectateurs sont déterminés plus par la presse qu'ils lisent que par ce qu'ils ont vu. Une critique plus attentive au fait cinématographique, souligne le grand profession­nalisme de Cottafavi ainsi que les qualités esthétiques et dramaturgiques du film. En 1980, Gianni Rondolino écrivait: "De ce point de vue, les polémiques d'alors sont largement dépassées et ne permettent pas de saisir la nature du film qui est, d'une certaine façon, un petit traité de morale. Comme le dit Cottafavi lui-même :(...) Les Allemands de mon film n'étaient pas les Allemands du néoréalisme, mais ceux de toujours. Mon personnage n 'était pas le héros particulier de cette situation parti­culière, mais l'individu qui se dépasse. Ce qui signifie, une nouvelle fois, que le cinéma de Cottafavi n'est pas un cinéma qui constate les choses, mais qui les rend problématiques, que ce n'est pas un cinéma du fait divers ou de l'histoire, mais de l'existence. Gianni RONDOLINO, Vittorio Cottafavi, cinema e televisione, Cappelli Editore, Bologne,
    • LA FIAMMA CHE NON SI SPEGNE

      Luigi Manfredi est un honnête paysan qui a trois enfants. Le plus jeune, Giuseppe, qui a voulu devenir carabinier, épouse Maria à la veille du premier conflit mondial. Il doit la quitter pour partir à la guerre. Il meurt en lui laissant un enfant, Luigi. Luigi grandit dans la maison de son grand-père et manifeste dès son plus jeune âge l'envie de devenir carabinier comme son père. Sa mère y est opposée, car elle voudrait lui éviter le destin tragique de Giuseppe. Elle parvient à convaincre le grand-père et un oncle curé de le faire entrer au séminaire. Sans succès. La vocation de Luigi est autre, et il finit par s'engager dans le corps des carabiniers.

      Les années passent. La Deuxième Guerre mondiale éclate. Luigi est envoyé en Afrique où il se bat valeureusement. Mais il tombe malade et il est rapatrié. Il est alors promu brigadier et on lui confie le commandement d'un poste dans une localité proche de son village.

      Après l'armistice du 8 septembre 1943, l'Italie est en totale décomposition et occupée par les Allemands. Beaucoup de militaires quittent leurs postes et rentrent chez eux. Luigi reste à son poste en pensant que son devoir est de protéger les civils de sa circonscription.

      Deux soldats allemands sont tués. En représailles, dix otages doivent être fusillés. Pour sauver ces innocents, Luigi se présente au commandement allemand et assume la responsabilité de ce qui s'est passé.

       

      Un film rare, qui a déchaîné les passions. Une véritable affaire qui a mobilisé toute la presse. La fiamma che non si spegne a été présenté à la Mostra de Venise en 1949. Au cours de la projection, diverses scènes ont fait éclater des salves d'applaudissements dues davantage aux partis-pris politiques des spectateurs qu'à leur sensibilité artistique. Dans les jours suivants, trente journalistes de gauche, ardents défenseurs du cinéma néoréaliste, parmi lesquels Guido Aristarco, Umberto Barbara, Ugo Casiraghi, Callisto Cosulich et Tullio Kezich signent un pétition enflammée contre la présence de ce film dans la sélection officielle, demandent son retrait et réclament une enquête pour « délit d'apologie du fascisme ». La presse de droite réagit, soit en cherchant à apaiser les esprits ("il n'y a pas de quoi fouetter un chat "), soit en revendiquant les valeurs nationales que le film met en scène. Du point de vue commercial, toute cette polémique est favorable au film, même si les jugements des spectateurs sont déterminés plus par la presse qu'ils lisent que par ce qu'ils ont vu.

      Une critique plus attentive au fait cinématographique, souligne le grand profession­nalisme de Cottafavi ainsi que les qualités esthétiques et dramaturgiques du film. En 1980, Gianni Rondolino écrivait: "De ce point de vue, les polémiques d'alors sont largement dépassées et ne permettent pas de saisir la nature du film qui est, d'une certaine façon, un petit traité de morale. Comme le dit Cottafavi lui-même :(...) Les Allemands de mon film n'étaient pas les Allemands du néoréalisme, mais ceux de toujours. Mon personnage n 'était pas le héros particulier de cette situation parti­culière, mais l'individu qui se dépasse. Ce qui signifie, une nouvelle fois, que le cinéma de Cottafavi n'est pas un cinéma qui constate les choses, mais qui les rend problématiques, que ce n'est pas un cinéma du fait divers ou de l'histoire, mais de l'existence.

      Gianni RONDOLINO, Vittorio Cottafavi, cinema e televisione, Cappelli Editore, Bologne,

    • Réalisation
      Vittorio Cottafavi
    • Scénario
      Oreste Biancoli, Giuliano Conte, Franco Navarra Viggiani, tire du roman "Itala gens" de Franco Navarra Viggiani
    • Image
      Gabor Pogany
    • Montage
      Renzo Lucidi
    • Musique
      Alessandro Cicognini
    • Producteur (s)
      Franco Navarra Viggiani
    • Productions
      Orsa Film
    • Interprètes
      Gino Cervi, Leonardo Cortese, Maria Denis, Luigi Tosi, Carlo Campanini, Danielle Benson, Fulvia Mammi,Daniela Benucci, Nando Bruno, Tino Buazzelli, Maurizio Di Nardo, Giovanni Lovatelli, Gaio Visconti, Barbara Vassarotti
    • Année
      1949
    • Durée
      1h 35
    • Pays de production
      Italie
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