Story of LA RAGAZZA DI BUBE
Eté 1944, dans un village de la Toscane libérée. Mara Castellucci (Claudia Cardinale) a seize ans, l'âge où l'on rêve déjà à l'amour. Arrive Arturo Capelli, dit Bube (George Chakiris), un partisan communiste qui fut l'ami du frère de Mara, tué à la guerre. Mara s’éprend aussitôt de ce beau garçon tout auréolé de son prestige de maquisard. Bube semble davantage intéressé par son activité de militant antifasciste et ne pense qu'à justifier sa réputation de Vengeur. Il finit par sortir de sa réserve et demande la main de Mara. Au cours d'une altercation Bube tue deux nervis fascistes qui le provoquaient. Il doit fuir dans l'attente d'une amnistie. C'est dans la clandestinité que Mara et Bube vivent leur première nuit d'amour. Au matin, Bube part en exil.
Les mois ont passé. Mara est allée à la ville où elle a trouvé du travail. Elle rencontre Stefano (Marc Michel), un garçon gentil et attentionné, et peu à peu elle s’attache à lui. Au lendemain du référendum de juin 1946 favorable à la République, Mara apprend que Bube a été expulsé de France et qu'il est incarcéré. Elle le découvre au bord du désespoir et qui n'a plus d'autre raison de vivre qu'elle. L'amnistie n'est plus à l'ordre du jour : il est condamné à quatorze ans de prison. Bouleversée, Mara rompt avec Stefano et se consacre corps et âme à Bube.
« Cette adaptation du best-seller larmoyant de Carlo Cassola, Prix Strega 1960, a permis à Comencini de reconstruire l’Italie dévastée de l’immédiat après-guerre, celle qu’il avait représentée dans une série de photos étonnantes réalisées entre 1945 et 1948. Et que Gianni Di Venanzo, ce chef opérateur magistral, restitue dans ses ombres et ses pénombres. Tombé littéralement amoureux de son actrice Claudia Cardinale, le réalisateur lui permet pour la première fois d’utiliser sa vraie voix rocailleuse et il la transforme en une passionnante héroïne contemporaine. Délaissant la comédie, Comencini s’insère une nouvelle fois - après son épique La grande pagaille (1960) - dans la vague des films sur la résistance au fascisme pour en démontrer l’actualité. »
Lorenzo Codelli, critique cinématographique
Rétrospective Luigi Comencini - Villerupt, octobre 2017« Ce qui m'avait intéressé dans le livre de Cassola c'était le rapport Bube-Mara, et le personnage de Mara : le film fait le portrait d'une femme du peuple, ignorante, pleine de vie, de générosité, de sensualité... qui ne sait rien mais qui comprend tout. »
Luigi Comencini
LA RAGAZZA DI BUBE
LA RAGAZZA
Eté 1944, dans un village de la Toscane libérée. Mara Castellucci (Claudia Cardinale) a seize ans, l'âge où l'on rêve déjà à l'amour. Arrive Arturo Capelli, dit Bube (George Chakiris), un partisan communiste qui fut l'ami du frère de Mara, tué à la guerre. Mara s’éprend aussitôt de ce beau garçon tout auréolé de son prestige de maquisard. Bube semble davantage intéressé par son activité de militant antifasciste et ne pense qu'à justifier sa réputation de Vengeur. Il finit par sortir de sa réserve et demande la main de Mara. Au cours d'une altercation Bube tue deux nervis fascistes qui le provoquaient. Il doit fuir dans l'attente d'une amnistie. C'est dans la clandestinité que Mara et Bube vivent leur première nuit d'amour. Au matin, Bube part en exil.
Les mois ont passé. Mara est allée à la ville où elle a trouvé du travail. Elle rencontre Stefano (Marc Michel), un garçon gentil et attentionné, et peu à peu elle s’attache à lui. Au lendemain du référendum de juin 1946 favorable à la République, Mara apprend que Bube a été expulsé de France et qu'il est incarcéré. Elle le découvre au bord du désespoir et qui n'a plus d'autre raison de vivre qu'elle. L'amnistie n'est plus à l'ordre du jour : il est condamné à quatorze ans de prison. Bouleversée, Mara rompt avec Stefano et se consacre corps et âme à Bube.
« Cette adaptation du best-seller larmoyant de Carlo Cassola, Prix Strega 1960, a permis à Comencini de reconstruire l’Italie dévastée de l’immédiat après-guerre, celle qu’il avait représentée dans une série de photos étonnantes réalisées entre 1945 et 1948. Et que Gianni Di Venanzo, ce chef opérateur magistral, restitue dans ses ombres et ses pénombres. Tombé littéralement amoureux de son actrice Claudia Cardinale, le réalisateur lui permet pour la première fois d’utiliser sa vraie voix rocailleuse et il la transforme en une passionnante héroïne contemporaine. Délaissant la comédie, Comencini s’insère une nouvelle fois - après son épique La grande pagaille (1960) - dans la vague des films sur la résistance au fascisme pour en démontrer l’actualité. »
Lorenzo Codelli, critique cinématographique
Rétrospective Luigi Comencini - Villerupt, octobre 2017
« Ce qui m'avait intéressé dans le livre de Cassola c'était le rapport Bube-Mara, et le personnage de Mara : le film fait le portrait d'une femme du peuple, ignorante, pleine de vie, de générosité, de sensualité... qui ne sait rien mais qui comprend tout. »
Luigi Comencini
- RéalisationLuigi Comencini
- ScénarioMarcello Fondato, Luigi Comencini, d'après le roman de Carlo Cassola
- ImageGianni Di Venanzo
- MontageNino Baragli
- MusiqueCarlo Rustichelli
- Producteur (s)Franco Cristaldi
- ProductionsVides Cinematografica, Lux Film, Ultra Film, Sicilia Cinematografica, Compagnie Cinématographique de France
- Distribution FranceTamasa
- InterprètesClaudia Cardinale, George Chakiris, Marc Michel, Dany Paris, Monique Vita, Carlo Calò, Emilio Esposito, Mario Lupi, Pier Luigi Catocci, Ugo Chiti
- Année1963
- Durée1h 46
- Pays de productionItalie, France
- FormatVOST
- CitationLes méchants sont des gens qui n’ont pas souffert.Quand on a souffert on ne peut plus vouloir de mal à personne.