LA MADRE

LA MADRE

0h 1min
2023
Story of LA MADRE
LA MADRE Paolo (Stefano Dionisi) est prêtre dans un quartier moderne de Rome. Il vit avec sa mère Maddalena (Carmen Maura), une femme d’origine modeste, omniprésente, possessive, protectrice et morbide. Elle s’occupe de son fils, le conseille et cherche à le protéger constamment de tout ce qu’elle croit être le mal. Mais dans la vie de Paolo il y a Agnese (Laura Baldi), une très belle femme dont il est éperdument amoureux. Aux yeux de Maddalena, Agnese représente une tentation destructrice et maligne qu’elle doit éloigner au plus vite de son fils. Paolo, quant à lui, alterne les moments de foi et d’abnégation propres à sa vocation avec d’autres où il se laisse aller et renie tout au nom de l’amour et de la passion charnelle. Maddalena vit intensément les tourments de son fils et des fantômes de son passé viennent de plus en plus souvent l’obséder : la violence qu’elle a subie, son mariage malheureux, son mal de vivre. Agnese au contraire est jeune, belle et amoureuse. Elle offre à Paolo la possibilité d’une vie insouciante. Un triangle s’installe, où parfois la mère semble nourrir vis-à-vis de son fils des sentiments ambigus : plus que maternelle elle semble jalouse de la passion qui l’emporte. Tout va se jouer la veille de Pâques, dans l’église où Paolo le lendemain devra célébrer la messe devant tout le quartier.   « J’étais à Nuoro pour un spectacle théâtral. Le matin, je flânais en ville et je suis entré dans la maison de Grazia Deledda qui maintenant est un musée. J’ai été frappé par ce petit bout de femme qui a remporté le Prix Nobel de littérature mais qui n’a jamais joui d’une grande considération. Même au lycée j’en avais juste entendu parler, mais sans que personne ne nous incite à lire ses œuvres. Je me suis plongé dans ses romans et j’ai trouvé une écrivaine d’une grande modernité, et ce en 1926. Dans La madre tout part du sentiment de culpabilité de Paolo envers sa mère et réciproquement de celui qu’éprouve la mère envers Paolo. Elle sait que son fils n’est pas pleinement heureux en étant prêtre et que c’est elle qui l’a fortement encouragé dans cette voie. En fait chacun des personnages voudrait gérer la vie des autres. Personne ne se soucie de demander aux autres quels sont leurs aspirations dans la vie, ni naturellement de les aider à les atteindre. C’est ce qui m’avait beaucoup frappé dans le roman. Ensuite il y a le sempiternel problème de la spiritualité, de la foi et de la sexualité. » Angelo MARESCA,  spettacolochespettacolo.com, 5 août 2013
 
    • LA MADRE

      Paolo (Stefano Dionisi) est prêtre dans un quartier moderne de Rome. Il vit avec sa mère Maddalena (Carmen Maura), une femme d’origine modeste,
      omniprésente, possessive, protectrice et morbide. Elle s’occupe de son fils, le conseille et cherche à le protéger constamment de tout ce qu’elle croit être le mal. Mais dans la vie de Paolo il y a Agnese (Laura Baldi), une très belle femme dont il est éperdument amoureux. Aux yeux de Maddalena, Agnese représente une tentation destructrice et maligne qu’elle doit éloigner au plus vite de son fils. Paolo, quant à lui, alterne les moments de foi et d’abnégation propres à sa vocation avec d’autres où il se laisse aller et renie tout au nom de l’amour et de la passion charnelle.
      Maddalena vit intensément les tourments de son fils et des fantômes de son passé viennent de plus en plus souvent l’obséder : la violence qu’elle a subie, son mariage malheureux, son mal de vivre. Agnese au contraire est jeune, belle et amoureuse. Elle offre à Paolo la possibilité d’une vie insouciante. Un triangle s’installe, où parfois la mère semble nourrir vis-à-vis de son fils des sentiments ambigus : plus que maternelle elle semble jalouse de la passion qui l’emporte. Tout va se jouer la veille de Pâques, dans l’église où Paolo le lendemain devra célébrer la messe devant tout le quartier.

       

      « J’étais à Nuoro pour un spectacle théâtral. Le matin, je flânais en ville et je suis entré dans la maison de Grazia Deledda qui maintenant est un musée. J’ai été frappé par ce petit bout de femme qui a remporté le Prix Nobel de littérature mais qui n’a jamais joui d’une grande considération. Même au lycée j’en avais juste entendu parler, mais sans que personne ne nous incite à lire ses œuvres. Je me suis plongé dans ses romans et j’ai trouvé une écrivaine d’une grande modernité, et ce en 1926. Dans La madre tout part du sentiment de culpabilité de Paolo envers sa mère et réciproquement de celui qu’éprouve la mère envers Paolo. Elle sait que son fils n’est pas pleinement heureux en étant prêtre et que c’est elle qui l’a fortement encouragé dans cette voie. En fait chacun des personnages voudrait gérer la vie des autres. Personne ne se soucie de demander aux autres quels sont leurs aspirations dans la vie, ni naturellement de les aider à les atteindre. C’est ce qui m’avait beaucoup frappé dans le roman. Ensuite il y a le sempiternel problème de la spiritualité, de la foi et de la sexualité. »

      Angelo MARESCA,  spettacolochespettacolo.com, 5 août 2013

       

    • Réalisation
      Angelo Maresca
    • Scénario
      Dardano Sacchetti, Angelo Maresca, avec la collaborattion de Laura Sabatino et Fabrizio Procaccini, librement adapté du roman de Grazia Deledda
    • Image
      Vittorio Omodei Zorini
    • Montage
      Alessio Doglione
    • Musique
      Francesco De Luca, Alessandro Forti, Edizioni Musicali Rai Trade
    • Producteur (s)
      Flavia Parnasi, produttore Associé: Vincenzo Ferone pour Climax Srl
    • Productions
      Combo Produzioni
    • Vente à l’étranger
      Combo Produzioni
    • Interprètes
      Carmen Maura, Stefano Dionisi, Luigi Maria Burruano, Laura Baldi
    • Année
      2013
    • Durée
      1h 30
    • Pays de production
      Italie
    • Format
      VOST
    • Citation
      Évite cette femme. Jure-moi que tu ne la reverras jamais.
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