LA SAPIENZA

LA SAPIENZA

0h 1min
2023
Story of LA SAPIENZA
LA SAPIENZA

À 50 ans, Alexandre Schmid (Fabrizio Rongione) a derrière lui une brillante carrière d’architecte mais il est en panne d'inspiration. En proie à des doutes sur le sens de son travail et sur son mariage, il part en Italie avec le projet d’écrire un essai qu’il médite depuis longtemps sur l’architecte baroque Francesco Borromini, contemporain et rival du Bernin. Il est accompagné de sa femme, Aliénor (Christelle Prot Landman), qui est psychologue. En arrivant à Stresa, sur les rives du Lac Majeur, ils croisent la route de deux jeunes gens très unis : Goffredo (Ludovico Succio), qui entame des études d'architectures, et sa sœur, la fragile Lavinia (Arianna Nastro), atteinte d'une mystérieuse maladie de langueur. Cette rencontre donne un tout autre tour à cette échappée italienne…

Une fois admis les codes d'Eugène Green, diction emphatique, plans statiques, si on accepte de s'ennuyer parfois - et pourquoi pas ? c'est une ascèse qui décharge et aère - il y a des trésors à découvrir. Ils ne s'imposent pas, ils se proposent à qui s'est fait un regard attentif.

Eugène Green ordonne son film comme un ensemble où les éléments contradictoires créent des équilibres successifs: la vie actuelle et la civilisation d'autrefois, l'âge mûr et la jeunesse, le matérialisme et la spiritualité, la nature, la mondanité et l'art… C'est ainsi que le film avance, une époque parlant de l'autre, les manières de vivre et d'aimer se cherchant dans les styles et les techniques. L'architecture naturelle des forêts dialogue avec celle de Borromini, interroge celle d'aujourd'hui sur son rapport avec l'homme.

Plus que le mouvement, ce qui intéresse Eugène Green dans le cinéma, c'est la lumière. Et dans le cas de La Sapienza, cette lumière qui se laisse modeler par l'architecture, dont elle est l'élément immatériel et la fin suprême.

Marie-Noëlle Tranchant, lefigaro.fr, 24 mars 2015

Eugène Green (1947) est français. Il a fondé en 1970 le Théâtre de la Sapience consacré au théâtre baroque. Il tourne son premier film, Toutes les nuits, en 1999. Huit autres suivent. En 2008, il écrit son premier roman La Reconstruction, suivi de quatre autres à ce jour.

    • LA SAPIENZA

      À 50 ans, Alexandre Schmid (Fabrizio Rongione) a derrière lui une brillante carrière d’architecte mais il est en panne d'inspiration. En proie à des doutes sur le sens de son travail et sur son mariage, il part en Italie avec le projet d’écrire un essai qu’il médite depuis longtemps sur l’architecte baroque Francesco Borromini, contemporain et rival du Bernin. Il est accompagné de sa femme, Aliénor (Christelle Prot Landman), qui est psychologue. En arrivant à Stresa, sur les rives du Lac Majeur, ils croisent la route de deux jeunes gens très unis : Goffredo (Ludovico Succio), qui entame des études d'architectures, et sa sœur, la fragile Lavinia (Arianna Nastro), atteinte d'une mystérieuse maladie de langueur. Cette rencontre donne un tout autre tour à cette échappée italienne…

      Une fois admis les codes d'Eugène Green, diction emphatique, plans statiques, si on accepte de s'ennuyer parfois - et pourquoi pas ? c'est une ascèse qui décharge et aère - il y a des trésors à découvrir. Ils ne s'imposent pas, ils se proposent à qui s'est fait un regard attentif.

      Eugène Green ordonne son film comme un ensemble où les éléments contradictoires créent des équilibres successifs: la vie actuelle et la civilisation d'autrefois, l'âge mûr et la jeunesse, le matérialisme et la spiritualité, la nature, la mondanité et l'art… C'est ainsi que le film avance, une époque parlant de l'autre, les manières de vivre et d'aimer se cherchant dans les styles et les techniques. L'architecture naturelle des forêts dialogue avec celle de Borromini, interroge celle d'aujourd'hui sur son rapport avec l'homme.

      Plus que le mouvement, ce qui intéresse Eugène Green dans le cinéma, c'est la lumière. Et dans le cas de La Sapienza, cette lumière qui se laisse modeler par l'architecture, dont elle est l'élément immatériel et la fin suprême.

      Marie-Noëlle Tranchant, lefigaro.fr, 24 mars 2015

      Eugène Green (1947) est français. Il a fondé en 1970 le Théâtre de la Sapience consacré au théâtre baroque. Il tourne son premier film, Toutes les nuits, en 1999. Huit autres suivent. En 2008, il écrit son premier roman La Reconstruction, suivi de quatre autres à ce jour.

    • Réalisation
      Eugène Green
    • Scénario
      Eugène Green
    • Image
      Raphael O'Byrne
    • Montage
      Valérie Loiseleux
    • Musique
      Claudio Monteverdi, direction Rinaldo Alessandrini
    • Producteur (s)
      Martine de Clermont-Tonerre, Alessandro Borelli
    • Productions
      Mact Productions, La Sarraz Pictures, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT, avec le soutien de Film Commission Torino Piemonte et Roma Lazio Film Commission, avec la participation du Centre National du Cinéma
    • Distribution France
      Bodega Films
    • Interprètes
      Fabrizio Rongone, Christelle Prot Landman, Ludovico Succio, Arianna Nastro, Hervé Compagne, Sabine Ponte, Gilles Tonnelé, Nathalie Chaseau, Irene Fittabile, Michele Franco
    • Année
      2014
    • Durée
      1h 44
    • Pays de production
      France, Italie
    • Format
      VOST
    • Citation
      Le Bernin c’est moi.
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