Story of LA MIGLIORE OFFERTA
Virgil Oldman (Geoffrey Rush) est un homme âgé, misogyne et extrêmement raffiné. C’est un commissaire-priseur de renommée internationale doublé d’un collectionneur de tableaux aux méthodes pas toujours orthodoxes. Il est contacté par Claire Ibetson (Sylvia Hoeks) une jeune femme agoraphobe qui vit recluse dans quelques pièces d’un palais ancien dont elle est l’héritière et dont elle entend se défaire. Outre le palais lui-même, il y a d’admirables collections qu’il convient d’expertiser. Virgil accepte ce travail, bien qu’il n’ait jamais vu sa commissionnaire. Il l’entend au téléphone, il en perçoit la présence derrière une porte toujours close, si bien que sa curiosité est piquée au vif. Conseillé par Robert (Jim Sturgess), un jeune artisan mécanicien qu’il charge de réparer un mystérieux automate trouvé dans les caves du palais, il prend son courage à deux mains. Il se cache, il la voit et il tombe sous son charme comme un collégien. Dès lors tout passe au second plan. Il lui faut la conquérir. C’est là que l’expert qui détecte le vrai du faux ne voit pas qu’une femme peut en cacher une autre.
L'amour de l'art, l'art de l'amour : Giuseppe Tornatore de retour au cinéma après une longue absence, lie ces deux thèmes avec une élégance qu'on ne lui connaissait pas. Dialogues érudits, mise en scène au classicisme voluptueux, décors à la beauté surannée : même les petits malins qui auront flairé le dénouement surprise seront sous le charme puissant de ce suspense à l'ancienne sur lequel planent — modestement ! — les ombres d'Alfred Hitchcock (quelque chose comme Vertigo au musée) ou du Limierde Joseph Mankiewicz... Très bien secondé par le séduisant Jim Sturgess, Geoffrey Rush est plus convaincant que jamais en misanthrope guindé, découvrant, avec fièvre, que l'amour est le seul art qui résiste à toute expertise...
Guillemette Odicino, Télérama,16 avril 2014
Giuseppe Tornatore (1956) alterne les histoires siciliennes (Nuovo Cinema Paradiso, 1989 ; Malena, 2000 ; Baarìa, 2009) et des films qui changent de cadre. Quinze ans après La leggenda del pianista sull’oceano (1998), il tourne La migliore offerta de nouveau en anglais avec des comédiens internationaux. Mais, Sicile ou pas, son œuvre présente une cohérence stylistique et thématique indéniable : la réflexion sur l’art, le réel et les apparences, la femme.
LA MIGLIORE OFFERTA
THE BEST OFFER
Virgil Oldman (Geoffrey Rush) est un homme âgé, misogyne et extrêmement raffiné. C’est un commissaire-priseur de renommée internationale doublé d’un collectionneur de tableaux aux méthodes pas toujours orthodoxes. Il est contacté par Claire Ibetson (Sylvia Hoeks) une jeune femme agoraphobe qui vit recluse dans quelques pièces d’un palais ancien dont elle est l’héritière et dont elle entend se défaire. Outre le palais lui-même, il y a d’admirables collections qu’il convient d’expertiser. Virgil accepte ce travail, bien qu’il n’ait jamais vu sa commissionnaire. Il l’entend au téléphone, il en perçoit la présence derrière une porte toujours close, si bien que sa curiosité est piquée au vif. Conseillé par Robert (Jim Sturgess), un jeune artisan mécanicien qu’il charge de réparer un mystérieux automate trouvé dans les caves du palais, il prend son courage à deux mains. Il se cache, il la voit et il tombe sous son charme comme un collégien. Dès lors tout passe au second plan. Il lui faut la conquérir. C’est là que l’expert qui détecte le vrai du faux ne voit pas qu’une femme peut en cacher une autre.
L'amour de l'art, l'art de l'amour : Giuseppe Tornatore de retour au cinéma après une longue absence, lie ces deux thèmes avec une élégance qu'on ne lui connaissait pas. Dialogues érudits, mise en scène au classicisme voluptueux, décors à la beauté surannée : même les petits malins qui auront flairé le dénouement surprise seront sous le charme puissant de ce suspense à l'ancienne sur lequel planent — modestement ! — les ombres d'Alfred Hitchcock (quelque chose comme Vertigo au musée) ou du Limierde Joseph Mankiewicz... Très bien secondé par le séduisant Jim Sturgess, Geoffrey Rush est plus convaincant que jamais en misanthrope guindé, découvrant, avec fièvre, que l'amour est le seul art qui résiste à toute expertise...
Guillemette Odicino, Télérama,16 avril 2014
Giuseppe Tornatore (1956) alterne les histoires siciliennes (Nuovo Cinema Paradiso, 1989 ; Malena, 2000 ; Baarìa, 2009) et des films qui changent de cadre. Quinze ans après La leggenda del pianista sull’oceano (1998), il tourne La migliore offerta de nouveau en anglais avec des comédiens internationaux. Mais, Sicile ou pas, son œuvre présente une cohérence stylistique et thématique indéniable : la réflexion sur l’art, le réel et les apparences, la femme.
- RéalisationGiuseppe Tornatore
- ScénarioGiuseppe Tornatore
- ImageFabio Zamarion
- MontageMassimo Quaglia
- MusiqueEnnio Morricone
- Producteur (s)Arturo Paglia, Isabella Cocuzza
- ProductionsPaco Cinematografica, Warner Bros. Ent. Italia, avec le soutien de BLS – Film Südtirol Alto Adige, Friuli Venezia Giulia Film Commission, Regione Lazio
- Distribution FranceDistriB Film
- InterprètesGeoffrey Rush, Jim Sturgess, Sylvia Hoeks, Donald, Sutherland, Philip Jackson, Dermot Crowley, Liya Kebede, Rajeev Badhan, Maximilian Dirr
- Année2013
- Durée2h 04
- Pays de productionItalie
- FormatVO anglaise ST français
- CitationMême dans un faux il y a toujours quelque chose de vrai