Story of LA GUERRA DEGLI ANTO
1990. C'est l'automne à Montesilvano, petite ville de la côte adriatique où vivent quatre copains qui s'appellent tous Antonio. Pour se distinguer, ils se sont donnés des surnoms en accord avec leur look punk : il y a Antò Lu Zombi, Antò Lu Zorru, Antò Lu Malatu et Antò Lu Purk, le chef de la bande. Ils traînent leur désœuvrement au café Zagabria, Montesilvano n'offrant à leur révolte que peu d'occasions de se manifester. Ils peuvent tout juste s'en prendre aux jumelles Trêves, des filles très bcbg, dont le père, promoteur immobilier, bétonne à tout va la côte. Ils n'ont qu'une amie qui les comprend et les défend, Sballestrera, une étudiante qui a la tête sur les épaules.
Ils rêvent d'un ailleurs.
Lu Purk décide de partir. Il va à Bologne pour s'inscrire à la fac, au fameux Dams (département arts et spectacles, là où enseigne Umberto Eco). Mais Bologne, la fac, ne répondent à ses attentes, beaucoup de baratin, de fausses relations, trop d'imbéciles et de filles infidèles. Il faut aller plus loin, à Amsterdam, le paradis des punks.
Pendant ce temps la guerre du golfe se déchaîne. À Montesilvano, Lu Zorru est appelé sous les drapeaux : il doit rejoindre une unité de la marine en partance pour le théâtre des opérations. Une seule solution, la désertion. Il part pour Bologne où Sballestrera lui obtient des faux papiers et lui fait connaître les étudiants qu'avant lui Lu Purk avait fréquentés. Lu Zorru tombe follement amoureux de Laura Mei, mais, déchiré, il doit partir, s'imaginant que toutes les polices du continent sont à ses trousses. À Montesilvano, les familles sont sans nouvelles et commencent à s'affoler. Les deux Anto' ont même les honneurs de la télévision : on présente leur cas à "Perdus de vue".
À Amsterdam, Lu Zorru retrouve Lu Purk qui traîne son spleen et sa solitude. Après la joie des retrouvailles et le plat de spaghetti qui les accompagne, Lu Zorru raconte son épopée à son ami. Il ne peut omettre l'épisode Laura Mei. Lu Purk lui dévoile alors que dans le milieu étudiant elle était surnommée "Aspiretout", à cause de son habitude de coucher avec tous les hommes qui passent à sa portée. Une bagarre s'ensuit, aux conséquences désastreuses. La police intervient et les deux Anto' sont rapatriés.
À Montesilavano la vie a repris son cours. Les Anto' ont retrouvé leurs habitudes. Ils regardent écœurés cette société qui ne change pas, qui ne changera jamais.
La guerra degli Antò est un film simple, amusant et honnête. Un peu naïf, peut-être, mais de cette naïveté qui réconcilie avec le cinéma, surtout italien… Nos braves Antò sont des punks tout à fait crédibles et absolument pas ringards. Ils sont italiens et ils en ont les défauts : ils sont inadaptés, déphasés, irréductibles… Ils vivent leur révolte, certes, mais les filles restent tout de même leur principal centre d'intérêt… Même s'ils cherchent à être affreux sales et méchants, ils suscitent avant tout une grande tendresse. Tout le film joue sur ce registre, ainsi que sur la sincérité.
LA GUERRA DEGLI ANTO
1990. C'est l'automne à Montesilvano, petite ville de la côte adriatique où vivent quatre copains qui s'appellent tous Antonio. Pour se distinguer, ils se sont donnés des surnoms en accord avec leur look punk : il y a Antò Lu Zombi, Antò Lu Zorru, Antò Lu Malatu et Antò Lu Purk, le chef de la bande. Ils traînent leur désœuvrement au café Zagabria, Montesilvano n'offrant à leur révolte que peu d'occasions de se manifester. Ils peuvent tout juste s'en prendre aux jumelles Trêves, des filles très bcbg, dont le père, promoteur immobilier, bétonne à tout va la côte. Ils n'ont qu'une amie qui les comprend et les défend, Sballestrera, une étudiante qui a la tête sur les épaules.
Ils rêvent d'un ailleurs.
Lu Purk décide de partir. Il va à Bologne pour s'inscrire à la fac, au fameux Dams (département arts et spectacles, là où enseigne Umberto Eco). Mais Bologne, la fac, ne répondent à ses attentes, beaucoup de baratin, de fausses relations, trop d'imbéciles et de filles infidèles. Il faut aller plus loin, à Amsterdam, le paradis des punks.
Pendant ce temps la guerre du golfe se déchaîne. À Montesilvano, Lu Zorru est appelé sous les drapeaux : il doit rejoindre une unité de la marine en partance pour le théâtre des opérations. Une seule solution, la désertion. Il part pour Bologne où Sballestrera lui obtient des faux papiers et lui fait connaître les étudiants qu'avant lui Lu Purk avait fréquentés. Lu Zorru tombe follement amoureux de Laura Mei, mais, déchiré, il doit partir, s'imaginant que toutes les polices du continent sont à ses trousses. À Montesilvano, les familles sont sans nouvelles et commencent à s'affoler. Les deux Anto' ont même les honneurs de la télévision : on présente leur cas à "Perdus de vue".
À Amsterdam, Lu Zorru retrouve Lu Purk qui traîne son spleen et sa solitude. Après la joie des retrouvailles et le plat de spaghetti qui les accompagne, Lu Zorru raconte son épopée à son ami. Il ne peut omettre l'épisode Laura Mei. Lu Purk lui dévoile alors que dans le milieu étudiant elle était surnommée "Aspiretout", à cause de son habitude de coucher avec tous les hommes qui passent à sa portée. Une bagarre s'ensuit, aux conséquences désastreuses. La police intervient et les deux Anto' sont rapatriés.
À Montesilavano la vie a repris son cours. Les Anto' ont retrouvé leurs habitudes. Ils regardent écœurés cette société qui ne change pas, qui ne changera jamais.
La guerra degli Antò est un film simple, amusant et honnête. Un peu naïf, peut-être, mais de cette naïveté qui réconcilie avec le cinéma, surtout italien… Nos braves Antò sont des punks tout à fait crédibles et absolument pas ringards. Ils sont italiens et ils en ont les défauts : ils sont inadaptés, déphasés, irréductibles… Ils vivent leur révolte, certes, mais les filles restent tout de même leur principal centre d'intérêt… Même s'ils cherchent à être affreux sales et méchants, ils suscitent avant tout une grande tendresse. Tout le film joue sur ce registre, ainsi que sur la sincérité.
- RéalisationRiccardo Milani
- ScénarioSandro Pietraglia, Domenico Starnone, Riccardo Milani
- ImageAlessandro Pesci
- MontageMarco Spoletini
- MusiquePiccola Orchestra Avion Travel
- ProductionsCecchi Gori Group, FIN. MA. VI.
- Vente à l’étrangerCecchi Gori Group
- InterprètesLuciano Rosatone, Cristiana, Marchei, Sebastiano Nardone, Maria Cristina Minerva, Francesco Bruni, Veronica Barelli, Regina Orioli
- Année1998
- Durée1h 38
- Pays de productionItalie